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Magic Chris, Magic Basile

PSG-OM Février 1991, Avec un Waddle de gala et un but de Boli, grand show olympien au Parc

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En ce début de février 1991, l'OM fonce déja vers son troisième titre consécutif de champion de France. Il lui faudra battre Monaco un mois plus tard pour être tranquille et attendre le mois de mai pour en être mathématiquement certains, mais il est déjà évident que le changement d'entraîneur, Raymond Goethals ayant remplacé Franz Beckenbauer à la reprise en janvier, porte ses fruits. Au Vélodrome, l'OM vient de réaliser quelques cartons (7-0 contre Lyon, 6-0 contre Nantes), mais à l'extérieur, le dernier succès remonte au 24 nombre à Toulon (1-0, but de Boli).

Basile, justement s'est découvert des talents de buteur, aussi bien à l'OM qu'en équipe de France. Et en ce dimanche après midi glaciel ( de nombreux match ont été reportés), c'est encore qui va signer un succès significatif sur un PSG, dirigé par Henri Michel et Gérard Banide, qui se traîne à la dixième place et sera bientôt repris par Canal +.

"Bon il y avait quand même quelques beaux joueurs en face, comme Vujovic ou Susic que Tigana avait pris au marquage, et puis il y avait Joss'Angloma, rappelle justement Basile Boli. Tactiquement, nous avions été très bons, en évoluant très haut."

Un choix qui se révèlera payant un moi plus tard à San Siro : en lisant Le Provencal de l'époque, on retrouve des nouvelle d'Ancelotti qui reprend avec les Rossoneri que l'on suit pas à pa savant ce choc européen qui hissera l'OM parmi le gotha européen. Mais d'abord, le PSG au Parc...

"Mozer avait été monstrueux derrière, rappelle "Basilou". Nous jouions très, très haut : c'est simple , l'arbitre n'avait pas encore sifflé le coup d'envoi que Manu Amoros et Eric Di Meco étaient déjà partis, ils jouaient ailiers et comme 'Caso' était suspendu, nous jouions quasiment à deux derrière avec Carlos ; on se partageait bien le boulot de marquage et de couverture. Raymond Goethals nous avait beaucoup parlé avant le match, il n'était pas là depuis longtemps.

Ayant totalement annihilé l'attaque parisienne, l'OM l'achève en toute logique. "J'ai trouvé mon équipe remarquable, dit Raymond Goethals après le match dans les vestiaires. Nous avions deux déplacements périlleux, à Bordeaux et Paris et nous prenons trois points sur 4. Nous avons fait une bonne publicité pour le club ..." Evidemment on a quand même pu trouver quelques débiles pour siffler Chris Waddle. "A quoi cela peut-il rimer de conspuer un Waddle, qui, entre tous et plus qu'un autre, mérite bien le nom de marchand de bonheur ?" écrivait Alain pécheral, dans Le Provencal, soulignant l'humour de l'Anglais qui battait la mesure quand Boulogne lui chantait 'Oh! Hisse, en..."

"Chris avait planqué une bière aux WC"

"Fabulous, magic Chris! Il aimait ce type d'ambiance, s'amuse Basile. Tout l'après midi, il m'avait caser les c..., il n'arrivait pas à dormir, il se sentait mal. En arrivant au stade, il avait caché une bière dans les toilettes de nos vestiaires et il l'avait sifflée à la mi-temps. Les deux Hindous de devant, Abedi et Magic, ils leur avaient fait la vie aux Parisiens! Chris avait été une étoile. Exceptionnel."

C'est ainsi qu'aprés un grand numéro de l'Anglais ponctué d'un corner, il le tire sur la tête de Mozer au premier poteau, pour une déviation décisive et travaillée. "Je marque du pied gauche, Bruno Germain avait fait écran pour me remettre en retrait la déviation de Carlos. Nous aurions pu gagner plus largement. Deux mois après, je marquais encore au Parc, en coupe de France, de la tête. J'aime bien Paris, moi!"

En ce mois de février 1991, toute la France s'apprêtait à aimer l'OM.

Lien vers la rencontre >>>

Fiche joueur Basile Boli >>>