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Article om.net

du 01 septembre 2019

L'OM enchaîne pour son anniversaire

 Grâce à son attaquant Dario Benedetto, l'OM enchaîne une deuxième victoire consécutive. Place à la trêve internationale.

Joyeux anniversaire l'OM

Ce samedi 31 août 2019, l'Olympique de Marseille fêtait son 120e anniversaire. 120 années marquées par de nombreux titres, de nombreuses légendes ayant porté la tunique olympienne, diverses rencontres plus émouvantes les unes que les autres.

À cette occasion, les joueurs marseillais portaient un maillot collector et Djibril Cissé, ancien attaquant olympien, a donné le coup d'envoi fictif de la rencontre.

Ce club a une histoire riche, unique. Alors joyeux anniversaire à notre OM !

Soir de fête

Il n'y a pas que le club qui fêtait son anniversaire ce soir, ses supporters aussi. 25 ans d'existence pour les MTP, 35 pour les Ultras qui ont réalisé un très beau spectacle en tribune en dévoilant de splendides tifos lors de l'entrée des joueurs.

Deux Olympiens ont également été mis en avant à l'occasion d'OM-ASSE, Valère Germain a reçu un cadre en son honneur afin de célébrer son 100e match avec l'OM.

Quant au capitaine marseillais, Steve Mandanda, il disputait, face à Saint-Étienne, sa 400e rencontre sous le maillot bleu et blanc. Il est plus que jamais l'Olympien le plus capé de l'histoire du club.

4-3-3 gagnant

André Villas-Boas n'a pas changé l'équipe qui a gagné. Pour affronter Saint-Étienne, le coach olympien n'a strictement rien modifié dans le onze de départ par rapport à la victoire à Nice. Il a reconduit son 4-3-3 qu'il a mis en place depuis son arrivée. Système gagnant puisque les Olympiens enchaînent une deuxième victoire consécutive et un troisième match sans défaite. Les Olympiens ont rendu une copie sans faute et sans encaisser de but.

Dario Benedetto met le feu

Et de deux pour Dario Benedetto ! Face à Saint-Étienne, l'Argentin a inscrit son deuxième but en Ligue 1 Conforama, quelques jours après avoir ouvert son compteur à Nice. Sur une passe à ras-de-terre millimétrée de Sanson, Benedetto pousse le ballon au fond des filets et permet à l'OM de prendre l'avantage au score. Il inscrit son premier but dans son jardin, l'Orange Vélodrome, qui s'est littéralement enflammé après l'ouverture du score !

L'attaquant olympien s'est procuré une autre très belle occasion en seconde période ou il a pris sa chance de loin mais sa frappe n'a pas trouvé le cadre. Il a été remplacé à la 80e minute de jeu par Florian Thauvin, qui a retrouvé les terrains plus d'un mois après sa blessure à la cheville contractée durant la préparation estivale.

Place à la trêve

Pas de match pendant deux semaines pour les Olympiens en raison de la trêve internationale. Quatre marseillais seront sur le pont avec leur sélection : Strootman (Pays-Bas), Sakai (Japon), Kamara (Équipe de France Espoirs), Lihadji (Équipe de France U18). Avec cette victoire face à Saint-Étienne, les hommes de Villas-Boas comptabilisent 7 points et occupent la 8e place du classement.

Prochain rendez-vous pour Steve Mandanda et ses coéquipiers : dimanche 15 septembre a 21 heures avec un déplacement à Monaco.

 

 

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Article de La Provence

du 02 septembre 2019

 

C'est déjà ça de pris

L'OM a enchaîné un second succès en s'imposant hier face aux Verts. Rassurant même si l'équipe olympienne n'a pas franchement été convaincante dans le jeu

Il est encore bien trop tôt pour tirer des enseignements, qu'ils soient positifs ou négatifs. Après seulement quatre journées, l'OM d'André Villas-Boas est encore en rodage. Difficile de savoir s'il carburera au diesel et sera endurant, ou s'il a déjà enclenché le turbo (ce qui serait tout de même sacrément problématique puisqu'il lui a fallu une demi-heure pour cadrer sa première frappe hier). Toujours est-il que le Vélodrome est passé par tous les états face aux Verts. De la passion et de l'enchantement, après le magnifique but de Dario Benedetto (33), à l'exaspération et au mépris, lorsque Jordan Amavi touchait le ballon ou quand Valère Germain est entré (68), le public du boulevard Michelet a enchaîné les émotions contraires.

La soirée avait en tout cas mal démarré pour les habitués du Vel', qui ont appris, vers 18h30, le départ de Luiz Gustavo, l'un de leurs chouchous, pour Fenerbahçe (lire ci-dessous). Il n'en fallait pas plus pour les contrarier encore après un mercato déjà guère palpitant. Heureusement, les festivités du 25e anniversaire des MTP et du 35e des Ultras ont enjolivé l'atmosphère.

Benedetto déjà dans le tempo

Le scénario du match, aussi, a eu de quoi rassurer les 44 074 spectateurs présents. Impossible d'aller jusqu'à dire qu'ils se sont régalés. Ce serait complètement faux puisqu'ils se sont surtout longtemps ennuyés durant cette rencontre disputée sur un rythme très étrange.

Ils ont même tremblé à plusieurs reprises lorsque les Verts se sont approchés de la cage gardée par Steve Mandanda, lequel leur a fait une sacrée frayeur à la 78e minute en relâchant une frappe lointaine du jeune Zaydou Youssouf. Mais l'OM s'est imposé et c'est bien là l'essentiel. Il aurait été dommage que le premier but de "Pipa" à domicile (après celui inscrit à Nice mercredi) ne soit pas couronné d'un succès. L'Argentin le méritait pour la beauté de son geste : à l'origine et à la conclusion d'une action collective splendide, il s'est appuyé sur Sarr (d'une talonnade géniale), lequel a servi Sanson qui a finalement rendu le cuir sur un plateau à l'ancien attaquant de Boca Juniors (33). Une phase de jeu prometteuse pour la suite de la saison, même si elle fut bien la seule et unique hier...

