OM1899.com

.Article de om.net

du 18 mars 2018

 

L'OM cale dans un match spectaculaire !

 L'OM est défait par son rival lyonnais 3-2 au bout du suspens en fin de rencontre. Les Olympiens restent 3e du championnat de Ligue 1 désormais à deux points du 4e.

Quel spectacle à l'Orange Vélodrome dans ce choc de la 30e journée de Ligue 1 Conforama. Autant en avant-match ou durant la partie les supporteurs ont pu vivre un premier acte tout feu tout flamme. Avec Intensité, envie et concentration les Marseillais ont débuté de la meilleure des manières ce match si spécial dans la cité phocéenne. 4e minute de jeu Gustavo avec une forme physique retrouvée sort un tacle appuyé sur Ndombele. Le stade s'enflamme, le décor est planté.

C'est désormais au tour d'Amavi de se montrer. Le latéral gauche après un beau mouvement collectif trouve Payet au second poteau. La frappe du Réunionnais s'envole juste au-dessus de la barre transversale lyonnaise (12'). Dans la foulée Lyon invisible durant le premier quart d'heure fait pénétrer le ballon pour la première fois dans la surface olympienne. Mariano réceptionne un centre de Rafael, le natif de République Dominicaine surpris de recevoir le ballon ne peut ajuster Mandanda. L'OM ultra-dominateur dans chaque compartiment du jeu produit un jeu offensif plaisant. Payet lancé parfaitement en profondeur se retrouve en face à face mais Lopes sort victorieux du duel.

Lyon n'a pas la possession de balle et procède en contre. Mandanda en forme international en ce moment sauve les siens. Traoré en position parfaite au point de pénalty a le ballon de l'ouverture du score mais "el fenomeno" claque la chique en corner. Le jeu se rééquilibre un peu mais sur un coup-franc anodin excentré côté gauche l'OM trouve la faille. Le ballon de Payet arrive au second poteau sur la tête de Rami. Le défenseur remise sur son coéquipier Rolando qui propulse le ballon d'un tacle glissé au fond des filets et fait chavirer de bonheur le Vélodrome (31').

Quelques minutes plus tard Mandanda récidive dans ses oeuvres. Le portier olympien sort miraculeusement sur son poteau droit la frappe enroulée de Cornet présent dans la surface (40'). Les Lyonnais sont récompensés contre le cours du jeu deux minutes plus tard. Rami malheureux voit le ballon finir dans ses propres filets après une déviation de Cornet sur un centre de Ndombele. Un partout l'OM aurait mérité mieux à la pause.

Dès le retour du vestiaire la tournure de la rencontre change. Traoré sur son côté gauche tente un numéro de soliste et trouve avec lucidité Aouar plein axe à l'entrée de la surface. Le joueur lyonnais refroidit le Vélodrome d'un petit ballon enroulé imparable (52'). le plan des hommes de Bruno Genesio marche à la perfection. Lyon reprend des couleurs et garde de plus en plus le ballon. Le match descend en intensité il faudra attendre la 84e minute pour voir l'OM égaliser.

Mitroglou entré en jeu à la place de Germain pense délivrer les siens en claquant le ballon du 2-2 dans la cage de Lopes mais Depay en décide autrement. Le Néerlandais éteint littéralement les supporteurs marseillais en fin de rencontre et scelle la victoire lyonnaise. Lyon l'emporte 3-2 dans un match spectaculaire et très tendu. Les Lyonnais reviennent à deux longueurs de l'OM au classement.

Auteur :  Antony Santiago

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Article de laprovence.com

du 18 mars 2018

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Rami et Rolando aux abois, un arbitrage désastreux...

comment l'OM a coulé contre Lyon

Les Olympiens se sont inclinés 2-3 au Vélodrome lors de la 30e journée de Ligue 1. Ils ne comptent plus que 2 points d'avance sur l'OL

Le match : c'était portes ouvertes dans la défense olympienne

En première période, Rami et Rolando ont donné le ton de ce match. Sur un coup franc lointain de Payet, le premier remettait de la tête pour le second qui ouvrait le score. Puis, Rami offrait l'égalisation à Lyon en marquant contre son camp. Au retour des vestiaires, la charnière centrale olympienne a tardé à sortir sur Aouar, lequel a réalisé un geste parfait pour tromper Mandanda et donner l'avantage à son équipe. Entré en jeu quelques instants plus tôt, Mitroglou avait pourtant égalisé à cinq minutes du terme. Mais sur un hors-jeu inexistant sifflé contre le Grec sur la ligne médiane, Mariano a dominé Rami de la tête et remisé sur Depay, laissé libre par Rolando pour finalement crucifier Mandanda et les Olympiens.

