OM1899.com

.Article de om.net

du 19 novembre 2017

 

L'OM revient de loin !

 

Surpris par un but rapide de De Préville, les Olympiens arrachent le point du match nul grâce à un but de Sanson dans le temps additionnel.

La malédiction durait depuis 40 ans et elle durera une saison de plus... Depuis le 1er octobre 1977, l'OM n'a plus réussi à s'imposer à Bordeaux, soit désormais 33 matches. Mais les Olympiens n'ont pas perdu et ce point du match nul a des parfums de victoire. Les Marseillais ont couru après le score pendant plus de 90 minutes puisqu'ils ont encaissé un but rapidement. Dès la 3e minute, le milieu de terrain marseillais perdait un ballon récupéré par De Préville qui ajustait Mandanda de loin. Le Bordelais, arrivé cet été en Gironde, marquait ainsi son premier but de la saison...

En l'absence de Gustavo, suspendu, Rudi Garcia a associé Zambo Anguissa et Sanson à la récupération. Les deux joueurs ont mis quelques minutes à trouver leur marque et les locaux en ont donc profité dès l'entame. Les Olympiens ont tenté de réagir mais il y avait trop de perte de balle pour se montrer réellement dangereux. Payet, de retour après une blessure qui l'a tenu éloigné des terrains durant près d'un mois, adressait un centre pour Ocampos mais l'Argentin ne déviait pas assez la trajectoire pour inquiéter Costil. Le Réunionnais tentait de faire la différence sur coup de pied arrêté mais son coup franc lointain était capté par le portier girondin. En fin de première période, sur un centre de Sanson, la tête de Mitroglou n'était pas cadrée.

Rudi Garcia avait prévenu que Payet n'avait pas 90 minutes dans les jambes. L'entraîneur olympien le remplaçait par Lopez pour la seconde période. Une mi-temps bien mieux abordée par les Marseillais. Thauvin contraignait Costil à boxer le ballon. Thauvin, toujours, était à la chute d'un très bon centre de Sanson mais l'international français manquait le cadre. Enfin après une belle action collective, Mitroglou, de la tête, manquait le cadre.

Les Bordelais, qui restaient sur trois défaites consécutives, se donnaient corps et âme pour résister aux vagues blanches et conserver l'avantage. Le rythme baissait après la 60e minute, le jeu était plus haché par les fautes qui s'enchaînaient et les cartons pleuvaient (5 dans la première demi-heure de la seconde période).

Pour essayer de dynamiser son attaque, Rudi Garcia faisait entrer Germain, à la place de Zambo Anguissa, puis Sarr, à la place de Sakai. Les Olympiens se trouvaient plus aisément face à une équipe bordelaise, qui, désireuse de garder le score, était plus regroupée. Méfiants et attentifs sur les contres girondins, les Marseillais cadraient peu, mais se procuraient plusieurs opportunités intéressantes. Sur la dernière d'entre elles, à la dernière seconde, Sanson trouvait enfin la faille et permettait à l'OM d'arracher le point du match nul.

Grâce à une belle seconde mi-temps, les Olympiens prennent un point sur la pelouse bordelaise. Ils poursuivent leur série avec une huitième rencontre sans défaite (5 succès, 3 nuls) et restent quatrièmes au classement, à deux points du troisième, Lyon.

 

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Article de laprovence.com

du 19 novembre 2017

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Grâce à Sanson, l'OM a évité

le pire à Bordeaux

Les joueurs de Rudi Garcia ont longtemps buté sur la défense girondine avant de trouver la faille dans les ultimes instants de la partie grâce à un but de Morgan Sanson

1er octobre 1977. C'est la date de la dernière victoire de l'OM à Bordeaux... Une éternité ! Ce dimanche soir, lors de l'affiche de la 13e journée de Ligue 1, les Olympiens pouvaient briser cette malédiction vieille de 40 ans. Mais ils n'ont pas trouvé les solutions pour s'imposer (enfin) en Gironde. Morgan Sanson a même sauvé l'OM dans les ultimes instants de la partie.

L'expression "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" s'applique ce dimanche soir parfaitement à la prestation des Olympiens. Sans Luiz Gustavo, son indispensable milieu de terrain brésilien, l'OM a livré une prestation très moyenne.

