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Après la pluie, le beau temps

OM-GUINGAMP Décembre 1997 et janvier 1998 : remis le jour de l'arrivée de Dugarry, pour cause d'orage , le match se joue au début de l'année suivante et permet de se rapprocher du podium

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Le stade Vélodrome était neuf, mais sans toit et s'il "ne pleuvait jamais" à Marseille, des trombes d'eau s'étaient abattues sur le Sud en cette mi-décembre 1997, au point que les seuls matches reportés durant toute cette saison-là allaient être un Cannes-Châteauroux et cet OM-Guingamp qu'un spectateur inédit s'apprêtait à suivre depuis les tribunes : Christophe Dugarry. Quelques semaines après Fabrizio Ravanelli, le Bordelais venait à Marseille "pour se relancer", selon son propre aveu, après l'impasse de Barcelone et il devait apporter plus de poids à l'attaque olympienne.

Le mercredi 14 janvier, au moment où le match avait finalement été joué, Dugarry n'était pas qualifié. Il ne l'était pas lors de la première date ; donc, il n'avait pas le droit de le disputer. Et pourtant, véritable symbole météorologique, l'attaque en pleine grisaille devait revoir le soleil en plein coeur de l'hiver. L'En Avant Guingamp n'allait pas peser bien lourd face à un OM retrouvé.

 

 

Coup franc de Bertin, but de Camara

"Gravelaine, Camara et Ravanelli, les trois buteurs du jour, ont paru se régaler", écrivait Patrick Fancello dans La Provence. "Ça fait évidemment plaisir de marquer mon premier but au stade Vélodrome," confirmait 'Titi' Camara, dont les premiers mois sous le maillot blanc avaient été pénibles mais qui avait ouvert le score du gauche à ras de terre.

"Je revois ce but, j'avais tiré un coup franc, dévié par Gravelaine et 'Titi' avait marqué", se souvient Teddy Bertin, qui jouait arrière-droit ce soir-là. Pas vraiment son poste de prédilection, mais, venu pour évoluer au milieu, comme Brando et Makelele (plus Echouafni et Roy, qui étaient déjà sur place), il n'avait pas réussi à s'imposer. Pas plus qu'en défense où, outre la charnière Blanc-Domoraud, il y avait Fischer et Serge Blanc.

Après avoir joué à Strasbourg (victoire en coupe), puis à Châteauroux (finale de la coupe), il a joué jusqu'à 40 ans en CFA 2 à Amiens. "J'y entraîne maintenant les U19, nous explique-t-il, avec un enthousiasme non feint dès qu'il s'agit de l'OM. Ah ! Revenir, à la formation, ça ne me déplairait pas !"

 

"Nous pouvions en prendre 8"

Malgré ce bon dépannage à droite de la défense, Bertin n'allait plus connaître qu'une seule victoire en championnat avec l'OM. Les deux protagonistes du deuxième but olympien ne resteraient pas non plus en fin de saison : Olivier Echouafni, auteur d'une passe intelligente pour Xavier Gravelaine, buteur à l'adresse incontestable.

Quant au troisième but, il annonçait déjà la saison suivante : une remontée de balle de Laurent Blanc et une ouverture pour Fabrizio Ravanelli, en déséquilibre, mais qui retrouvait ainsi le chemin des filets après trois mois de disette.

"Des buts, nous aurions pu en prendre huit, nous n'avons pas le niveau de la D1", concluait, dépité, l'entraîneur guingampais Francis Smerecki, devenu depuis entraîneur national, notamment champion d'Europe des U19 en 2010 et finaliste en 2013.

Mario Albano

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Lien vers la rencontre >>>

Fiche joueur Teddy Bertin >>>

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