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Article om.fr

du 21 décembre 2019

De quoi passer de bonnes fêtes !

 

En s'imposant 3-1 face à Nîmes, l'OM termine son année 2019 en beauté et passera les fêtes sur le podium !

Mandanda forfait

Il était incertain pour cette rencontre, aucun risque n'a été pris : Steve Mandanda était forfait pour affronter Nîmes. Touché à la cheville lors du match à Metz, le portier olympien était remplacé par Yohann Pelé pour affronter les Gardois.

Dans son onze de départ, en plus du gardien de but, deux autres changements ont été effectués : Radonjic, auteur de trois buts lors des quatre derniers matches, était titularisé à la place de Bouna Sarr. Caleta-Car retrouvait sa place en charnière centrale aux côtés d'Alvaro Gonzalez. Boubacar Kamara montait d'un cran au milieu de terrain. André-Villas Boas reconduisait son 4-3-3 habituel.

Payet à l'honneur

En l'absence de Steve Mandanda, Dimitri Payet a récupéré le brassard de capitaine. Le milieu de terrain olympien a également reçu un maillot encadré en l'honneur de son 200e match disputé sous les couleurs olympiennes : c'était la semaine passée face à Metz (1-1). Payet, auteur du troisième but de la rencontre, a été salué par l'ensemble du public marseillais venu en nombre : 59043 spectateurs au total !

L'OM bute sur Bernardoni

Si les deux équipes sont rentrées au vestiaire sur un score nul et vierge, c'est à Paul Bernardoni qu'il faut en vouloir. Le portier nîmois a multiplié les arrêts, six au total en seconde période. Il s'est notamment illustré sur une magnifique tête d'Alvaro. Sur un corner de Payet, Rongier effectuait une volée hors de la surface, mais cette dernière, parfaitement touchée, était sortie par Bernardoni.

L'OM rapidement libéré

L'OM ne pouvait pas mieux entrer dans sa seconde période. Sur l'engagement, les Olympiens se projetaient immédiatement vers l'avant et Benedetto décochait un centre côté droit. Payet se jetait, mais c'est finalement Alakouch, le latéral nîmois, qui poussait le ballon dans ses propres cages. Ce but libérait les Olympiens qui occupaient le camp nîmois la majorité du temps. Six minutes après le premier but, l'arbitre faisait appel au VAR, et annulait le but de Payet, contré par Benedetto signalé hors-jeu.

Après plusieurs tentatives, les Olympiens finissaient par creuser l'écart. Payet débutait un rush, puis trouvait Sanson sur sa droite. Le milieu de terrain olympien voyait sa frappe sortie du pied par Bernardoni. En vrai buteur, Benedetto surgissait au deuxième poteau et inscrivait le deuxième but olympien. Enfin, Dimitri Payet s'offrait le troisième but avant de céder sa place.

Dans les arrêts de jeu, Briancon réduisait la marque pour Nîmes.

Rendez-vous en 2020

C'est la trêve hivernale ! La première partie de saison est déjà terminée et après dix-neuf journées de championnat, l'OM est deuxième au classement avec 38 points (11 victoires, 5 nuls et trois défaites). L'OM démarrera son année 2020 avec un déplacement du côté de Trélissac dans le cadre des 32es de finale de coupe de Franc, dimanche 5 janvier.

Joyeuses fêtes à tous !

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Article de La Provence

du 22 décembre 2019

 

 

Le grand écart

La victoire n'a pas été éclatante contre Nîmes qui a résisté une mi-temps, mais l'OM a encore pris ses distances sur ses poursuivants

Quand on cherchera quels ont été les meilleurs matches de l'OM de cette demi-saison, celui d'hier contre Nîmes n'a guère de chances de figurer sur le podium. Mais le podium, le vrai, l'OM y est plus que jamais fermement installé. Son succès ne restera donc pas dans les mémoires mais les résultats de Lille, Bordeaux, Lyon ou Saint-Étienne ont encore creusé l'écart qui sépare l'équipe d'André Villas-Boas de ces prétendants-là. Sept points d'avance sur Lille, dix sur Monaco, douze sur Lyon et Bordeaux, treize sur Saint-Étienne, il faut se pincer pour le croire !

Il reste Rennes. Difficile vainqueur, mais vainqueur tout de même des Girondins. Les Bretons sont à cinq points et le voyage de l'OM dans l'Ille-et-Vilaine, le 10 janvier, à la reprise, sera une sorte de petit sommet qu'il faudra savoir négocier au mieux pour garder de l'avance, avant les autres déplacements délicats.

Bernardoni a retardé l'échéance

Hier soir, le résultat et ses conséquences ont été des éléments plus satisfaisants que le jeu lui-même. Mais c'est d'une grande importance. Et en dépit d'une première période poussive, de quelques frayeurs, de nombreux recours à la VAR qui ont un peu usé les nerfs et fait crier les Nîmois au scandale pour un choc Alakouch-Caleta Car en fin de première mi-temps, l'OM n'a jamais été mené ni dominé. Juste un peu bousculé à 1-0, avant que Benedetto n'assomme les Crocos.

