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Fin de parcours, fin de cycle

OM-MONTPELLIER Mai 1994 : tirs au but fatals au Vélodrome pour les Olympiens sortis en quarts

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Tristesse sur le Vélodrome. "La fête est finie "pour Le Provençal." La fin d'une époque" pour Le Soir. En ce 5mai 1994, il est naturel de ressentir la peur du vide au lendemain de l'élimination de l'OM en quarts de finale de la coupe de France face à Montpellier. Le titre est déjà perdu, le PSG a trop d'avance. La Ligue a relégué le club en D2, à la suite de l'affaire VA-OM. Comme le titre Alain Pécheral, "le mois de mai sera long". Il ne sera qu'une litanie de départs...

Comme nous l'écrivions déjà à l'époque, la qualification de l'OM en demi-finale aurait été un authentique exploit, car l'équipe de Marc Bourrier, pourtant offensive, n'avait marqué qu'un seul but en coupe, lors du 16e, gagné à Sochaux 1-0. En 32e, 0-0 à Brive, en 8e,0-0 à Monaco, en quarts, 0-0 contre Montpellier ; trois séances de tirs au but, deux victorieuses, une fatale. Jean-Philippe Durand avait raté son tir au but à Louis-II, mais réussi les deux autres.

Tirs au but ratés d'Anderson et Prunier

"Je n'ai aucun souvenir du match, de mon tir au but non plus, avoue l'ancien international olympien.

 

Alors que je me souviens très bien de celui que j'ai raté à Monaco. Réussir un penalty, c'es normal ; le rater ça l'est moins, alors, ça marque, si j'ose dire... La saison avait été très compliquée, avec une suspension du Vélodrome, des départs en cours de saison, c'était chaotique. Ce qui est paradoxal, c'est que tout le monde tapait sur Bernard Tapie, c'est pour lui que la période était la plus rude et c'est lui qui remontait le moral à tout le monde au club, quand on pensait que le pire allait nous arriver. Et d'ailleurs, nous avons bien réagi, nous sommes serré les coudes dans l'adversité pour finir deuxièmes."

Ce quart de finale contre Montpellier avait d'ailleurs fort bien démarré. "Superbe première mi-temps, rythmée par les entrechats d'Anderson et les fulgurances de Stojkovic, menée tambour battant par des Olympiens déchaînés", écrivions-nous alors. Mais sans but pendant 120 minutes. Et dès le premier tir au but de Sonny sur le poteau, puis celui de Prunier repoussé par Barrabé, ça sentait la fin, malgré la tentative de Bonnissel repoussée par la transversale et les plongeons de Fabien Barthez.

 

"La relégation acquise nous avait sûrement donné un gros coup sur la tête", rappelle Jean-Philippe Durand.

Sous les yeux de Marcello Lippi

"Vu la débauche d'énergie mentale qu'il avait fallu déployer tout au long de la saison, même si une coupe c'est sympa à jouer, nous étions lessivés.". On préparait ça sérieusement, on allait au vert à Gémenos ou à Aubagne mais en coupe, sur un match, tout peut arriver."

Sous les yeux de Marcello Lippi, venu voir Didier Deschamps ("Je ne peux pas vous dire comment je vais l'utiliser à la Juve, mais il joue ce soir dans le même rôle que d'habitude, "nous avait dit Lippi en langue de bois italienne), l'OM vivait donc une fin de cycle. Le lendemain, le transfert de "DD" à la Juventus était entériné. L'OM se dirigeait vers la D2. Et le Montpellier de Gérard Gili perdrait la finale contre Auxerre.

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Lien vers la rencontre >>>

Fiche joueur Jean-Philippe Durand >>>

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