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 Résumé Le Provencal

du 21 mars 1960

.

Nette et facile victoire de l'O.M.

sur Boulogne (5-2)

Marquée par 3 buts de TILLON

Pour utiliser un mot très à la mode, disons qu'il n'y eut guère de "suspense" au cours de cet O.M.-Boulogne. Les faiblesses de l'équipe visiteuse apparurent très vite te, au bout de 10minutes de jeu, celle-ci ne conservait pus d'illusions.

A la 8e minute, Braizat servait rapidement un coup franc, Durand partait vite et centrait en retrait juste sur le pied de Tillon, survenu en trombe, et le score était ouvert.

Trois minutes plus tard, Oliver servait un coup franc de la gauche et Piatek renvoyait malencontreusement la balle du point. Penalty ! indiquait M. Barberan et Oliver le transformer facilement. Dès lors, on ne voyait pas comment les Nordistes, qui n'avaient pas passé le milieu du terrai, auraient pu l'emporter.

Le premier tir était l'oeuvre de Piatek, et Peri devait dévier en corner à la 27e minute.

Turel, peu après sauvait sur un tir de près de Tillon, puis Foccioli stoppait très bien une balle expédiée par Leonetti.

Peu avant la pause, Coffie puis Guessoum échouaient de peu, Peri devant notamment concéder un corner.

Une seconde mi-temps plus ardente

Les visiteurs allaient faire assez bonne figure en seconde mi-temps, bien que vite menés 3-0. En effet dès la 48e minute, Braizat, lancé de la tête par Tillon, évitait ses adversaires et marquait avec beaucoup de sang froid.

Une minute plus tard, Ramon laissait tomber Coffie et M. Barberan accordait un penalty, transformé celui-la par Plaset. Peu après Coffie se trouvait servi par Walter à quelques mètres des buts sans en tirer parti.

Mais il était imité par Tillon, qui se rachetait, à la 61e minute, à la suite d'un corner, en envoyant le ballon dans la lucarne, après pivot sur le pied gauche.

L'O.M. menait 4 à 1, mais pas longtemps. Ramon faisait une obstruction sur Walter qui protestait. M. Barberan accordait donc, à la 66e minute, un coup franc indirect aux Nordistes, et Walter réussissait à placer la balle à travers le mur et au fond de la cage de Peri.

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BOULOGNE n'était pas un foudre de guerre

Ce serait trahit notre pensé de nos lecteurs, que de verser dans un optimisme heat, après ce net et mérité succès de l'O.M.

Or l'U.S de Boulogne, si on ne devait la juger que cette rencontre ne figurerait pas très haut dans la hiérarchie du football même amateur.

Nous avons vu jouer Draguignan en ouverture et force nous est d'écrire que la différence entre le représentant du C.F.A. et celui du championnat de France de deuxième division n'apparaît pas à l'oeil nu.

Contre une équipe Boulonnaise au jeu très artisanal, l'O.M. aurait pu, sans forcer outre mesure un talent, marquer une bonne douzaine de buts.

Mais il est possible que la faiblesse de l'opposition ait agi à la manière d'un soporifique sur les joueurs marseillais.

Car et ce n'est pas un des moindres défauts de cette rencontre, elle fut disputer sur un rythme très lent de fin d saison.

Il faudra que les Oemistes se réveillent, dimanche prochain, s'ils veulent battre les Montpelliérains redevenus ambitieux après leur victoire sur le Red Star.

Enfin nous retiendrons de cette rencontre, les trois buts marqués par Tillon et la partie très honorable de Braizat au poste d'inter.

Par contre, Oliver et Leonetti deux des vedettes ordinaires de la troupe, jouèrent au trop petit trot.

Bon match de Molla et de Ramon.

A Boulogne, on nota le Berrois Bernardet, Walter et Cofffie et surtout Piatek.

Quant à l'arbitre, M. Barberan, il fit l'unanimité contre lui. Mais n'est-ce pas le lot habituel des directeurs de jeu.

Maurice FABREGUETTES

 

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