Alors, c'est vrai, comme cela a plusieurs fois été le cas ces dernières semaines, l'OM n'a pas totalement réussi sa première période. Certes, il a fallu un Bernardoni toujours bien placé pour empêcher les Olympiens d'ouvrir le score. Notamment sur des coups de tête de Benedetto et Alvaro à la faveur de coups de pied arrêtés, de frappes de Rongier et Sanson ou d'une percée d'Amavi. Mais on a noté aussi pas mal de maladresses, l'absence d'un Olympien à la retombée du ballon sur la volée de Rongier repoussée, un peu plus de mal dans les courses balle au pied.

Et puis, on a regretté ces cartons jaunes un peu superflus quand on reçoit le 19e du classement et que l'on devrait dominer en maîtrisant mieux ses nerfs. Or, la fin de première période, avec ce tout droit d'Alakouch dans Caleta Car a failli dégénérer après l'altercation entre Alvaro et Briançon.

L'OM qui avait bien su récupérer des ballons dans le camp nîmois, avait eu du mal à percer la défense gardoise renforcée.

Heureusement, comme face à Bordeaux et même encore plus vite, l'OM est entré immédiatement en action en seconde période en marquant au bout de 30 secondes. Le fait qu'il s'agisse d'un but contre son camp d'Alakouch, qui restait sur un sentiment de frustration, le carton rouge reçu par Bernard Blaquart, se retrouvant en tribune entre Boli et Thauvin, puis le deuxième but olympien ont fini d'éteindre les velléités de Nîmes, qui pourtant, avait su hausser son rythme à 1-0. Mais sans se montrer vraiment dangereux.

Il faudra bien récupérer

Alors, quand Payet, privé d'un but pour un hors-jeu de Benedetto qui avait dévié lui-même le ballon hors de portée de Bernardoni, a enfin trouvé la réussite, le 3-0 a totalement éteint la rébellion, en dépit d'un but de Briançon. Une manière de sauver l'honneur si l'on veut, car celui des Nîmois n'avait pas eu à souffrir de leur résistance pendant une mi-temps. En dépit de leur situation très délicate au classement, ils ne sont pas plus mauvais que leurs rivaux et peuvent encore nourrir des espoirs.

Celui de l'OM résidera désormais dans sa capacité à bien récupérer pendant la trêve pour faire aussi bien au retour. Son grand écart lui autorise bien des rêves...

Par Mario Albano

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United colors of Benedetto

Dans le coup sur le premier but, auteur du deuxième... Hier soir au Vélodrome, c'était "United Colors of Benedetto" !

Le public du Vélodrome lui a réservé une ovation méritée lors de son remplacement par Bouna Sarr, à la 78e minute. Il faut dire que Dario Benedetto n'avait plus marqué dans l'enceinte du boulevard Michelet depuis le... 1er septembre, face à Saint-Étienne (1-0). Le seul but du match ce soir-là, inscrit au terme d'une action collective de toute beauté (l'unique moment de réjouissance d'une rencontre très terne, d'ailleurs). Cela n'avait pas empêché l'Argentin de faire de nouveau trembler les filets par la suite : à Monaco (3-4), deux semaines plus tard, à Amiens (3-1), le 4 octobre, et à Toulouse (0-2), le 24 novembre. Mais il y avait quelque chose d'étonnant dans ce manque d'efficacité du numéro 9 de l'OM dans son fief.

Hier soir, l'ex-attaquant de Boca Juniors a réparé cette anomalie. Après avoir parfaitement joué le coup sur l'ouverture du score (47) en bataillant pour centrer en taclant (le cuir a ensuite été détourné dans les filets par le malheureux Alakouch), "Pipa" a enfin scoré. Là encore, il a dû s'arracher : sa première tentative n'a en effet pas été la bonne puisqu'après intervention de l'assistance vidéo, son but (une déviation sur une frappe lointaine de Payet) a été refusé pour hors-jeu. On jouait alors la 52e minute. Pas de quoi contrarier l'enfant de Berazategui qui n'a pas renoncé. Son heure allait enfin venir un petit quart d'heure plus tard quand, en embuscade, il propulsait le cuir dans la cage des Crocos après une parade de Bernardoni sur un tir de Sanson. Le Sud-Américain exultait, félicité par tous ses partenaires. Sur le banc, André Villas-Boas n'était pas le dernier à manifester sa joie. À l'origine de la venue de l'avant-centre de 29 ans en Europe, le Portugais connaît mieux que quiconque les qualités du bonhomme.

L'Argentin (qui jouait diminué) n'a peut-être pas été le meilleur Olympien hier soir. Son altruisme et sa générosité lui jouent parfois des tours : il pèche fréquemment dans la zone de vérité. Qu'importe, ceci dit, si le chapeau de Santa Claus a atterri sur le crâne de Dimitri Payet, auteur d'une nouvelle prestation de premier plan. Ce n'était pas "Petit Pipa Noël", mais plutôt "United Colors of Benedetto" puisqu'il en a fait voir de toutes les couleurs à l'assistance durant cette ultime sortie de l'année. Par son placement et son jeu à une touche, il a eu le chic d'exaspérer Anthony Briançon, le capitaine gardois. En première période, il a aussi frustré les amoureux de l'OM : à la pause, certains observateurs soulignaient - à juste titre - qu'il n'est pas un "tueur". Certes. Sauf qu'il a pris sa revanche après le repos, faisant tourner l'arrière-garde nîmoise en bourrique. Une sorte de "Crocodile dandy", en somme.

