OM1899.com

Article om.fr

du 05 décembre 2021

   

OM - Brest (1-2) : L'OM n'enchaîne pas

 

Les Olympiens avaient l'occasion de signer un troisième succès consécutif face à Brest. Mais, malgré l'ouverture du score de Gerson, ils ont été rejoints puis dépassés au score par les Bretons.

Le même onze

C'est assez rare pour être souligné. Avec l'enchaînement des rencontres Jorge Sampaoli a pris l'habitude d'effectuer une rotation dans son onze de départ. Il y a pu avoir entre deux parties jusqu'à sept changements au plus fort de la répétition des rencontres. Face à Brest, le technicien argentin a pourtant aligné la même équipe que lors du dernier match, à Nantes mercredi dernier (0-1). Le seul changement est intervenu sur le banc avec Ünder qui a pris la place de Targhalline.

Gerson, encore !

Grosse entame de rencontre de la part des Olympiens qui ont tout de suite pris à la gorge leur adversaire. Privés de ballon, les Bretons se sont recroquevillés en défense et ont fait le dos rond avant de sortir un peu la tête de l'eau principalement sur des contres.

La première occasion est venue de Gerson après un mouvement à trois avec Guendouzi au départ et un centre en retrait de Harit pour le Brésilien dont la frappe du gauche a été repoussée par Bizot (7'). Le gardien brestois ne pouvait en revanche rien faire sur un nouveau tir de Gerson peu avant la demi-heure de jeu. Après un une-deux avec Payet, le Brésilien conduisait à merveille sa balle, s'enfonçait dans la surface puis claquait un missile sous la barre (29').

Buteur en milieu de semaine à Nantes, Gerson a récidivé à domicile contre Brest.

Brest revient sur penalty...

À la 52e minute une frappe de Del Castillo était déviée dans la surface de réparation bien involontairement de la main par Kamara, masqué au départ. Les Bretons réclamaient immédiatement le penalty. L'arbitre sifflait et demandait l'assistance du VAR qui confirmait la faute. Faivre se chargeait de transformer le penalty et remettait les deux équipes à égalité.

...Et prend l'avantage

En moins de 20 minutes, Brest a pris les devants au tableau d'affichage. Remis sur les bons rails après le penalty, les Bretons sont passés devant à la faveur d'un but d'Honorat bien décalé par une talonnade à l'entrée de la surface de Le Douaron. Le tir puissant d'Honorat heurte la transversale et entre dans les buts à la stupéfaction des spectateurs.

L'OM tente de revenir

Avant le second but brestois, Guendouzi avait eu une belle opportunité de marquer, bien servi par Lirola mais la reprise de l'ancien Gunner passait de peu à côté. A 2-2, une frappe de Gerson a connu le même sort à la suite d'un léger cafouillage dans la surface des hommes de Michel Der Zakarian.

Les Olympiens, qui ont enregistré les entrées de Milik et Ünder, tentaient le tout pour le tout afin de revenir au score quitte à se découvrir. Les vagues blanches se heurtaient à la digue rouge et les contres des visiteurs se montraient parfois très dangereux.

Mais le score en restait là... Les Marseillais n'enchaînent donc pas un troisième succès de rang en L1 et se retrouvent à la merci des résultats de leurs poursuivants (Rennes, Nice et Lens) dans la lutte au podium.

 

 

 

-----------------------------------------------

Article de La Marseillais

du 05 décembre 2021

 

L'OM pris dans les filets brestois

Alors qu'ils menaient au score à la mi-temps, les Olympiens ont été surpris par Brest à domicile ce samedi (1-2) en ouverture de la 17e journée de Ligue 1. Leur 2e place est en danger.

Six jours après leur pâle succès contre Troyes (1-0) à huis clos, les Marseillais ont retrouvé la ferveur du Vélodrome et leur jeu enthousiaste. Oui, mais après deux succès étriqués en quatre jours (Troyes, Nantes) ils ont aussi retrouvé l'amer goût de la défaite, piégés par une équipe brestoise qui a su profiter de ses maladresses (main de Kamara dans la surface) et de son incapacité à reprendre le contrôle d'un match qui lui tendait les bras.

