OM1899.com

.Article de om.net

du 07 décembre 2017

 

L'aventure continue

 

L'OM s'est qualifié pour les 16es de finale d'Europa League en faisant match nul, 0-0, à domicile face au leader du groupe I.

Afin de poursuivre l'aventure européenne, l'OM devait au moins faire match nul face à une formation de Salzburg déjà qualifiée et certaine de terminer en tête du groupe I. Mais il est ô combien difficile de jouer le match nul, Rudi Garcia a donc aligné une équipe pour gagner avec cinq changements par rapport au match nul obtenu dimanche dernier à la Mosson : Sarr, Rolando, Lopez, Ocampos et Njie remplacent, Amavi, suspendu, Abdennour, Thauvin, Payet et Germain.

La première période est marquée par un déchet technique trop important pour véritablement se montrer dangereux sur les buts gardés par Walke. Les passes n'arrivent pas toujours à destination, les centres ne trouvent pas forcément preneur, les coups de pied arrêtés sont parfois mal négociés. Pourtant, l'OM est l'équipe qui paraît la plus à l'aise sur la pelouse. Le pressing est solide, les ballons sont rapidement récupérés, souvent assez haut sur le terrain et la défense est intraitable. Il n'y a qu'à voir le nombre de tirs subis par Mandanda pour s'en convaincre : 3 frappes, dont 2 bloquées par la défense et une non-cadrée. Pour les hommes en blanc, c'est un peu mieux mais les tirs n'ont jamais accroché le cadre durant les 45 premières minutes. Zambo Anguissa, Sanson et Ocampos ont eu les opportunités les plus franches sans parvenir à cadrer...

Le premier tir cadré intervient dès la reprise de la seconde période avec Gulbrandsen qui cherchait le premier poteau du portier marseillais qui veille au grain. Dans la foulée, l'OM accroche aussi enfin le cadre par Lopez dont la demi-volée lointaine a failli surprendre Walke. Ces deux actions ont libéré les esprits des 22 acteurs mais surtout des Olympiens. Ils ont essayé de mieux se trouver et de combiner en une touche de balle. Ocampos et Njie se gênent et ne peuvent reprendre à ballon tout près du but. Sarr, bien décalé sur la droite par Sanson, contraint Walke à effectuer une belle parade. Comme celle de Mandanda sur un coup franc de Berisha tiré directement, au terme d'un temps fort autrichien qui n'a pas duré, notamment grâce à l'apport de Payet, entré à la place de Sanson. Sarr s'offrait un joli raid dans la surface adverse avec un grand pont et une accélération mais son centre à ras de terre était capté par le gardien de Salzburg. Germain était lancé dans l'arène pour apporter plus de mouvement. Il s'illustrait sur un bon ballon en profondeur de Payet mais son tir était dévié par Walke.

Le nul suffisait aux Olympiens pour décrocher le billet pour la suite de l'Europa League. Ils n'ont pas pu gagner cette rencontre, alors ils ne l'ont pas perdu, sans prendre de but. Les 23865 spectateurs de l'Orange Vélodrome auraient aimé voir l'OM s'imposer mais l'essentiel est là : grâce à ce point, le club marseillais conserve sa deuxième place du groupe I. Il sera bien présent au tirage au sort, lundi prochain, et sera également là pour les 16es de finale au mois de février 2018. L'aventure continue...

Auteur : Frédéric Rostain

 

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Article de laprovence.com

du 03 décembre 2017

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Pour se qualifier, l'OM a quand même tremblé

Avec le match nul obtenu contre Salzbourg au Vélodrome (0-0), les Olympiens accèdent aux 16es de finale de la Ligue Europa. Pas de quoi pavoiser

Ouf ! L'OM accède aux 16es de finale de la Ligue Europa. Avec huit points, les hommes de Rudi Garcia se classent à la deuxième place du groupe I, derrière Salzbourg. Ouf, car l'OM a passé une grande partie de la soirée sous pression.

