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Le titre, on y croyait très fort

LORIENT-OM Avril 2009 : victorieux (2-1), grâce à Civelli et Brandao, l'OM est premier avec 2 points d'avance sur Bordeaux et 4 sur Lyon à 6 journées de la fin. Zenden a encore des regrets

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Comme d'habitude depuis huit ans, l'Olympique Lyonnais semblait indéboulonnable. Champion sortant promis à un neuvième titre. Et puis, le 12 avril 2009, à la faveur d'un nul de l'OL à domicile face à Monaco et d'un large succès de l'OM sur Grenoble, l'équipe d'Éric Gerets était passée en tête. Une semaine plus tard, les Lyonnais s'inclinaient à Bordeaux et, après l'ouverture du score par Gameiro, l'OM l'emportait à Lorient 2-1, grâce à des buts de Civelli et Brandao.

L'OM premier avec deux points d'avance sur Bordeaux et quatre sur Lyon : le titre était promis. "Le match en lui-même, sur le synthétique de Lorient, l'équipe du père Gourcuff, je ne m'en souviens guère, sourit Bolo Zenden. Je sais que je jouais arrière gauche parce qu'il devait manquer Taiwo et Bonnart. Ce n'était pas mon poste de prédilection, mais j'avais été formé ainsi au PSV. Je pouvais évoluer sur tout le côté gauche : ailier, milieu, arrière ; Éric Gerets, qui avait joué à Eindhoven, avait cette culture et le savait."

 

Brandao décisif

"Je crois que j'avais face à moi un joueur qui, ensuite est venu à l'OM (Abriel ou Amalfitano). Et nous avions dû gagner sur des coups de pied arrêtés, parce que nous avions de la présence physique, avec Renato et Brandao."

Effectivement, après l'entrée intéressante de Wiltord (tir sur les deux poteaux) et celle de Samassa (eh ! oui...), c'est sur corner, mais pas de la tête, du pied droit, que Civelli avait égalisé avant que le Brésilien ne mette le but de la victoire, sur un service de Ziani. "Il était très précieux, Brandao. Sa présence physique, ce point de fixation, ça permettait souvent à tout le bloc de remonter. Il était bon de la tête bien sûr, mais souvenez-vous de mon but au Parc contre Paris, il savait remiser aussi du pied gauche", rappelle Bolo Zenden, qui travaille aujourd'hui dans les médias néerlandais.

 

 

 

Premier, malgré les absences de Niang, Zubar, Bonnart et Taiwo, l'OM de Pape Diouf y croyait. Et avec le recul, on peut regretter pour le président et l'entraîneur d'alors qu'un titre ne soit pas venu concrétiser leur remarquable travail. "C'est un grand regret pour moi, même sept ans après", soupire Bolo Zenden.

"Un regret ravivé en 2010, quand l'OM a été champion, parce que j'aurais vraiment aimé vivre tout ça: la communion avec les supporters, leur bonheur d'être enfin champions dix-sept ans après. Malheureusement, peut-être que certains ont cru que nos deux points d'avance allaient suffire. Et nous avons perdu à domicile contre Lyon. Ensuite, Bordeaux a fait un parcours parfait, ponctué de onze victoires consécutives, souvent par un seul but d'écart, signées Gourcuff. Troisième, puis deuxième à un point :mes deux saisons à Marseille ont été bonnes. Mais il n'a pas manqué grand chose pour que ce soit parfait..."

Mario Albano

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Lien vers la rencontre >>>

Fiche joueur Bolo Zenden >>>

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