OM1899.com

.Article de om.net

du 08 mars 2018

 

Ballottage favorable pour les Olympiens

 En s'imposant 3-1, l'OM remporte la première manche face à l'Athletic. Les Olympiens ont pris une option avant d'aller à San Mames dans une semaine.

Piégés il y a deux ans par le redoutable Aduriz, auteur d'un but venu d'une autre planète, les Olympiens débutaient cette rencontre de la meilleure des manières en ouvrant le score dans la foulée de l'engagement grâce à Florian Thauvin qui, à lui seul, déséquilibrait la défense basque avant de servir Ocampos, esseulé au deuxième poteau et qui n'avait plus qu'à piéger Herrerin (1re) d'un geste habile.

Déstabilisée par cette entame parfaite, l'équipe basque semblait perdue. Au point de se faire surprendre à plusieurs reprises malgré l'arrêt de Mandanda sur un essai à bout portant d'Aduriz (6e). Surprendre tout d'abord par Dimitri Payet qui trompait Herrerin (14e) d'une frappe puissante et imparable donnant ainsi un avantage de deux buts à son équipe (2-0). Puis quand Valère Germain, par deux fois (17e et 18e), forçait ce même Herrerin à s'employer pour sauver son équipe d'un naufrage.

Rien ne paraissait pouvoir remettre en cause la supériorité olympienne aux dépens d'un adversaire qui ne fallait tout de même pas enterrer trop tôt.

Bien aidé par un arbitrage approximatif, Aduriz voyait Rami détourner son tir le bras droit collé au corps. Pourtant, monsieur Jorge Sousa revenait finalement sur sa décision pour accorder un pénalty injuste et injustifié aux Basques. Une occasion inespérée de revenir dans le match pour ce même Aduriz (2-1, 47e) qui surprenait Mandanda.

Ce but inscrit à l'extérieur était une offrande de monsieur Sousa pour cette équipe basque qui n'en demandait pas tant, juste avant la mi-temps.

Il fallait espérer que ce contretemps n'enraye pas la belle mécanique olympienne. Que l'OM ne se laisse pas entraîner dans un faux rythme. D'autant que le début de deuxième période était plus équilibré jusqu'à ce que ce mouvement côté droit, le côté fort de l'OM ce jeudi soir, action conduite par l'étincelant capitaine Dimitri Payet qui se terminait par une tentative rageuse et concluante de ce combattant de tous les instants Lucas Ocampos (57e) auteur de son deuxième but de la soirée pour un avantage justifié (3-1).

La soirée aurait pu être idéale si Flo Thauvin, dans un grand soir, n'était pas contraint de quitter le terrain sur civière (63e) en raison d'une douleur à la cheville. Au fil des minutes, le scénario ne révélait pas de mauvaises surprises, bien au contraire. Clinton Njie (62e) et Max Lopez (70e) auraient pu augmenter l'avantage de son équipe mais la plus belle opportunité était pour l'intenable Ocampos idéalement servi par Payet (83e), mais sa frappe était détournée par un défenseur revenu miraculeusement alors qu'Herrerin était battu. Rudi Garcia effectuait un dernier changement avec l'entrée en jeu de Bouna Sarr au profit de Max Lopez très bon face à cette équipe espagnole notamment par sa technique en mouvement.

L'OM a pris une option grâce à un match sérieux et appliqué. Cet avantage de deux buts (3-1) se présente comme un sérieux argument avant d'aller à San Mames dans une semaine où il faudra être costaud.

 

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Article de laprovence.com

du 08 mars 2018

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Un doublé d'Ocampos, un but de Payet : face à Bilbao, l'OM

a pris une option pour la qualification en quarts de finale

Grâce à un doublé de Lucas Ocampos et une réalisation de Dimitri Payet, l'OM est en ballotage favorable lors de ce 8e de finale de Ligue Europa avant le match retour à San Mamés

Le match : l'OM a (presque) reproduit la prestation de Braga

44 secondes de jeu, Lucas Ocampos ouvre le score sur la pelouse du Vélodrome face à Bilbao. L'OM a réalisé une entame de match exemplaire ce jeudi soir en 8e de finale aller de la Ligue Europa. Servi par Florian Thauvin, l'Argentin a parfaitement piqué son ballon par-dessus le gardien de l'Athletic Bilbao, Herrerin. Seulement treize minutes plus tard, le capitaine olympien Dimitri Payet a profité d'un mauvais renvoi d'Etxeita pour fusiller la gardien basque d'une reprise en demi-volée dans la surface de réparation de Bilbao (2-0, 14e). Mais, juste avant la pause, Jorge Sousa, l'arbitre portugais de la rencontre, a décidé de siffler un penalty pour une faute de main d'Adil Rami dans la surface de réparation de l'OM. Sauf que le défenseur central olympien avait bel et bien la main collée au corps. Une décision injuste donc. Aritz Aduriz, le serial buteur de la formation basque, n'a alors pas tremblé et a ajusté Steve Mandanda d'une "mini" dans l'axe du but (2-1, 45+2e).

