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Deux belles fusées vers le titre

OM-LYON Mars2010 : des frappes de Kaboré et Taiwo donnent à l'OM de Deschamps un élan victorieux vers la Coupe de la ligue six jours après et le championnat sept semaines plus tard

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Ca passe ou ça casse. En cette fin mars 2010, l'OM en était là. Le 18, Benfica était venu gagner au Vélodrome et avait éliminé l'OM en huitièmes de finale de la Ligue Europa. Baky Koné (cuisse), Benoît Cheyrou (mollet) et Fabrice Abriel (adducteurs) étaient venus allonger la liste des blessés où figurait Gaby Heinze (péroné).

Alors, le 21, à six jours de la finale de la coupe de la Ligue contre Bordeaux, la rencontre face à Lyon représentait un moment charnière dans la saison. Et même si Valbuena et Ben Arfa, ménagés en coupe d'Europe, avaient de la fraîcheur, l'optimisme n'était pas de rigueur. Lyon était tout de même quart de finaliste de la Ligue des champions, comme Bordeaux...

"Lyon était très solide, avec Lloris dans les buts, rappelle Charles Kaboré depuis Krasnodar. Ils avaient des arguments pour nous battre et ils jouaient le titre eux aussi. Bordeaux comptait douze points d'avance sur nous en décembre et nous commencions à grignoter. Tout a basculé ce jour-là contre Lyon, à la mi-temps."

"J'ai osé, je me suis emporté"

En première période, l'OM, crispé, avait été dominé. Mandanda avait effectué un bel arrêt devant Pjanic, avant d'être suppléé par son poteau sur un tir de Delgado. En seconde, Pjanic avait, à son tour, trouvé la transversale, tandis que Niang manquait d'adresse.

 

 

Titularisé pour la première fois comme milieu gauche dans le trident médian, devant Édouard Cissé et à hauteur de Lucho Gonzales, Charles Kaboré, avait d'abord rétabli l'ordre dans un secteur où Maxime Gonalons avait pris l'ascendant physiquement ;et puis, le Burkinabé avait fait exploser le match...

"J'ai osé, je me suis emporté ; d'habitude, je ne faisais pas ça. Je suis revenu dans l'axe, j'ai fait une feinte de corps devant Källström, puis j'ai adressé une frappe puissante du droit qui a été légèrement déviée par Cris et qui a lobé Lloris. Je ne marque pas beaucoup, mais quand je le fais, c'est important..."

Le match était très engagé, mais il avait un caractère décisif. Nouss avions qu'en le gagnant, nous pouvions nous relancer vers le titre. C'est là que l'expérience de Lucho, Niang, a joué. Le mélange avec les plus jeunes était idéal. Deschamps, avec les dirigeants de cette époque, avait réussi le bon dosage. Gomis a d'abord égalisé, mais nous n'avons pas flotté longtemps. Après, est venu le but de Taiwo, son coup de canon, un truc incroyable comme toujours avec lui. Une frappe à l'entrée de la surface qui est partie comme une fusée."

 

 

 

 

"Confiance extraordinaire"

Victorieux, l'OM doublait ainsi l'OL et se positionnait à la quatrième place avec 53 points (51 pour Lyon), derrière Bordeaux et Montpellier 56, Auxerre 55, mais avec un match en retard à jouer face à Sochaux, qui datait de décembre, à cause du report initial d'OM-PSG pour cause de grippe. Replacé en avril, il allait être joué par un OM lancé à fond vers le titre.

"Nous avons acquis, à partir de Lyon, une confiance extraordinaire ; il y a eu la finale de la coupe de la Ligue et cet accueil délirant sur le Vieux Port, comme si nous avions gagné la Ligue des champions. Cette ville vit vraiment pour le foot. "Puis, il y a eu ce match à Boulogne-sur-Mer où nous avions atterri à Auxerre à cause du nuage du volcan islandais, avant de faire le reste en bus. Valbuena avait marqué, Boulogne avait égalisé et Taiwo avait mis un penalty à la dernière minute. À Sochaux, c'est Mbia qui marque à la fin aussi. Nous étions portés, irrésistibles. Cet OM, quand même, c'était vraiment quelque chose !..."

Mario Albano

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Lien vers la rencontre >>>

Fiche joueur Charles Kabore >>>

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