OM1899.com

.Article de om.net

du 02 février 2018

 

Jeu, set et match pour l'OM !

 Face à la lanterne rouge, les Olympiens ont fait le spectacle à domicile devant leur public. Cependant, alors qu'ils menaient largement et soignaient ainsi leur différence de buts, ils ont encaissé trois buts et s'imposent finalement 6-3.

En accueillant le FC Metz, ce vendredi soir à l'Orange Vélodrome, l'OM débute un nouveau marathon de sept matches. Malgré l'enchaînement des rencontres à venir, le coach olympien Rudi Garcia, décidait de maintenir un onze de départ proche de celui aligné face à Monaco, dimanche dernier, avec pour seul changement, le retour de Zambo Anguissa au côté de Luiz Gustavo.

Les Messins restaient eux sur une belle série avec seulement une défaite en six matches de Ligue 1. Les joueurs de Frédéric Hantz venaient donc à l'Orange Vélodrome avec l'idée de "faire un coup".

Cependant, ce sont les Olympiens les plus dangereux dans les premiers instants du match. Sur la première occasion, Sanson, en déséquilibre, ouvre le score, à la suite d'un une-deux avec Germain (6e). Le meneur de jeu de l'OM est décidément très en vue en ce début de partie. Trois minutes plus tard, il délivre une jolie passe pour Florian Thauvin qui double la mise et met l'OM sur le bon chemin (9e).

Les coéquipiers de Payet dominent largement cette première période. Thauvin tente à nouveau sa "spéciale" du pied gauche (15e). Mandanda offre deux superbes parades aux photographes (27e et 43e). L'OM est peu inquiété et marque même un troisième but par Thauvin après un joli raid de Germain. À la pause, les Olympiens mènent 3 à 0.

Au retour des vestiaires, l'OM revient avec les mêmes intentions : attaquer et marquer. Thauvin se mue cette fois-ci en passeur et délivre un caviar pour Germain qui bat Kawashima (49e). Rien ne semble arrêter les attaquants olympiens, Thauvin, encore lui, se retrouve à la réception d'un splendide centre de Payet et s'offre un triplé (59e).

En fin de match, Mollet réduit le score une première fois (73e). Mitroglou lui emboîte le pas et inscrit le sixième but marseillais (74e) avant que Mollet, une seconde fois, puis Ibrahima Niane ne réduisent la marque en fin de partie (84e, 90e).

À 6-3, la rencontre à des allures de match de tennis. Mais l'OM porte à quinze son nombre de succès en championnat et s'installe à la seconde place de Ligue 1 Conforama. Les Olympiens mettent la pression sur leurs deux rivaux, Lyon et Monaco, qui se rencontreront dimanche en clôture de la 24e journée. Une bonne occasion pour les hommes de Rudi Garcia, bien installés dans leur canapé, de rester à la place de dauphin du leader parisien.

  Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 02 février 2018

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Une première période rêvée, un relâchement en fin de match : l'OM a réalisé un festival offensif contre Metz au Vélodrome (6-3)

Sèchement battus par l'AS Monaco au match aller le 27 août lors de la 4e journée du championnat (6-1), les Les Olympiens ont remporté un succès important dans la course à la deuxième place face aux Messins (6-3). Ils ont inscrit 6 buts mais en ont aussi encaissé trois en seconde période

Le match : une première période à sens unique, 3-3 au retour des vestiaires

Ce premier match du mois de février a été totalement fou. Pour le moins prolifique, cette rencontre d'ouverture de la 24e journée de Ligue 1 s'est soldée par une large victoire de l'OM face à Metz sur un score digne du sport joué avec la petite balle jaune (6-3). D'entrée de jeu, les Olympiens ont pris le dessus. Morgan Sanson, auteur de l'ouverture du score, puis Florian Thauvin - qui a signé un doublé avant la pause - ont permis à l'OM de rentrer aux vestiaires avec un avantage très confortable au tableau d'affichage (3-0).

Dès le début de la deuxième période, les joueurs de Rudi Garcia ont poursuivi leur feu d'artifice offensif. Mais cette fois-ci, les Messins ont également participé à la fête. Valère Germain et Florian Thauvin (13 buts désormais depuis le début de la saison en Ligue 1) ont porté le score à 5-0. Les Olympiens se sont alors relâchés et Mollet en a profité pour signer un doublé. L'attaquant grec, Kostas Mitroglou, a également trouvé le chemin des filets lors de ce feu d'artifice offensif !

Le joueur : Florian Thauvin (9/10)

Il est l'Olympien le plus décisif cette saison en Ligue 1. Auteur d'un triplé ce vendredi soir sur la pelouse du Vélodrome, l'Orléanais affiche des statistiques incroyables à ce stade de la saison. Avec 13 buts et 10 passes décisives, il écrase toute concurrence au sein de la formation de Rudi Garcia. Contre Metz, le milieu de terrain offensif international a - une nouvelle fois - régalé tout le Vélodrome. Il a d'abord placé une reprise de volée imparable entre les jambes de Kawashima (9e) avant de tripler la mise juste avant la pause, opportuniste devant le défenseur messin (44e). Il a conclu son festival avec un but subtil au deuxième poteau (56e). Du "Flotov" à l'état pur !