Dans le jeu, les Olympiens ont été orphelins de Thauvin, blessé au mollet. Ils ont eu toutes les peines du monde à se créer des occasions et ont gâché leurs quelques bonnes opportunités, à l'image d'Anguissa (6e) puis Sanson (13e) qui ont manqué le cadre sur des tirs à l'entrée des seize mètres adverses. Ce sont justement les trop rares illuminations de l'ex-montpelliérain qui ont permis à Njie de récupérer quelques ballons exploitables. Car le Camerounais a surtout passé son temps à courir après les longs ballons. Et dans l'autre rencontre, Konyaspor n'a pas tardé à ouvrir le score à Guimaraes. À cet instant, un but de Salzbourg aurait éliminé l'OM. Ouf, celui-ci n'est jamais venu. Mais alors que Njie ne parvenait pas à ouvrir le score après avoir éliminé deux adversaires (40e), le Vélodrome n'était pas serein au moment où les 22 acteurs rejoignaient les vestiaires.

Des gros au menu des seizièmes

Au tout début de la seconde période, Maxime Lopez offrait la seule étincelle de cette rencontre d'une demi-volée des trente mètres qui prenait la direction du petit filet de Walke mais le portier de Salzbourg s'employait pour la détourner en corner. À l'heure de jeu, Hwang interceptait un ballon au milieu de terrain et filait seul au but mais sa mauvaise conduite de balle permettait à Rolando de revenir. Ouf. Pour relancer son équipe, Rudi Garcia décidait de lancer Payet à la place de Sanson puis Germain, en lieu et place de Njie. Finalement, le gros ouf venait du Portugal où Guimaraes égalisait à un quart d'heure du terme, offrant à l'OM le luxe de pouvoir s'incliner sans perdre sa deuxième placé. Un énième raté de Germain en face à face avec Walke (83e) scellait le score de la rencontre.

L'OM n'a certes pas fait le spectacle contre Salzbourg mais l'essentiel était ailleurs, ce jeudi soir. Il faudra toutefois réhausser le niveau de jeu pour prétendre à une place en huitièmes de finale. Quelques monstres hantent en effet le chapeau 1 dans lequel sera tiré le futur adversaire des Olympiens, lors du tirage au sort de lundi. Arsenal, l'Atlético Madrid ou encore le Milan AC pourraient être au menu.

Auteur : Benoit Vinstock

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 Article de La Provence

du 08 décembre 2017

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Les Olympiens n'ont pas de quoi être fiers

Àjamais les premiers. Au fil des années, la fameuse formule a quasiment supplanté la devise "Droit au but". En soulevant la mythique coupe aux grandes oreilles le 26 mai 1993 à Munich, l'OM est entré dans la légende. Depuis, aucun club français n'est parvenu à imiter le pionnier marseillais en Ligue des champions. Voilà pour la courte parenthèse de fierté. Il en fallait bien une...

En effet, ce n'est pas le piteux spectacle proposé cette saison par l'équipe de Rudi Garcia en Ligue Europa qui va permettre aux défenseurs de la cause olympienne de bomber le torse. Même les plus indulgents des fidèles auront en effet de quoi redire. Aux purges des cinq premières journées a succédé un sixième match au moins aussi mauvais.

Soporifique, ennuyeuse, léthargique : les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la prestation de Luiz Gustavo et de ses camarades hier soir dans un Orange Vélodrome aux deux tiers vide (lire aussi en page suivante). Et il s'en est fallu de peu pour que l'enceinte du boulevard Michelet soit subitement rebaptisée "Orage Vélodrome".

Le minimum syndical

En ne parvenant pas à marquer et en s'exposant donc aux contre-offensives autrichiennes, notamment en fin de partie, la bande à Mandanda est passée près de la douche glaciale. Vu le bon parcours de l'OM en Ligue 1 (Payet et ses partenaires sont 4es à égalité de points avec Lyon et Monaco), une élimination aussi prématurée n'aurait pas provoqué une tempête au sein de la maison bleue et blanche, mais cela aurait tout de même fait tache. Heureusement, l'escouade provençale est donc qualifiée, grâce à un nul encore une fois très décevant. Comme l'avait été celui à Konya (1-1) il y a deux semaines. Et on ne parle même pas des deux défaites à Salzbourg (1-0, le 28 septembre) et Guimaraes (1-0, le 2 novembre).