Au classement, l'OM reste 2e (29 pts, un match en moins) avant les neuf autres matches de la 17e journée de Ligue 1. Mais il peut être dépassé d'ici dimanche soir par Rennes, Nice et Lens. De son côté, le Stade Brestois remonte à la 6e place (24 pts), fort d'une série de six victoires consécutives en championnat.

La compo : sans Milik en pointe

Comme il l'avait fait à Nantes mercredi, Jorge Sampaoli s'est volontairement privé d'un attaquant de métier comme Arek Milik, préférant laisser Dimitri Payet en " faux neuf ". Le Réunionnais a parfois permuté avec Mattéo Guendouzi (un peu) et Gerson (beaucoup). Konrad de la Fuente et Amine Harit en ont fait autant sur les ailes. En revanche, l'entraîneur argentin a réinstallé une défense à quatre avec Valentin Rongier à droite, même si l'ancien Nantais avait aussi la charge de repiquer au centre en phases d'attaque. En phase défensive, Bouba Kamara avait pour mission de s'intercaler entre les deux centraux.

Après l'égalisation brestoise, Sampaoli a changé ses ailiers en lançant Pol Lirola et Cengiz Under. Puis il a fait entrer Arek Milik à la place de Bouba Kamara, un choix qui s'est avéré mauvais tant il a désorganisé son équipe.

Brest a opposé un 4-2-3-1 aux lignes rapprochées. La formation de Michel Der Zakarian n'a pas cherché à fermer le jeu, mais elle ne s'est pas non plus découverte après l'ouverture du score olympienne et a constamment subi le jeu jusqu'au penalty (un peu tombé du ciel) donné par Gaël Angoula, l'ancien joueur pro qui a remplacé Antony Gautier (blessé à l'entraînement) au pied levé. Elle a ensuite usé des contres pour estoquer les locaux.

Le jeu : l'OM va de l'avant... et se ramasse

Le doute était permis depuis quelques semaines. Mais après des rencontres plutôt ternes car trop empreintes de sagesse, les Olympiens ont remis le pied sur l'accélérateur depuis leur succès à Nantes (1-0) mercredi. Face à Brest, les Marseillais ont étouffé leurs adversaires pendant un quart d'heure, même si leur pressing tout terrain n'a pas été récompensé au tableau d'affichage (frappe de Gerson sur Bizot, 7e). Ils ont ensuite légèrement desserré l'étau tout en conservant largement la possession du ballon et du terrain.

Mais dominer n'est pas marquer, et encore moins gagner. Les Phocéens ont finalement peu inquiété Marco Bizot, et quand ils l'ont fait, ils ont pêché par manque de réalisme. Comme souvent cette saison, la fin de match a ressemblé à du hourra-football, chaque mauvaise passe marseillaise aboutissant à un contre finistérien.

Le match : l'OM perd le fil après l'égalisation bretonne

Les Marseillais ont confisqué le ballon à leurs adversaires pendant 90 minutes mais ils se sont peu à peu désunis. Ils ont dû attendre la demi-heure de jeu pour ouvrir le score sur un une-deux entre Gerson et Payet. Ils ont été rejoints à l'heure de jeu sur un penalty de Roman Faivre consécutif à une main involontaire de Bouba Kamara dans sa surface.

Suite à l'égalisation bretonne, l'OM a perdu le fil, même si Mattéo Guendouzi a manqué une reprise aux 6 mètres sur un centre de Pol Lirola (64e). Les entrées en jeu de l'Espagnol, mais aussi de Cengiz Under et Arek Milik, devaient apporter plus de danger en attaque. C'est le contraire qui s'est produit, les contres brestois étant de plus en plus tranchants et nombreux. Celui initié et conclu par Franck Honorat, relayé par Jérémy Le Douaron, a fait mouche (71e). Laurent Cardona aurait même pu en convertir un autre (81e).

Les joueurs : Gerson confirme, Payet à l'économie

Symbole de cet OM qui repart vers l'avant, Gerson a signé sa deuxième belle prestation de la saison après celle de Nantes il y a trois jours, et a inscrit un nouveau but. L'international brésilien, très souvent positionné à la pointe de l'attaque, a aussi participé au pressing marseillais, n'hésitant pas à chasser les attaquants brestois jusque devant sa surface de réparation (65e) ou dans leur surface (77e). Mais son regain de forme n'a pas suffi.

