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Heureusement, Mandanda...

LORIENT-OM 12 mars 2016. Quinzième nul de la saison, cinquième 1-1 consécutif, Michel pointe du doigt le manque d'implication de ses joueurs. Seul émerge un immense gardien qui a sauvé un point.

 

C'est une saison maudite. Commencée par la démission de Marcelo Bielsa au soir de la première journée et terminée avec la déception d'une finale de coupe inespérée, mais perdue. Entre-temps, Michel est devenu entraîneur et a laissé à Marseille une grande partie du prestige acquis comme joueur au Real Madrid. Avant d'être viré.

L'entraîneur espagnol a certainement sa part de responsabilité dans cet échec, mais il n'est pas seul. Son prédécesseur, parti sans crier gare, son président, ses joueurs manquant souvent de sérieux ou de talent, trop vieux ou trop jeunes. Une saison marquée par les chants d'"Allez les chèvres" au Vélodrome, mais aussi par quelques matches d'un très bon niveau, à Bilbao notamment, et des performances individuelles parfois salvatrices. Florian Thauvin notamment en di de saison, Steve Mandanda tout le temps.

En ce mois de mars, le capitaine de l'OM à véritablement crevé l'écran par cette belle après midi bretonne. "On aimerait tous être à son niveau, il faut le remercier de nous avoir sauve la mise aujourd'hui", devait avouer Florian Thauvin. "Il est vraiment important. A la mi-temps, il nous a boostés en nous disant qu'il fallait gagner les duels", ajoutait Karim Rekik. "Il a fait un nombre d'arrêts comme on n'en voit plus dans notre championnat. J'ai vu que Thierry Laurey l'avait comparé à Jésus, tous les superlatifs ont déjà été utilisés", concluait Sylvain Ripoll, l'entraîneur des Merlus.

 

Michel : "Steve, lui, il sait dans quel club il joue"

Effectivement, en dépit d'un but inévitable, signé Waris à la demi-heure de jeu, le capitaine olympien a sauvé son camp en repoussant du poing sur sa ligne , une frappe à bout portant de Jeannot, puis une reprise de la tête de Waris, avant de marquer les esprits par une double parade avait la pause, repoussant un tir de Barthelme et se relevant à temps pour contrer encore une tête de Waris. Et il allait encore sauver la mise en fin de match, sur deux frappes de Guerreiro, dont une, vicieuse, à rebond.

Auparavant, sa remobilisation des troupes, à la pause, avait débouché sur une égalisation inespérée, signée Mauricio Isla, ayant bien suivi une action de Michy Batshuayi, contrée par Benjamin Lecomte.

"Steve a montré ses qualités de capitaine. Il sait, lui, dans quel club il joue, résumait Michel après la rencontre. Ce ne sont pas seulement ses arrêts qui sont importants. De par son attitude dans le vestiaire, il montre comment il faut se comporter pour être un joueur de l'OM".

"Le nul de trop"

Une pique visant certains de ses joueurs manquant singulièrement de sérieux dans leur vie de tous les jours. "Je suis énervé, il est temps qu'ils apprennent l'histoire de ce club. Ce n'est ni une question tactique, ni de choix de joueurs. J'entends qu'il y a des problèmes dans la préparation physique mais il faudrait demander aux joueurs pourquoi ils sont blessé, spécialement à l'un d'eux".

Benjamin Mendy, victime d'une blessure musculaire au bout d'un quart heure, était particulièrement visé, mais pas le seul. "Si vous étiez dans le vestiaire vous comprendriez plus facilement, je cois m'en occuper comme des enfants, pour un entraîneur c'est difficile", envoyait encore Michel, bientôt par ses joueurs.

"Après Toulouse et Ajaccio", ce nul était "le nul de trop", comme l'écrivait Sébastien Aumagne, dans la Provence. Celui qui allait bientôt condamner l'entraîneur. E t pourtant, "sas Steve, nous serions dans le trou, nous aurions perdu un grand nombre de points. Sur le terrain, comme en dehors, c'est un montre", constatait, admiratif, Remy Cabella, Alors, un petit point, c'était déjà mieux que rien...

Mario Albano

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Lien vers la rencontre >>>

 

 

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