La question : les trois buts encaissés par l'OM contre Metz sont-ils inquiétants ?

Trois buts encaissés à domicile face à la lanterne rouge du championnat au Vélodrome, cela fait tâche. Au coup de sifflet final, Adil Rami et Dimitri Payet regrettaient ce relâchement coupable en fin de partie. Alors, face à un adversaire qui se dirige tout droit vers la Ligue 2, cela passe. Mais qu'en serait-il face à une grosse cylindrée de la Ligue 1 ? Nul doute que Rudi Garcia n'aura pas apprécier cette fin de match ce vendredi soir au Vélodrome.

La décla : "Très content des applaudissements du public" (Mitroglou)

"C'était un beau match de notre équipe. On a mis six buts, on a pris malheureusement trois buts. Le match était un peu plus compliqué sur la fin. Au niveau de mon entrée, j'étais très content des applaudissements du public. J'ai mis un but et ça va continuer comme ça"

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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 Article de La Provence

du 29 janvier 2018

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A Au presque parfait

L'OM s'est amusé face à Metz (6-3), grimpant à la 2e place. Les motifs de satisfaction sont multiples. Dommage que l'équipe ait encaissé ces deux derniers buts

Rudi Garcia et ses hommes se sont offert un week-end tout doux. Ils vont le voir s'écouler avec la sérénité d'une escouade qui a fait le travail et est solidement ancrée sur les cimes du classement. Hier, ils n'ont fait qu'une bouchée de Metz (6-3), éteignant les velléités de la lanterne rouge qui y a - un peu - cru avant d'être ramenée à la réalité par les arrêts de classe de Steve Mandanda et le sang-froid des attaquants olympiens. Le suspense de cette rencontre ouvrant la 24e journée a failli être tué d'entrée avec deux buts en neuf minutes, les premières, signés Sanson et Thauvin.

Puis l'OM a relâché son étreinte, les Lorrains ont montré le bout de leurs crampons et espéré enrayer l'infernale mécanique marseillaise. Si Monaco y est parvenu, dimanche, en venant gratter un point au Vélodrome (2-2), la marche s'est révélée bien trop haute pour le FCM. Lorsque Payet et ses partenaires ont accéléré dans un Vélodrome durement sanctionné et méchamment dépeuplé (lire en page suivante), ils ont fait voler en éclats la défense adverse, trop tendre et trop passive. Les artistes associés Sanson, Thauvin et Germain s'en sont donné à coeur joie, parvenant même à trouver le chemin des filets après avoir trébuché (Sanson) ou en contrant un renvoi adverse (Thauvin).

Et aussi Une première période rêvée, un relâchement en fin de match : l'OM a réalisé un festival offensif contre Metz au Vélodrome (6-3)

Mitroglou participe au festin !

L'addition est lourde mais logique. Elle aurait pu se révéler plus salée. Garcia l'a bien senti et s'est dit que le moment de relancer un Kostas Mitroglou en perdition était venu. L'énigmatique attaquant grec avait déjà profité d'une autre fessée, face à Caen (5-0) début novembre, pour marquer en championnat. Lui aussi a eu droit à sa part du festin, servi sur un plateau par un Payet altruiste (75). L'attroupement autour de l'ancien canonnier du Benfica n'est pas qu'une simple image pour les photographes. Il souligne le soulagement et l'attachement de tout un groupe à un joueur blessé par les critiques, rongé par l'inefficacité et rattrapé par une maladresse au but chronique. Cette réalisation appelle évidemment confirmation, mais elle pourrait libérer le natif de Kavala. Quant à ce large succès, il recèle bien des vertus : il propulse l'OM à la deuxième place derrière le PSG, en attendant le choc entre Monaco et Lyon, demain soir, sur qui ils ont mis la pression. Une hauteur que les Olympiens avaient déjà tutoyée cette saison à l'issue d'une victoire à... Metz (0-3). Ils en avaient perdu le bénéfice dès la journée suivante et vu Lyonnais et Monégasques revenir à leur hauteur.

L'indécision escorte ce duel à trois et la différence pourrait se cacher dans le moindre détail. Hier soir, la fête a failli être totale. Failli seulement car, si les six buts passés à Metz ont ravi les supporters, les trois encaissés, dont les deux derniers dans les cinq dernières minutes, ont légèrement atténué le sentiment de plénitude. La différence de buts n'a pas été soignée comme elle aurait dû l'être. Les positions sont tellement serrées que celle-ci aura peut-être son importance au moment du verdict final.