Plus curieuse a été l'attitude de Dimitri Payet. Le capitaine marseillais était incertain vendredi. Il a tenu sa place mais a semblé jouer à l'économie, laissant même les coups de pied arrêtés à Amine Harit puis Cengiz Under. Pourtant, c'est encore de lui qu'est venu le danger avec un une-deux parfaitement exécuté avec Gerson sur l'ouverture du score (29e) et deux passes lumineuses pour Lirola et Gerson (59e, 60e, 65e).

Au rayon des déceptions, Amine Harit a fait un début de match prometteur avant de disparaître et Konrad de la Fuente, volontaire, a multiplié les mauvais choix. Les entrants, en dehors peut-être de Lirola, n'ont pas apporté la grinta attendue. Alors que le couloir gauche olympien était ciblé dans les précédentes rencontres par ses adversaires, c'est du côté droit que l'OM a pris le bouillon en contre cette fois. En seconde période, difficile de différencier les prestations individuelles de la prestation collective : tous les joueurs ont perdu leur lucidité et ont accumulé maladresse dans le geste comme dans le placement.

 

Auteur : Michel Garoscio

 

L'OM sur courant alternatif

La défaite des Olympiens contre Brest samedi (1-2) est à l'image de leur saison : brillante et enlevée par moments, puis brouillonne voire agaçante à d'autres.

D'une semaine sur l'autre, le supporter marseillais ne sait plus qui ni quoi critiquer. Après l'OM trop offensif, après l'OM trop défensif, après l'OM trop inconscient, après l'OM trop sage, après l'OM pas assez Milik, après l'OM pas assez " faux neuf ", après l'OM trop Payet, après l'OM pas assez Gerson, après l'OM trop ventilé dans les couloirs, après l'OM trop 4-4-2, la défaite de samedi face à Brest a offert en 90 minutes un condensé de toutes ces remarques contradictoires.

Il y a du vrai à tout cela depuis le début de saison, parfois même dans une même semaine : l'OM vient d'enchaîner en à peine six jours, victoire affligeante (contre Troyes 1-0), succès encourageant (à Nantes 1-0) et défaite improbable.

Parfois même, dans un seul match : alors qu'ils s'acheminaient vers un succès maîtrisé à défaut d'être large, les Marseillais ont été cueillis par Brest et par l'arbitre de la rencontre. En désignant le point de penalty pour une main de Boubacar Kamara dans sa surface, Gaël Angoula a changé le cours de la partie (51e). " Après cela, nous avons manqué d'équilibre et de proximité " a relevé Jorge Sampaoli.

Peu d'occasions nettes, peu de réalisme

Les quarante minutes qui ont suivi ont amené autant d'attaques désordonnées et maladroites marseillaises que de contres brestois. Pour ne rien arranger, l'entrée en jeu d'Arek Milik à la place de Kamara (qui avait certes perdu le fil du match depuis le penalty concédé) a fini de déstabiliser un OM jusque-là organisé en 4-1-4-1 avec Valentin Rongier en latéral droit et Dimitri Payet en faux neuf (70e). Dans la foulée, le Stade Brestois a pris l'avantage sur un beau une-deux entre Honorat et Jérémy Le Douaron (71e).

Avec 74% de possession de balle, l'Olympique de Marseille peut surtout s'en vouloir de ne pas être plus dangereux : il n'a eu que quatre occasions nettes et n'en a converti qu'une. " On a essayé de tuer le match mais on a manqué de précision dans le dernier geste " avoue encore Sampaoli. Avant de basculer dans le n'importe quoi, seul Gerson a su inquiéter Marco Bizot (7e, 29e). Il y a ensuite eu Mattéo Guendouzi (66e) et encore Gerson (77e). De quoi relancer le débat sur la présence d'Arek Milik à la pointe de l'attaque : que le Polonais soit ou non sur le terrain, l'équipe n'est pas plus efficace. Mais son retour en forme est peut-être la seule clé pour réussir une saison jusque-là sinusoïdale.

L'OM, qui n'arrive décidément pas à gérer une rencontre (cf Bordeaux, Lokomotiv Moscou, Lazio Rome à domicile...) est donc toujours à la recherche de la bonne carburation. La bonne nouvelle, c'est qu'il est toujours à la lutte pour le podium en Ligue 1.

Auteur : Gael Biraud

 

-----------------------------------------------

Article de La Provence

du 05 décembre 2021

---------------------------------------------------

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.