De Préville guide les Girondins

En début de match, l'OM a pris la foudre. Les Girondins ont rapidement mis la pression sur les Olympiens, au point de les étouffer et de pousser le Camerounais Anguissa à la faute dès la 3e minute de jeu. Sa perte de balle au milieu de terrain a profité à Nicolas De Préville, qui s'est présenté à l'entrée de la surface de réparation et a parfaitement ajusté Steve Mandanda d'une frappe imparable du pied droit (1-0, 3e). Les dix premières minutes de la partie étaient très compliquées pour les joueurs de Rudi Garcia. L'OM a ensuite bien réagi, dominé territorialement - avec la possession de balle à la clé -. Mais les Olympiens se sont montrés imprécis dans le dernier geste ou l'avant-dernière passe. A la pause, ils rentraient donc aux vestiaires menés au score.

Sanson sauve l'OM

Au retour des vestiaires, Rudi Garcia choisissait de remplacer Dimitri Payet, peu à son avantage lors des 45 premières minutes, par Maxime Lopez. L'OM dominait toujours mais manquait de tranchant pour véritablement inquiéter un Benoit Costil serein dans ses cages. Il a alors fallu attendre les derniers instants de la partie pour assister au réveil des Olympiens au score.

Après un coup franc lointain, Morgan Sanson bénéficiait d'un ballon mal renvoyé par la défense bordelaise. Il ne se posait pas de question et trompait Costil d'une frappe limpide du pied gauche (1-1, 90+4e).

Un but salvateur qui permet à l'OM de ne pas repartir bredouille de son déplacement en Gironde (1-1).

Malgré ce match nul obtenu au mental, l'OM ne brise toujours pas la vieille malédiction qui date de plus de 40 ans en Gironde. Les Olympiens n'y ont toujours pas gagné depuis le 1er octobre 1977. Ils peuvent néanmoins se satisfaire d'avoir recolter un point précieux en Gironde.

Un match nul qui permet à l'OM de prolonger sa série d'invincibilité en Ligue 1 à huit rencontres (cinq succès et trois résultats nuls). Le club olympien est (toujours) quatrième du championnat après désormais 13 journées disputées, soit un peu plus du tiers de la saison. Les coéquipiers de Steve Mandanda ont une longueur de retard sur l'Olympique Lyonnais, qui a été tenu en échec par le Montpellier Hérault SC cet après-midi (0-0)..

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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Article de La Provence

du 20 novembre 2017

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Laborieux mais heureux

Mené d'entrée de jeu, l'OM a longtemps poussé de manière désordonnée avant de trouver la faille au bout du temps additionnel. Il était moins une...

L'interminable glissade de Morgan Sanson, rapidement rejoint par l'ensemble de ses partenaires y compris Steve Mandanda, avait quelque chose d'irréel. Celui qui venait juste d'allumer sa télé a dû se dire que l'OM venait enfin de vaincre le signe aquitain et s'était imposé enfin à Bordeaux, quarante ans après le dernier succès. Qu'on n'allait plus lui rebattre les oreilles avec cette satanée série. Les scènes de liesse sur le banc entre Rudi Garcia et son staff exhalaient, aussi, ce sentiment. Mais non, celles-ci traduisaient une autre réalité : le soulagement d'être revenu de nulle part sur l'ultime banderille face à des Bordelais qui croyaient l'avoir emporté après avoir profité d'une entame cauchemardesque de leur rival d'un soir.

Impliqué sur l'ouverture du score signée Nicolas De Préville (1-0, 3e) après s'être montré passif sur une passe mollassonne de Frank Anguissa, Sanson a surgi pour éviter à l'OM de connaître de nouveau les affres de la défaite, deux mois après la dernière en championnat face à Rennes (1-3). Jusqu'alors, lui et ses partenaires avaient joué les victimes expiatoires, conciliantes et compréhensives face à des Aquitains qui vivaient leur soir de fête, entre match de l'année et trentième anniversaire de leurs supporters les plus fervents, les Ultramarines.

Au final, ce point ramené du Matmut Atlantique est très bon à prendre et va faire un bien fou au moral des troupes de Rudi Garcia. Revenir juste avant le coup de sifflet final, sans avoir été extrêmement tranchant, recèle bien des vertus, quand bien même le succès n'est pas au rendez-vous pour le toujours 4e de l'élite. Celui-ci aurait pourtant pu profiter du faux pas de l'Olympique Lyonnais, un peu plus tôt face à Montpellier (0-0), pour grimper sur la troisième marche du podium. Ce sera peut-être pour plus tard. En attendant, l'OM va sans doute ressasser longtemps cette entame catastrophique qui l'a contraint à courir après le score pendant tout le match et a décomplexé des Aquitains à côté de la plaque depuis cinq matches (4 défaites, 1 nul), métamorphosés par une ambiance de fête. Bien sûr, la nouvelle absence de Luiz Gustavo s'est fait cruellement ressentir. Mais la suspension du patron brésilien, si précieux dans l'entrejeu et dans la remobilisation de ses troupes, n'explique pas tout. À commencer ce faux départ et cette mésentente Anguissa-Sanson. Le Matmut Atlantique n'en croyait pas ses yeux.