L'Europe fait pourtant partie de l'ADN de l'Olympique de Marseille. Le hic, c'est que ceux qui portent le maillot de l'institution phocéenne n'ont pas l'air de l'avoir franchement compris. D'autant qu'il est impossible de penser qu'ils ont craqué sous la pression : le cumul des affluences des trois matches de poules à domicile (soit un total d'à peine... 45873 spectateurs !) n'est même pas égal à la capacité totale du stade (67 394).

Et que dire du niveau de leurs adversaires ? Qu'ils seraient calés dans le ventre mou de la Ligue 1, peut-être. Et encore... Ces dernières semaines, les fidèles de l'OM ont presque eu l'impression de revivre la campagne de 2015-16, où l'escadron de Michel s'était retrouvé face à Groningue, Liberec et Braga.

On tourne la page et on oublie le contenu. C'est le mieux à faire pour cet OM qui sera donc présent en 16es de finale au mois de février 2018. Après tout, c'était l'objectif et il est donc rempli. Sauf que c'était aussi le cas il y a deux ans et que le champion d'Europe avait très vite été sorti par Bilbao (après avoir perdu 0-1 à l'aller au Vel'). Il serait donc judicieux d'éviter le copier-coller jusqu'au bout.

Le tirage au sort, lundi, sera en tout cas scruté avec attention. Mais avant cela, un autre match important se profile : la réception de l'AS Saint-Étienne, ce dimanche (21 h). Retrouvera-t-on alors la formation ultra-déterminée qui s'est imposée à Nice (2-4, le 1er octobre) et a tenu tête au PSG (2-2, le 22 octobre) ? L'équipe conquérante qui a giflé Caen (5-0, le 5 novembre) et Metz (0-3, le 29 novembre) ? Ou le onze fantomatique qui a peiné jusqu'à la dernière seconde pour arracher son billet pour la phase finale de la C3 dans un groupe franchement abordable ?

C'est la grande question.

Auteur : Alexandre Jacquin

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Retiens l'ennui...

Bon, allez, on veut bien : lundi au moment du tirage, il y aura certes des têtes de série (le premier de chaque groupe et les quatre meilleurs troisièmes issus de la Ligue des champions) (voir en page 37) mais les autres ne seront pas pour autant des têtes à couper.

"Quoi ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?" Non, pas la peine, ils auront tous des gueules de qualifiés. Même si, excuse-moi partenaire, la rencontre d'hier soir, mon vieux, elle était pas "terrible". L'important aura été de ne pas finir "dans la poussière et les bras en croix", ce qui, jusqu'au bout ou presque, pendait au nez de l'OM.

Mais c'est récurrent dans cette compétition, où l'OM, il y a cinq ans, avait fini par une défaite à Limassol et avait accompli il y a deux ans un parcours tout aussi chaotique que cette année. Groningue, Braga, Liberec, Konyaspor, Guimaraes, Salzbourg : même combat. Avant chaque match, il est question de motivation, de sérieux, de professionnalisme, d'envie et de nécessité de gagner et ce ne sont pas des mensonges. Mais ensuite, la réalité rattrape tout le monde : ce n'est jamais "Retiens la Nuit", mais "Retiens l'ennui".

Alors, quand des équipes du calibre de Fenerbahçe ou Moenchengladbach viennent, ça met du piquant et l'OM en est victime, quand les adversaires sont plus exotiques, on a "l'aventure, c'est l'aventure", de l'improvisation au moment d'attaquer, de construire. Enfin, en moins drôle...

Souvenirs, souvenirs...

Pourquoi les clubs français ne font-ils pas carrière dans cette Ligue Europa, pas plus que naguère en Coupe de l'UEFA, à de rares exceptions près (deux finales pour l'OM en 1999 et 2004, une pour Bordeaux en 1996, une pour Bastia en 1978). Jadis parce qu'ils n'avaient pas le niveau. Aujourd'hui, parce que cette épreuve n'est pas toujours abordée dans les meilleures conditions.