Le joueur : Steve Mandanda

Pourtant, "Il Fenomeno" a longtemps repoussé l'échéance. En déviant la tentative de Traoré (28e), puis en détournant celle de Cornet sur son poteau (40e), alors que le score était toujours de 1-0 pour l'OM. En seconde période, Mandanda a également gardé les Olympiens dans la partie en empêchant Traoré d'inscrire le but du 3-1 (70e).

La question : l'OM fait-il un complexe contre les "gros" ?

Trois défaites à Paris (3-0), Monaco (6-1) et Lyon (2-0). Deux nuls contre le PSG et l'ASM au Vélodrome (2-2) et maintenant une défaite contre Lyon. Les Olympiens n'ont toujours pas battu un membre du Top 4 cette saison. Alors l'OM fait-il un complexe ? Au Parc des Princes comme à Louis II, les hommes de Rudi Garcia avaient coulé tactiquement. Mais au Vélodrome, contre Paris comme face à l'OL ce dimanche soir, ils semblaient avoir le match en mains avant de craquer sous la pression.

La décla : Garcia et l'arbitrage : "Ça commence à me saouler"

"On a mal défendu, mais à la fin du match, on se retrouve avec un hors jeu imaginaire, un carton jaune pour Mitroglou et un coup franc contre nous. Donc ça fait beaucoup, j'en ai marre de dire qu'il faut la vidéo, alors on va juste l'attendre pour l'année prochaine. Ça commence à saouler. Quand l'arbitre n'est pas sûr, qu'il garde son drapeau en bas et puis c'est tout. Je pense que le score final aurait dû être un match nul. On était un peu émoussés. La trêve va nous faire du bien. En fin de match, je ne sais pas ce qui a pu se passer. Il y a eu de la provocation, et ce ne doit pas être agréable à entendre. Je ne suis pas inquiet. Il y a eu beaucoup de monde, mais visiblement, il n'y a rien de préjudiciable. Il ne manquerait plus que ça alors qu'on s'est fait voler..."

Le tweet : le geste de la discorde

En fin de match, Marcelo a retiré son maillot pour aller le brandir devant Steve Mandanda et les supporters du Vélodrome. C'est ce qui a déclenché la bagarre générale entre les joueurs qui s'est poursuivie jusque dans les couloirs du Vélodrome.

Le chiffre : 17

Cela faisait 17 matches que l'OM ne s'était plus incliné au Vélodrome, toutes compétitions confondues. La dernière défaite remontait à la 5e journée de Ligue 1, le 10 septembre et la défaite 1-3 contre Rennes.

Auteur : Benoit Vinstock

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 Article de La Provence

du 19 mars 2018

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 Le gros coup de bambou

L'OM, qui pouvait s'estimer heureux d'arracher le nul, a finalement été battu par Lyon, qui revient désormais à deux longueurs dans la course au podium, loin derrière Monaco

Pour la deuxième place, maintenant, ça va être très compliqué. Sept points de retard sur Monaco, à huit journées de la fin, avec un calendrier alourdi par un quart de finale européen, on voit mal l'OM revenir sur l'ASM. Cela ne signifie pas pour autant qu'il faille dire adieu à une qualification directe pour la Ligue des champions. N'oublions pas un détail important : si le vainqueur de la Ligue Europa, qualifié pour la Ligue des champions, l'est déjà par son classement dans son championnat (l'Atlético Madrid ou la Lazio sont pour l'heure dans ce cas), c'est le troisième de Ligue 1 qui va directement en phase de poules.

Cette troisième place revêt donc une importance accrue cette saison et le coup de bambou reçu hier soir peut altérer les chances olympiennes, surtout quand on compare les conséquences de la défaite logique subie hier soir devant l'OL et celles qu'aurait eu une victoire attendue, mais jamais venue. Quand on parle de match à six points, on y est. L'OM victorieux aurait eu huit longueurs d'avance. Battu, il n'en compte plus que deux.

Mandanda a retardé l'échéance

Deux, c'est toujours bien, mais il est certain qu'avec ce succès lyonnais, l'espoir a changé de camp et l'OM devra attendre deux semaines pour gagner de nouveau et essayer de reprendre sa marche en avant. Au vrai, l'équipe olympienne a perdu gros hier soir, notamment en termes de sérénité.

Pourtant, on a cru un moment que les Olympiens allaient rendre à leurs adversaires la monnaie de la pièce du match aller, perdu injustement. Peut-être parce que lorsque Rolando, servi par une remise de Rami, a ouvert le score, c'était à la faveur d'un coup franc de Payet, sorte de justice immanente pour punir une faute de Rafael sur Ocampos, pourtant bien moins grave et spectaculaire que celle du latéral lyonnais quelques minutes plus tôt sur Amavi (tacle les deux pieds décollés) qui aurait dû lui valoir le rouge direct.

