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Résumé Le Provencal

du 27 mai 1963

 

L'O.M. et SEDAN dos à dos (0-0)

90 minutes de ba-balle

De ce match de fin de saison on n'attendait pas grand-chose et de ce fait, les quelques centaines de spectateurs présents ne furent pas déçus... tout étant très relatif.

L'O.M. joua comme on a eu l'habitude de le voir jouer, courageusement mais sans manifester des qualités manoeuvrières suffisantes pour inquiéter la solide défense sedanaise.

Les visiteurs donc, furent généralement maîtres du jeu du ballon, sous l'impulsion de leurs meilleurs joueurs : Michelin, Maryan, Roubaud. Mais leurs avants de pointe, le jeune Yvan Roy excepté, ne purent prendre le meilleur sur leurs adversaires directs.

Comme ils le firent, il leur manqua la réussite et aucun des deux gardiens de but ne s'inclina la moindre petite fois.

Dès le début de la rencontre, Étienne Sansonetti, en bonne position, tira nettement en dessus de la transversale (8e). Ce devait être là, la meilleure occasion de l'O.M.

À la 13e minute, le jeune Yvan Roy déborda Barellas et était contré in extremis par Moulon. À la 17e minute, même scénario Roy croisait un peu trop son tir.

À la 24e, sur percée de Michelin, Salem, seul devant la cage, raté un but immanquable. Une minute plus tard, sur coup franc de Michelin, le même Salem, de la tête, battait Moreira, mais Bruneton sauvé d'un "retourné".

Enfin à la 40e minute, une belle action Roy - Lemerre permettait à l'avant-centre de tirer de bien peu à côté.

En seconde mi-temps, le jeu sera encore beaucoup plus "relâché" et le meilleur moment sera celui qui verra José Moreira dégager d'une tête superbe à 20 mètres de sa cage.

Tout ce que l'on pourra noter, c'est une échappée de Roy, contrée par Tordo (73e) et un beau tir croisé de Lemerre, bien dévié par Moreira (80e).

Pas grand-chose à dire d'un tel match. Tous les Sedanais jouèrent facile en dehors des avants de pointe, dont le meilleur fut le jeune et rapide Yvan Roy qui fit passer à Barellas un sombre après-midi. Michelin, Maryan, Jacob, Roubaud, justifièrent leur réputation.

Côté marseillais, le meilleur fut sans doute Moulon (malgré ses gestes de mauvaise humeur) qui prit l'avantage sur les grands Sedanais Lemerre et Salem.

Avec lui, Leonetti, qui domina Stamm et aussi Moreira et Bruneton.

Cette ultime rencontre fit perdre à Sedan la seconde place et confirma l'O.M. dans son rôle de lanterne rouge.

        

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