On peut reprocher aux entraîneurs des clubs français d'affaiblir leur équipe sur la scène européenne en réservant leur meilleur onze pour le championnat. Afin de se qualifier de nouveau en Ligue Europa et de devoir gérer encore ce calendrier avec match le jeudi et match le dimanche, alourdi pour les meilleurs par le calendrier des équipes nationales quand ils ont beaucoup d'internationaux.

Pourquoi ne pas aider encore un peu les qualifiés français en les faisant jouer le lundi quand c'est possible (ça ne le sera pas ce week-end) ou répondre à leurs demandes comme celle, récente de l'OM, de jouer plus tôt dimanche dernier à Montpellier ?

Répondre à ces demandes, donner un coup de pouce, ça pourrait - peut-être, mais pas sûr - leur donner un allant supplémentaire et proposer ainsi un spectacle plus enthousiasmant. Ainsi, on ne verrait pas le Vélodrome aux deux-tiers vide à chaque match européen, alors que ce devrait être la fête. Pour "allumer le feu", donner envie d'aller au stade (ceux qui y étaient ont bien fait du bruit, chapeau...), il faut tenter quelque chose. Sinon, une grande soirée en Ligue Europa, ça restera "souvenirs, souvenirs"...

Auteur : Mario Albano

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Rudi Garcia : "On mérite de se qualifier"

Après la qualification de son équipe, grâce à son match nul à domicile hier face à Salzbourg (0-0), l'entraîneur olympien s'est montré satisfait du visage montré par son équipe.

Vous ne retenez que la qualification ?

Rudi Garcia : Non, on retient qu'on a fait un match sérieux, solide, contre une équipe qui pouvait se lâcher, attaquer comme elle voulait, presser. Ceux qui disaient qu'ils viendraient en touristes ont pu voir qu'ils avaient mis leur équipe-type. Ils méritent d'être premiers du groupe, et nous on mérite de se qualifier. Quand bien même le second de chaque poule jouera le premier match à l'extérieur le seizième de finale et certainement contre une grosse équipe, il n'y a pas plus de chance de se qualifier en terminant 1er ou 2e. Tout sera ouvert sur les matches aller-retour.

L'objectif est atteint...

Rudi Garcia : Oui, je suis satisfait. Je vous rappelle que nous n'étions pas en Ligue Europa en début de saison. Il a fallu passer par les tours préliminaires pour y arriver, c'est comme ça en championnat de France. Quand on est entré dans les poules, l'objectif était d'en sortir. On l'a fait. Et sans avoir de blessés. Maintenant, il faut vite récupérer car dimanche il y a un gros match.

En l'absence de Thauvin, l'animation offensive n'est plus la même. Sera-t-il remis pour dimanche ?

Rudi Garcia : On l'espère. Il a fallu être prudent avec lui, on l'a laissé soufflé et on a bien fait. Mais on a surtout manqué de justesse technique et on n'a pas assez frappé au but en première période. On a fait une meilleure deuxième mi-temps, leur gardien a été bon. On a aussi attaqué avec moins de joueurs que d'habitude car nos latéraux et les milieux de terrain ont moins participé au jeu. Quand il suffit de ne pas prendre de but pour se qualifier, c'est logique de ne pas partir la fleur au fusil.

À quoi vous attendez-vous pour le tirage au sort ?

Rudi Garcia : J'en profite pour remercier les 23 000 supporters présents au Vélodrome, même si ça sonnait creux. Il faudra certainement une affiche pour avoir un stade plein, qui pèse sur la rencontre, sur l'arbitrage, sur l'adversaire. (Hier) soir, ce n'était pas possible. Pour le tirage, c'est important d'avoir une affiche. Mais ce sera le cas, forcément. La seule chose que je souhaite, c'est de ne pas aller loin en termes de déplacement. On verra ce que le tirage nous réserve.

Auteur : Jean-Claude Leblois

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