Mais surtout parce que l'OM, qui avait eu une seule occasion, par Payet, se montra en réussite. Dans sa surface notamment où, d'abord la maladresse de Mariano Diaz, sur un centre, puis la maestria de Mandanda devant Traoré, a permis à l'OM d'y croire. D'autant que peu après, il s'est envolé pour détourner son poteau un ballon enroulé par Cornet. Mais finalement, avec Ndombelé se jouant de Rolando, puis Rami marquant contre son camp, sous la menace de Cornet, l'égalisation lyonnaise fut logique. Comme, malheureusement, le deuxième but, signé Aouar, d'un tir croisé.

Mitroglou a failli sauver la mise

L'OM aurait tout de même pu s'en sortir, grâce encore à Mandanda déviant en corner une reprise de Traoré, au coeur d'une seconde période où les jambes marseillaises ont longtemps semblé peser bien plus lourd que celles des Lyonnais.

Paradoxalement, Mitroglou, qui semble si souvent être plus lourd que les autres, leur donna de l'oxygène, en profitant d'une passe involontaire de Morel pour égaliser de la tête. Et si M. Buquet ne s'était pas trompé en le sanctionnant d'un hors-jeu alors qu'il était parti de son propre camp, qui sait ce qu'il aurait pu faire.

Petite cause, grands effets : sur le coup franc lyonnais, deux nouveaux duels aériens perdus par la charnière centrale olympienne ont permis à Depay de marquer le but de la victoire lyonnaise, laissant ainsi ce match se terminer dans la confusion totale d'une bagarre générale digne d'un match de PH, au retour des vestiaires.

Auteur : Jean-Claude Leblois

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L'OM toujours petit bras

Les protégés de Rudi Garcia n'ont toujours pas gagné en Ligue 1 contre un membre du top 4

La douche froide. Voire glacée. Si bien que ce matin, Marseille n'est pas la capitale de la gaule. Tous les supporters de l'OM espéraient pourtant un succès contre le rival lyonnais qu'ils aiment tant détester. Idem pour les joueurs et le staff, chauffés à blanc et animés par un esprit de revanche après la défaite du match aller (2-0). Mais ils n'ont finalement pas vu la lumière, ou ils n'ont fait que l'apercevoir, furtivement. Comme ce fut le cas déjà cette saison, contre Paris (2-2) et Monaco (2-2), à domicile. À la différence près que l'OM avait seulement perdu deux points à chaque fois.

Hier, les Olympiens ont donc encaissé leur cinquième défaite de la saison en L1. Et aujourd'hui, la première victoire en championnat contre un membre du top 4 se fait toujours attendre depuis le rachat du club par l'Américain Frank McCourt, en octobre 2016. Une première qui échappe également à Rudi Garcia depuis sa nomination aux manettes de l'OM. Et qui ne doit pas du tout le satisfaire, mais il ne faut pas le dire trop fort...

Trois matches nuls pour Garcia contre les gros depuis son arrivée à l'OM

Samedi, à la veille du choc de la 30e journée, l'entraîneur olympien s'était encore tendu à l'évocation des difficultés marseillaises face aux gros. Comme à chaque fois que le sujet revient sur le tapis à l'approche des grands rendez-vous, ceux qui permettent de remplir le stade. Mais les faits sont là et ils sont têtus : en dix-sept mois à la tête du plus fada des clubs français, hormis un succès arraché en coupe de France après la prolongation, contre cet OL la saison dernière (2-1), le coach olympien n'a signé que trois matches nuls contre les gros (face au PSG, en octobre 2016 et en novembre 2017, et à Monaco, en 2018) pour dix défaites. Avec des statistiques à couper le souffle : 42 buts encaissés pour 15 inscrits en 14 rencontres (dont deux de coupe de France) !

Une carence frustrante qui, si elle rajoute de la pression aux Marseillais, n'obère en rien les chances de l'OM de (re) voir la Ligue des champions dès la saison prochaine en terminant sur le podium, car il est compensé par un parcours remarquable face aux autres équipes du championnat. Mais tout de même : pour assurer aux fidèles leur décharge d'émotions et pour inscrire les souvenirs dans la mémoire collective, il vaut mieux battre Paris ou Lyon que Toulouse ou Metz...

Tout avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices dans l'enceinte du boulevard Michelet. Il fallait voir la descente d'orgasmes des 60 009 supporters olympiens présents au Vélodrome, sur l'ouverture du score signée Rolando (31). "Jorge", "Jorge", "Jorge", jubilait le speaker du Vel', repris en choeur dans un joyeux désordre. Un rugissement de plaisir gâché onze minutes plus tard par l'égalisation lyonnaise, à la faveur d'un csc d'Adil Rami (42).