Au retour des vestiaires, les Olympiens n'ont rien lâché et se sont montrés toujours aussi dominateurs. Une emprise qui s'est matérialisée par un troisième but. À la réception d'un centre de Dimitri Payet, Lucas Ocampos a coupé la trajectoire et peut s'estimer heureux du raté d'Herrerin, le gardien de Bilbao (3-1, 58e). Avec ce succès, l'OM prend une option pour la qualification avant le retour dans la cathédrale de San Mamés. Seul bémol, la blessure de Florian Thauvin. Mais fort heureusement, ce n'est qu'une contusion. Plus de peur que de mal.

Le joueur : Dimitri Payet

Au four et au moulin, le capitaine olympien a élevé son niveau de jeu ce jeudi soir face aux Basques de l'Athletic Bilbao. Le Réunionnais a inscrit son premier but en coupe d'Europe sous les couleurs de l'OM, auteur d'une superbe reprise en demi-volée dans la surface de réparation de Bilbao. Rayonnant dans l'entrejeu et très actif, le capitaine olympien a livré une prestation XXL. Du très bon Payet.

La question : après son succès 3-1 à l'aller, l'OM va-t-il se qualifier pour les quarts de finale ?

Une victoire 3-1 à domicile, c'est un très bon résultat pour l'OM. Mais ce but (injuste) de l'Athletic Bilbao laisse du suspense en vue du match retour jeudi prochain dans la cathédrale de San Mamés. Alors les Olympiens arriveront-ils à se qualifier pour les quarts de finale ?

La décla : "Mettre le bus au retour, ça serait la pire des idées" (Payet)

Auteur d'un très joli but et d'un match accompli ce jeudi soir au Vélodrome (victoire 3-1 de l'OM face à Bilbao en huitièmes de finale aller de la Ligue Europa), Dimitri Payet ne veut pas s'enflammer avant le match retour, qui aura lieu dans une semaine à San Mamés. "3-0, c'est mieux ! Mais malheureusement, on a encore vu une erreur d'arbitrage ce soir. Après, on a eu des occasions pour mettre le quatrième. Dans l'ensemble, on mérite cette victoire. On part avec une avance pour le match retour mais il faudra finir le travail. Il faudra jouer pour aller gagner. Partir pour mettre le bus devant le but, ça serait la pire des idées..."

Le chiffre : 3

Comme le nombre de buts de Lucas Ocampos en 7 matches de Ligue Europa cette saison. Ce jeudi soir, l'Argentin s'est offert un doublé qui permet à l'OM d'être en bonne posture avant le match retour à San Mamés.

Pierre-Antoine Trossero

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 Article de La Provence

du 09 mars 2018

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 L'OM fait sa pelote

Les Olympiens ont enflammé le stade, et marqué trois buts, mais celui encaissé injustement laisse planer le suspense pour le retour

Dans une semaine à San Mamés, ça promet... L'Athletic Bilbao, surclassé hier au Vélodrome, mettra sûrement tout son amour-propre dans sa tentative de "remontada" (désolé, on ne connaît pas le mot en basque). Et on en a vu de plus difficiles à réussir entre des clubs espagnols et français, qui ont marché...

Méfiance donc. On l'a vu avec le SC Braga : une équipe largement dominée à Marseille peut se révéler sous un autre jour sur sa pelouse, surtout si elle doit accomplir un exploit pour se qualifier. Et l'OM sera forcément partagé entre sa volonté de jouer pour garder le ballon loin de ses propres buts et la nécessité de conserver son avantage. Deux buts d'avance, c'est bien mais pas suffisant pour être sûr de son fait. C'est surtout très mal payé pour l'OM qui aurait dû sortir de là avec un 4-0 confortable.

Il y a évidemment de grosses satisfactions à retenir de ce vrai match européen dans une ambiance enfin digne de l'événement. Et notamment la capacité de cette équipe à se régénérer après une mauvaise passe. Au bout de 47 secondes, elle menait 1-0, au bout de 13 minutes, 2-0. Un tel début, ça aide, ça stimule et ça appuie là où ça fait mal chez un adversaire incroyablement fébrile et maladroit, qui, après un tel match, ne méritait pas d'avoir encore sa chance au retour.

Un penalty qui change tout

D'abord parce que le matraquage de Florian Thauvin qui a fini par payer, avec sa sortie sur blessure, était malsain. Ensuite parce que le but basque, qui change tout dans l'appréciation du résultat et son influence sur la qualification, procède d'un déni de justice et d'une erreur d'appréciation d'un quintette arbitral ou du moins d'un duo (central et assistant de surface) qui a eu le culot de considérer comme volontaire le choc du bras d'Adil Rami avec un ballon auquel il avait tourné le dos en serrant son bras contre son corps. Fort heureusement, Lucas Ocampos a ajouté un troisième but, mais à la pause, le 2-1 était injuste. Car à l'ouverture du score de l'Argentin après un une-deux Thauvin-Lopez et à l'exploit technique de Dimitri Payet (contrôle de la poitrine, frappe enchaînée sous la barre), auraient dû venir se greffer d'autres buts.