Avant de songer à la suite avec un double déplacement à Bourg-en-Bresse, mardi en coupe de France, et à Saint-Étienne, vendredi en Ligue 1, Garcia, qui a pu en profiter pour faire tourner son effectif, peut s'asseoir sur un joli matelas rembourré de 51 points. Soit plus de deux longueurs par match (2,125). Une moyenne qui autorise toutes les ambitions et tous les rêves. Même les plus fous pour cette escouade qui repousse ses limites et carbure à une cadence incroyable. Attention tout de même à ces sautes de concentration.

Histoire de ne pas le regretter.

Auteur : Fabrice Lamperti

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Ni hooligans, ni terroristes

Les Yankee, les Fanatics et le CU84 ont été privés du match, à 21 heures du coup d'envoi. Ambiance

Nous ne sommes ni hooligans, ni terroristes !" C'est l'inscription qui trônait, hier soir, sur une banderole déployée dans la partie haute du virage Sud du Vélodrome, réservée aux South Winners. Un groupe de supporters de l'OM qui avait décidé d'apporter son soutien, au même titre que les MTP et les Dodgers dans le virage Nord, aux quelque 10 000 fans iniquement privés du match entre la formation de Rudi Garcia et le FC Metz en ouverture de la 24e journée de L1 (6-3).

Rembobinons : réunie jeudi soir pour sa traditionnelle audience hebdomadaire, la commission de discipline de la LFP a sanctionné le club olympien en prononçant la "fermeture des espaces réservés aux Fanatics, Yankee et Ultras" en raison de l'usage d'engins pyrotechniques lors des rencontres face à l'ASSE, le 10 décembre dernier, et Troyes, dix jours plus tard. Une sentence à laquelle il faut ajouter une amende de 15 000E pour le même motif, mais à Rennes cette fois, le 13 janvier dernier.

Un communiqué divulgué à 22h59 par les services de la LFP annonçait donc la punition, sans pour autant préciser la durée, ni le match auquel elle s'appliquait. Et, bien entendu, sans se soucier des nombreux fans qui avaient prévu de venir dans l'enceinte du boulevard Michelet.

"Nous n'abdiquerons jamais"

L'OM, qui nous a confirmé dans la foulée du mail de la LFP que la sanction prenait effet contre l'équipe messine, a attendu hier matin, sur les coups de 10h, pour en informer le grand public. Dans un communiqué aussi froid que du métal, sans un mot de compassion, les dirigeants olympiens prévenaient leurs abonnés que les cartes d'abonnements des groupes concernés seraient désactivées.

Le président Jacques-Henri Eyraud réservait quant à lui un mot sur le plateau de Pierre Ménès, calfeutré dans un studio, pour les "punis" de la soirée.

"Je suis un STF ! Sans tribune fixe !", marronnait cet habitué du CU84, dégoûté d'être interdit de match pour la soirée. Comme beaucoup d'autres. Au stade, c'est donc dans une ambiance surréaliste, mais bruyante, que la rencontre s'est déroulée. Avec, comme très souvent, les parties hautes des tribunes Jean-Bouin et Ganay fermées, mais aussi le bas des virages Nord et Sud, ainsi que le haut du Nord, où sévissent habituellement les "Fana". Un groupe, le plus bouillant à l'heure actuelle, qui avait appelé ses fidèles à acheter une place en Ganay (à 15E) pour supporter l'équipe olympienne.

Ce qu'ils ont fait en prenant position dans une partie latérale de ladite tribune, accompagnés par la Vieille Garde du CU84, puis en chantant à tue-tête pour encourager l'OM. Et non sans manquer d'invectiver la LFP, comme les autres groupes. Le Commando Ultra, lui, avait préféré rassembler ses membres au local de l'association. En fin de rencontre et dans un joyeux désordre, les MTP et les Dodgers ont même rejoint les Fanatics pour fêter l'écrasante victoire avec eux. Et délivrer un ultime message : "Nous n'abdiquerons jamais".

Sur le fond, les fumigènes et autres pétards étant proscrits dans les enceintes sportives depuis la loi Alliot-Marie du 7 décembre 1993, la LFP ne fait que suivre le droit. Ce qui lui permet, au passage, de s'engraisser avec les amendes prononcées contre les clubs. Mais sur la forme, avec un timing aussi méprisant qu'aberrant pour les supporters, à seulement 21 heures du coup d'envoi, cette décision est symbolique. Un laps de temps qui n'a pas posé de problème à l'OM, tout heureux d'avoir fait décaler l'étude de ce dossier pour éviter que la sanction ne soit prononcée contre Monaco, dimanche dernier, ou face à Bordeaux, le 18 février prochain.

Et tant pis pour ceux qui avaient planifié de voir Metz... Car cette décision ne fait que souligner le peu de considération, voire le dédain, que porte l'instance française, ainsi que l'OM, aux supporters dits "Ultras". Des fidèles déjà sanctionnés cette saison par la Ligue, l'UEFA et le club lui-même ! Ils ne sont pourtant "ni hooligans, ni terroristes"... Il paraît même qu'on vante leur ferveur à nulle autre pareille sur la planète football.

Auteur : Jean-Claude Leblois

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