Le Vel' n'est pas encore sa Bombonera mais il pourrait le devenir s'il poursuit à ce rythme après la trêve hivernale. Auteur de sept réalisations depuis qu'il a posé les pieds en Provence, il termine la première partie de championnat dans le costume du meilleur finisseur de l'OM. Ce pourquoi l'état-major phocéen l'a recruté... Sur les conseils d'"AVB", Jacques-Henri Eyraud et Andoni Zubizarreta ne se sont pas trompés. Après Bafétimbi Gomis et Mario Balotelli, la maison bleue et blanche de Frank McCourt tient enfin un attaquant digne de ce nom. Le club marseillais a tellement souffert de l'absence d'un joueur de ce profil en 2017-18 et durant les premiers mois de 2018-19, qu'il y a de quoi être ravi de sa présence en pointe aujourd'hui. Il ne reste désormais plus qu'à attendre le come-back de Thauvin, en février, pour voir ce que leur association donnera. Ça promet !

Par Alexandre Jacquin

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Les Crocos face à leurs limites

Même volontaire, la formation gardoise s'est montrée impuissante et reste à la peine au classement

Cela n'a rien à voir avec une commande de Noël. Hier soir, la liste des mauvais résultats s'est encore allongée dans le camp nîmois. Avec cette nouvelle défaite, l'équipe gardoise en est à douze matches consécutifs sans succès en championnat. Dans l'état actuel de cette formation, on se doutait bien que cette terrible série avait peu de chances de prendre fin au Vélodrome. Cela s'est vérifié avec un certain fatalisme. D'autant plus que ce Nîmes Olympique n'a absolument pas les arguments nécessaires pour véritablement mettre en difficulté un OM aussi solide et homogène.

En toute fin de première mi-temps, le NO a cru, pourtant, être en mesure de contrarier un adversaire encore en demi-teinte à ce moment-là. Mais François Letexier n'a pas jugé illicite l'intervention de Duje Caleta Car sur Sofiane Alakouch, à la limite de la surface de réparation. Le jeune latéral des Crocos aura tout connu, en l'espace de quelques minutes, puisque c'est lui qui a malencontreusement ouvert le score, dès le début de la deuxième période, après avoir été à la lutte avec Dimitri Payet. Nîmes, qui peine tant à répondre en étant mené au score, n'allait jamais se remettre de ce but casquette.

Le NO a accusé le coup. Une fois de plus. Il faudra bien, pourtant, une réaction à la reprise du championnat. À mi-saison, et c'est presque miraculeux, la situation des Gardois n'est pas encore désespérée. Ils ne sont toujours pas véritablement décrochés. Pour eux, le mois de janvier sera crucial. Avec quatre réceptions (dont le match en retard à disputer face à Rennes), il s'agira de négocier au mieux cette période sans doute décisive.

Des efforts partis en fumée

Présent hier au Vélodrome, Reda Hammache, le nouveau responsable du recrutement, a pu encore évaluer les manques au sein d'un effectif très déséquilibré. Son action durant le prochain mercato sera également déterminante. Elle pourrait ainsi avoir une influence majeure au cours de la seconde partie de saison. Hier, le NO a bouclé la phase aller comme il l'avait entamée. Par un revers sec. Dans une configuration tactique assez semblable aussi. Ce type de confrontation, face à un adversaire d'un tel calibre, impliquait la mise en place d'un milieu de terrain hyper-dense. Comme au Parc des Princes (3-0 pour le PSG), en ouverture de la saison, Bernard Blaquart, privé à l'époque d'un vrai spécialiste du poste (en raison d'un mercato tardif) et désormais de Lamine Fomba (blessé depuis trois semaines), avait encore fait appel à Gaëtan Paquiez pour muscler son entrejeu. Le natif de Valréas, habituel défenseur latéral, avait été ainsi repositionné un cran au-dessus, côté droit, Romain Philippoteaux occupant, quant à lui, l'autre couloir. Ces deux pistons avaient également pour mission de partager le travail défensif avec la paire composée de Sidy Sarr et de Théo Valls.

Ce maillage a été à moitié efficace, puisque le NO a donc fini par lâcher prise en seconde mi-temps, après avoir été principalement maintenu en vie par Paul Bernardoni en première période. Le dispositif prôné par le staff induisait forcément une activité constante et ne supportait pas le moindre relâchement ni la plus petite inattention. Même volontaires, appliqués et disciplinés, les Nîmois ont vu leurs efforts partir en fumée. Pour garder la flamme, et conserver suffisamment de hargne et de conviction dans une éprouvante course au maintien, ils vont maintenant devoir ne pas plier sous le poids d'un découragement qui aime tant rôder autour des équipes en grande difficulté.

Par Laurent Blanchard

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