D'autant qu'avant le coup d'envoi, les hommes de Rudi Garcia semblaient habités par une force tranquille, une inébranlable foi en leurs atouts. Les "Et ils sont où les Marseillais ?" n'ont pas tardé à dégringoler des travées de l'arène aquitaine.

Dimitri Payet (sorti à la pause) et ses partenaires ont passé leur soirée à tenter de renverser la vapeur. Le ballon, ils l'ont eu. Mieux, ils l'ont même confisqué à leurs adversaires dans des proportions qui disent mal qui recevait et qui jouait à l'extérieur (61 % de possession contre 39 %). Mais ils ont trop souvent joué à la baballe et s'en sont trop remis aux exploits individuels. Sur son côté, Florian Thauvin s'est évertué à faire passer de légers frissons dans le dos de l'arrière-garde adverse. Kostas Mitroglou s'est révélé transparent et maladroit.

Jusqu'à ce que Sanson n'inscrive son cinquième but de la saison et ne fasse taire tout un stade. Mais cette réalisation, qui donne à ce nul des airs de succès, ne devra pas exonérer les Olympiens d'un examen de conscience après s'être montrés si maladroits face au but et si peu dangereux collectivement.

Auteur : Fabrice Lamperti.

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Sanson sauve le milieu du néant

En l'absence de Luiz Gustavo, suspendu pour la 3e fois de la saison, l'OM a eu du mal dans l'entrejeu

Un seul être lui manque et tout le milieu de terrain olympien est dépeuplé... C'est dire l'importance acquise en moins de cinq mois par Luiz Gustavo. Une nouvelle fois suspendu, le Brésilien a encore laissé un grand vide dans l'entrejeu de l'OM. Comme face à Rennes (1-3, le 10 septembre) et à Strasbourg (3-3, le 15 octobre). La première fois, face aux Bretons, c'est Grégory Sertic qui s'était chargé de le remplacer poste pour poste, en sentinelle du 4-3-3 alors utilisé par Rudi Garcia. Sans succès. En Alsace, un mois plus tard, l'ancien technicien de la Roma avait fait confiance à un duo Anguissa-Sanson dans le dispositif en 4-2-3-1 mis en place depuis la réception de Konyaspor mi-septembre. Les deux hommes avaient souffert, comme le reste de l'équipe marseillaise, face à une équipe adverse composée de joueurs qui évoluaient pour certains en National il y a deux ans...

La mésentente qui coûte cher

En l'absence de Sertic, indisponible jusqu'en fin d'année pour un problème tendineux, mais aussi de Boubacar Kamara (cheville), l'option utilisée à la Meinau a été reconduite hier soir en Gironde. Les difficultés rencontrées ont été similaires. Et cela s'est vu dès la 3e minute lorsque le Camerounais et l'ancien Montpelliérain s'y sont mis à deux pour donner à De Préville l'occasion de faire trembler les filets dès sa première occasion. L'ancien Istréen ne s'est pas fait prier pour marquer.

La suite a été du même acabit. Des pertes de balle, des passes approximatives, des duels mal négociés et, surtout, le sentiment que sans Luiz Gustavo, le milieu de l'OM ressemble à un cercle de talents disparus. Et ce, même si Sanson s'est rattrapé au fil de la rencontre et a fini par égaliser à la toute dernière seconde d'une rencontre qui ne restera pas dans les annales...

Anguissa, lui, semble perdu sans le Brésilien. Le Lion indomptable a considérablement haussé son niveau depuis qu'il évolue aux côtés du Sud-Américain. Mais lorsqu'il n'est pas là pour le guider, c'est une tout autre histoire. L'Africain, pourtant pas avare d'efforts dans le combat du rond central, a d'ailleurs été remplacé par Valère Germain à un quart d'heure du terme de la rencontre. Rudi Garcia avait besoin d'un élément offensif supplémentaire pour tenter d'égaliser. Ça a payé. Les Olympiens ont donc terminé la rencontre en 4-4-2. Un schéma que l'on reverra peut-être à l'avenir.

Le changement de système ne réglera cependant pas le problème : cet OM est nettement moins performant lorsque Luiz Gustavo n'est pas là. D'où l'intérêt de réfléchir au recrutement d'un autre milieu défensif de métier au mercato d'hiver. Le marché de janvier est surtout là pour apporter des corrections. Ça tombe bien.

Auteur : Alexandre Jacquin.

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