Ocampos tout près du triplé

Etxeita, déjà auteur de la passe décisive pour Payet, en offrit une à Germain, en retrait, mais comme sur celle de Payet, bien volontaire cette fois-ci, l'avant-centre olympien échoua deux fois sur Herrerin à qui l'Athletic doit une fière chandelle. Comme l'OM avait pu remercier Mandanda sur un duel gagné avec Aduriz.

Mais s'il fallait une preuve que les joueurs basques eux aussi ont du caractère, c'est Etxeita, lui si malhabile, qui aura finalement empêché l'OM de marquer son quatrième but en se jetant à corps perdu et en sortant d'une bicyclette une tentative en piqué d'Ocampos qui aurait pu se payer un triplé. Ce qui, après la pichenette de la première minute et la reprise décroisée du 3-1 à l'heure de jeu, en aurait fait un héros quasi parfait. Ce qui serait d'ailleurs advenu aussi à Valère Germain si, à ses deux échecs devant Herrerin, n'était venue s'ajouter une jolie reprise de la tête trop croisée, sur un coup franc de l'intenable Payet. On regrettera aussi cette finition manquante chez un Njie toujours empoisonnant pour l'adversaire lorsqu'il entre en cours de jeu.

Oui, le bonheur était presque parfait. Mais entre 3-1 et 3-0 ou 4-0, le "presque" pèse lourd pour un OM qui a fait sa pelote mais sans être déjà au chaud...

Auteur : Mario Albano

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La décision qui change tout

Un but, deux avertissements et une manche retour plus indécise qu'on ne l'imaginait après une première période maîtrisée par l'OM, inscrivant deux buts et ratant deux occasions magnifiques de tuer le suspense par Valère Germain. Au lieu de ça, les hommes de Rudi Garcia sont restés sous la menace de l'Athletic Bilbao et... d'une décision insensée du corps arbitral portugais.

Rembobinons cette scène surréaliste aux conséquences encore insoupçonnées : le temps additionnel défilait à mesure que la pause approchait. Les Basques développaient une belle action dans le couloir gauche marseillais ouvert aux quatre vents, hier. Le centre parvenait jusqu'à Aritz Aduriz après avoir ricoché sur la cuisse gauche d'Adil Rami.

L'artilleur basque allumait une mèche contrée par le Varois ayant donné son corps à la science en le mettant en opposition. Pas de doute pour Jorge Sousa : corner.

Estimant que l'Olympien avait touché le ballon de la main ou plutôt du coude, plusieurs joueurs de l'Athletic se sont rués vers l'arbitre de surface pour réclamer un penalty. Sous la pression et après moult palabres, ce dernier a cédé et incité le principal officiel, qui n'a jamais pris part au moindre tournoi majeur depuis le début de sa carrière, à changer de décision. Penalty ! Rami a vu jaune a posteriori, sanctionné de manière extrêmement sévère alors qu'il était en train de se retourner, le bras collé à son corps sans aucune intentionnalité de jouer les handballeurs. La vidéo aurait sans doute permis d'éclaircir la situation, de donner raison aux Olympiens et d'éclairer la lanterne de M. Sousa et ses assesseurs, à côté de leur sujet.

On revient toujours à ce fameux but inscrit à l'extérieur qui fait tant douter

Une bronca assourdissante, plus entendue en ces terres depuis un petit moment, a précédé la sentence exécutée par Aduriz. Ce dernier, qui en a vu d'autres au cours de son long parcours, n'a pas tremblé et a battu Mandanda d'une frappe en rupture. Ce but, qui permettait à Bilbao de minimiser les dégâts en revenant miraculeusement à 2-1, n'avait pas fini de causer des dégâts dans les rangs olympiens et pas seulement en vue du retour et de la qualification pour les quarts de finale. Alors que la mi-temps était sifflée, le capitaine Dimitri Payet accompagné par Luiz Gustavo et Rolando s'en allait demander des comptes aux arbitres. De manière un peu trop véhémente aux yeux de ces derniers puisque le Réunionnais écopait également d'une biscotte et pestait jusque dans le couloir conduisant au vestiaire. Le flegmatique Hiroki Sakai essayait de calmer les ardeurs de ses partenaires, tandis que Garcia prenait le relais pour manifester son incompréhension et son agacement.

Heureusement, cette décision incompréhensible ne faisait pas sortir les Olympiens de leur 8e de finale et ils prenaient un peu plus leurs aises peu avant l'heure de jeu, encore grâce à Ocampos. Mais entre 3-1 ou 3-0, ce n'est pas exactement la même chose pour une joute européenne disputée en matches aller-retour. Dans six jours, une victoire 2-0 de Bilbao "suffira" pour éjecter l'OM du grand huit.

On revient toujours à ce fameux but inscrit à l'extérieur qui fait tant douter, même chez les plus anciens...

Auteur : Fabrice LAMPERTI

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