Avec sept points sur douze possibles depuis l'ouverture du championnat, l'OM a limité la casse. Ce qui ne semblait pas gagné après le camouflet initial contre Reims (0-2, le 10 août). Mais le chantier reste encore colossal pour "AVB", ne serait-ce que sur le plan offensif, son équipe n'ayant cadré que deux tirs (pour neuf tentés).

Il y a du mieux, certes. "Pipa" peut décocher des missiles à n'importe quel moment et ce n'est pas du pipeau, puisqu'il a failli doubler la mise de cette manière à la 54e minute. Autre motif de satisfaction : la sérénité et la solidité affichées par Alvaro dans l'axe de la défense. Il faudra bien évidemment le revoir face à des adversaires plus coriaces, comme les Parisiens et les Lyonnais, mais l'Espagnol a de nombreux arguments à faire valoir. Une petite surprise, tant son recrutement - en prêt avec option d'achat automatique en provenance de Villarreal - avait étonné les observateurs.

Les deux recrues donnent donc satisfaction depuis leurs débuts. Dommage, simplement, qu'il n'y en ait pas d'autres... En ce dernier jour du marché estival des transferts, l'OM a encore besoin de renforts, à tous les niveaux (au milieu, à gauche de la défense et de l'attaque). Mais il est inutile de rêver : la journée sera seulement marquée par l'arrivée du remplaçant de "LG". À Villas-Boas de s'en accommoder. Il le fait plutôt bien pour l'instant.

Par Alexandre Jacquin

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Les supporters n'ont pas arrêté !

Les supporters ont chanté les classiques et dégainé les banderoles, mais l'arbitre n'a pas interrompu le match

L'OM a pu aller au bout de sa victoire contre Saint-Étienne (1-0), hier, sans que l'arbitre Benoît Millot n'interrompe la rencontre en raison des chants présumés homophobes. Signe d'un assouplissement certain de la part de la Ligue de football professionnel et du corps arbitral, en dépit des volontés politiques. Samedi, déjà, en dépit de nombreuses banderoles ici et là, aucun match n'avait été stoppé. Idem hier.

Diffusée en prime time sur Canal +, l'affiche entre l'OM et l'ASSE n'avait pourtant pas encore commencé que les premiers chants sur la LFP (le désormais célèbre "La Ligue, on t'enc...") avaient déjà résonné dans le Vélodrome. Juste avant, les Ultras avaient donné le ton en balançant un sonore "Les Stéphanois, c'est des pédés", repris ensuite, de part et d'autres, par le traditionnel "Il faut tuer ces pédés de Stéphanois". Des chants injurieux, sans aucune doute, très loin du cercle des poètes disparus, mais sans aucun lien avec une quelconque orientation sexuelle. Surtout, ils font partie du répertoire olympien depuis des décennies et ils ont été déclamés, encore et toujours, pour ce classique face à un rival historique. Comme le fameux "Ho Hisse Enculé", à chaque dégagement de Stéphane Ruffier, le portier des Verts. Mais aussi le mythique "Aux Armes" ainsi que tous les autres standards, moins polémiques. Des chants donc, mais pas seulement. Le SW87 a été le premier groupe marseillais à prendre part au concours de banderoles entamé dans la France du foot depuis les premières interruptions de matches.

"La LFP se sert de l'homophobie pour sodomiser nos libertés ! À Paris, vous avez toujours des idées en bois de Boulogne pour nous la mettre ! !", avaient déployé les Gremlins en haut du virage Sud. Les Fanatics et les Dodgers ont quant à eux attendu la 65e pour sortir : "Des fumis contre l'homophobie. On a le droit ?", interrogeaient les "Fana" en allumant quelques torches, alors que leurs voisins sortaient : "Nous sommes seulement Liguophobes". Soucieux de faire passer les messages, les Fanatics n'avaient pas oublié, avant le coup d'envoi, de rappeler aux dirigeants qu'on ne badine pas avec l'OM. "Direction : plus le temps avance, plus tu nous montres ton incompétence", avaient-ils brandi à l'entrée des équipes.

Un moment marqué par la scénographie spectaculaire du MTP, qui fêtait son 25e anniversaire, et du Commando Ultra 84, qui célébrait ses 35 ans. D'un côté, une bâche immense recouvrant le Nord avec l'effigie clownesque du groupe fondé par "Depé" et, de l'autre, un tifo humain avec l'inscription "35" en bleu et blanc pour les pionniers du mouvement ultra en France. Galvanisés par le but de Benedetto (33), les deux groupes, respectivement situés en haut du virage Nord et en bas du Sud, n'en sont pas restés là. Au retour des vestiaires, ils remettaient le couvert avec deux animations superbes : mouvante chez les MTP et en 3D pour le CU84 avec le trophée de la Ligue des champions, le logo de l'OM, le blason du groupe (la tête de mort), un ballon et une chope de bière et des milliers de drapeaux agités en arrière-plan.

"La répression change les stades, mais pas notre mentalité", concluaient dans les derniers instants les doyens du CU, en craquant une centaine de fumigènes pour répondre aux torches du MTP. C'était l'hystérie collective, et sans contestation la meilleure ambiance de ce début de saison en Ligue 1.

Par Jean-Claude Leblois

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