Comme un symbole, le deuxième but rhodanien, inscrit par Houssem Aouar (52), est intervenu au retour des vestiaires. Dans ce quart d'heure décidément fatal aux Olympiens contre les cadors : cette saison, Fabinho pour l'ASM (50) au Vélodrome, Mariano à Lyon (50), Edinson Cavani (55) et Angel Di Maria (48, en coupe de France) à Paris, avaient déjà marqué à cet instant fatidique de la rencontre (50).

Le public marseillais s'était toutefois remis à y croire avec l'égalisation de Kostas Mitroglou (84). La clameur soulevait à nouveau l'écrin du Vélodrome, avant de retomber comme un soufflé dans un silence assourdissant. Au pire moment : à la 90e, juste avant le coup de sifflet final et le début de bagarre générale. C'était le moment choisi par Memphis pour allumer la climatisation.

Auteur : Fabrice Lamperti

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Le calvaire d'Adil Rami

Malgré sa passe décisive pour Rolando, le défenseur international a raté son match. Une soirée cauchemardesque

Il disputait hier soir son 46e match de la saison et a, par la même occasion, franchi la barre impressionnante des 4000 minutes passées sur la pelouse en compétition officielle (soit presque trois jours entiers). Adil Rami, 32 ans, est donc fatigué, usé. Rien de plus logique. Le hic, c'est qu'il ne se repose jamais. En 2017-18, le défenseur originaire de Fréjus a manqué, en tout et pour tout, trois rencontres : à Monaco, le 27 août (6-1, en Ligue 1) pour une rupture du tendon au niveau du pectoral droit, à Rennes, le 13 décembre (défaite aux tirs au but en coupe de la Ligue - il était resté sur le banc), puis à Épinal, le 23 janvier (victoire 2-0, en coupe de France). Il n'a donc jamais pu souffler comme il aurait dû. La coupure internationale lui fera le plus grand bien...

Dans un Vélodrome quasiment plein (60 009 spectateurs), l'ancien pensionnaire du FC Séville a tiré la langue. Épuisé, pas franchement dans son assiette, il est néanmoins parvenu à donner une passe décisive à Rolando, sur l'ouverture du score olympienne. Bien servi par Payet, auteur d'un coup franc remarquable, l'Azuréen reprenait le cuir de la tête et offrait le but - le premier cette saison - à son compère de l'arrière-garde (32).

On pensait alors - et lui aussi sans doute - que le plus dur était fait. Ce ne fut malheureusement pas le cas. Neuf minutes plus tard, à la suite d'un centre de Ndombele repris par Cornet, le champion de France 2011 (avec le Losc) détournait malencontreusement le ballon dans la cage d'un Mandanda pourtant monstrueux. Le cauchemar ne faisait que commencer...

Après la pause, le calvaire reprenait en effet de plus belle. Attentiste sur le deuxième but des Gones signé Aouar (52), Rami allait encore être impliqué sur celui de la victoire de l'OL inscrit par Depay (90). Le terme d'une soirée noire ? Pas vraiment, puisqu'au coup de sifflet final, il s'est ensuite retrouvé impliqué dans le début de bagarre générale (provoquée par Marcelo et Diakhaby) qui a démarré sur la pelouse, puis s'est poursuivi dans le tunnel menant aux vestiaires du Vélodrome. Il y a des matches, comme ça, qu'il vaut donc mieux oublier.

S'il a sans doute rendu sa plus mauvaise copie de la saison, l'ex-Milanais n'en reste pas moins l'un des éléments clé de cette équipe. Et si l'OM est 3e ce matin (avec seulement deux points d'avance sur l'OL), c'est aussi en grande partie grâce à lui.

Rolando également dépassé

Reste qu'une question se pose : les dirigeants de la maison bleue et blanche n'auraient-ils pas dû engager un défenseur central supplémentaire l'été dernier, voire lors du mercato hivernal ? Le débat fera sans doute rage dans les prochains jours. Ce joueur, censé intégrer la rotation en défense, s'appelle en effet Aymen Abdennour. Mais il ne joue pas, ou peu. Et lorsque Rudi Garcia lui fait confiance, il ne donne pas franchement satisfaction...

Hier, il était même le 19e homme. Voilà pourquoi Adil Rami enchaîne les rencontres. Tout comme Rolando, qui a à peu près vécu le même genre de mauvais rêve : auteur de l'ouverture du score, le Capverdien a été complètement battu par Ndombele sur l'égalisation, avant d'être aussi fautif que son coéquipier sur le deuxième but de l'OL, et d'être complètement dépassé sur le troisième. Bref, lui non plus n'a pas été à la hauteur de ce rendez-vous capital. Espérons maintenant qu'il ne s'agit pas du tournant de la saison...

Auteur : Fabrice Lamperti

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