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Toifilou Maoulida découvert le Vélodrome

OM-MONTPELLIER : Janvier 2000 : les Héraultais se présentent avec un jeune espoir en attaque, Maoulida. Marseillais d'origine, il foule la pelouse pour la première fois, lui qui était supporter

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C'est une histoire typiquement marseillaise, que celle de Toifilou Maoulida. "Un jour, au début des années 90, mon grand frère m'avait donné le choix : 'soit je t'emmène à un entraînement de l'OM à Luminy, soit je t'emmène au stade pour voir OM-Nice au Vélodrome.' J'avais choisi le match et je m'étais régalé. Nous allions aux Populaires Nord, derrière les buts et c'était magique, je m'en souviens comme si c'était hier. J'avais une douzaine d'années, l'OM avait gagné 1-0 ou 2-1, c'était extraordinaire.

"Ce n'était pas le stade de maintenant, mais j'en prenais plein les yeux. À l'époque, je m'entraînais à Montredon-Bonneveine, donc comme j'habitais les Lauriers, je prenais le métro à Malpassé pour le Rond-Point du Prado et après, on passait devant le stade et je disais à mon copain Amidou, de Frais-Vallon, qui est maintenant stadier au Vélodrome : 'un jour, quand je serai grand, je jouerai dans ce stade, je porterai le maillot de l'OM, je réaliserai mon rêve, marquerai pour l'OM.'

En fait, pour sa première visite officielle sur le terrain, Toifilou portait le maillot bleu et orange de Montpellier.

 

 

Sur le banc pour le 5-4 d'août 1998

"J'étais sur le banc pour le 5-4, nous menions 4-0 et nous perdons 5-4, c'était la toute première fois que je venais au Vélodorme, j'avais 18 ans, j'étais resté sur le banc mais c'était magique il y avait ma famille, mes amis dans les tribunes. Et en face, Pires, Blanc, Dugarry, Ravanelli... et un scénario extraordinaire, même si nous avons perdu." Après ce match resté légendaire, à l'été 1998, Ibrahima Bakayoko a été transféré, à Everton, puis, à l'été 1999, d'Angleterre à Marseille. "Son départ a libéré une place en attaque à Montpellier, et c'est à partir de là que j'ai joué plus régulièrement avec Montpellier, Michel Mézy m'avait lancé dans le grand bain. Au cours de la saison 1999-2000, j'étais titulaire et international espoirs."

En janvier 2000, alors que l'OM commençait sa descente aux enfers, Montpellier se présentait face à une équipe olympienne, privée de Bakayoo, à la Can, de Maurice blessé, de Diawara, parti au PSG, et de Pouget, pas encore qualifié pour un problème administratif. Du coup, c'est Pires qui se retrouvait en pointe, alors que deux mois plus tôt, l'OM pouvait aligner Ravanelli et Dugarry, partis eux aussi, à la Lazio et à Bordeaux.

 

Pirès, flanqué de Dalmat et Keita (puis Dahou en cours de jeu), ça ne pesait pas lourd comme attaquants de pointe, en dépit des gros efforts d'un Pirès toujours dangereux.

Un petit 0-0, puis un but en 2006

"Ma famille, mes amis sont encore venus, bien sûr mais je ne me souviens pas vraiment du déroulement du match. C'était encore un bonheur immense pour moi, d'affronter Perez, Blondeau, Luccin, Abardonado, Porato dans les buts. Mais ce n'était pas la plus belle saison de l'OM".

Il y avait aussi Jean-Pierre Cyprien qui effectuait ses grands débuts et l'OM avait dû se contenter d'un petit 0-0. Un point, qui, en définitive, compterait, lors d'une dernière journée où le club olympien allait sauver sa place en D1 pour deux buts.

"Mais j'ai fini par réaliser mon rêve six ans plus tard. Quand je suis arrivé en janvier 2006, pour mon premier match contre Le Havre en coupe de France, j'ai ouvert le score pour l'OM. C'est beau, non ?"

Mario Albano

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Lien vers la rencontre >>>

Fiche joueur Toifilou Maoulida >>>

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