OM1899.com

.Article de om.net

du 24 septembre 2017

 

L'OM enchaîne

 

Les joueurs marseillais ont signé, dimanche soir face à Toulouse, leur troisième succès d'affilée toutes compétitions confondues et leur second en L1.

On ne change pas une équipe qui gagne. Rudi Garcia n'a fait, pour la réception de Toulouse, qu'une seule modification dans son onze de départ par rapport à l'équipe victorieuse à Amiens : Mandanda a retrouvé sa place dans les buts après l'intérim sans faute de Pelé. Pour le reste, c'est du copier-coller.

Dès l'entame, les Olympiens ont prouvé qu'ils voulaient prendre le jeu à leur compte. Doucement mais sûrement, ils se sont rapprochés des buts toulousains. Les actions se sont succédé et au fur et à mesure elles se sont transformées en occasions. Njie, Payet, Thauvin, Ocampos mais également Rolando, de la tête sur un corner, ont tenté de trouver la faille. Avec de la vitesse, de la fluidité et des mouvements parfaitement coordonnés, l'OM amenait de plus en plus de danger sur les buts de Lafont. Cela a fini par payer sur une action, un brin confuse, mais conclue par une passe d'Ocampos pour Thauvin qui, à bout portant, n'a eu aucun mal à marquer.

Menés au score les hommes de Pascal Dupraz se sont décidés, après le repos, à sortir un peu plus qu'en première période. Mais très vite, après une ou deux alertes sur les buts de Mandanda, les Olympiens ont remis les choses en ordre et ils ont aggravé le score sur un corner après une occasion qui aurait dû finir au fond des filets. Mais qu'importe, sur le corner, le ballon, finissait sa course sur Ocampos. Bien démarqué, l'Argentin poussait de la cuisse le ballon au fond des filets.

L'Orange Vélodrome pouvait enfin respirer. Avec deux buts d'avance, l'OM était à l'abri. Mandanda sortait une frappe à bout portant de Cahuzac. Le rythme baissait en fin de partie, même si les entrants, Germain et Sarr (et plus tard Sari, pour sa première en L1), tentaient de faire sauter une troisième fois le verrou des Violets. Mais les dernières occasions signées Thauvin ou Germain étaient vaines.

L'OM enchaîne un troisième succès de rang toutes compétitions confondues sans encaisser de but et remonte à la cinquième position à seulement deux points du podium.

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 24 septembre 2017

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L'OM domine les Violets et retrouve des couleurs

Vainqueurs de Toulouse 2-0 ce dimanche soir au Vélodrome, les Olympiens ont affiché un jeu séduisant. Ils enchaînent un troisième succès de suite toutes compétitions confondues et remontent à la cinquième place de la Ligue 1

L'OM était attendu, il a répondu présent. A nouveau séduisant contre des Toulousains rapidement dépassés par l'envie qu'ont affichée les joueurs de Rudi Garcia. En battant Toulouse (2-0) ce dimanche pour le compte de la 7e journée de Ligue 1, les Olympiens grimpent à la cinquième place au classement du championnat. Au passage, ils ont récupéré l'aide de leur public qui a également adressé son soutien à Bernard Tapie, atteint d'un cancer.

Thauvin en réussite

Les Olympiens ont attaqué cette rencontre pied au plancher. Dès la 4e minute, Njie a bien failli ouvrir le score. Après une perte de balle d'Imbula, de retour au Vélodrome, au milieu de terrain, le Camerounais a bien négocié un 3 contre 2 en jouant l'action seul mais sa frappe a été contrée par Ocampos. L'Argentin a ensuite récupéré le ballon côté droit et adressé un centre tendu à Njie juste devant le but. Le buteur olympien a été trop court pour pousser le cuir au fond des filets. Tout au long de la première demi-heure, les Olympiens ont beaucoup poussé, sans parvenir à ouvrir le score. Njie, Ocampos ou Thauvin ont tout trois eu l'occasion de marquer mais il a manqué un brin de précision aux joueurs de Rudi Garcia, soit dans la finition, soit dans la dernière passe. Finalement, c'est Thauvin qui a délivré l'OM peu après la demi-heure de jeu à la suite d'une action litigieuse sur laquelle les Toulousains ont réclamé un hors-jeu. Sur un ballon cafouillé, Jean a repoussé le ballon sur Ocampos, qui n'était pas en position illicite, justement car il a reçu le ballon de la part d'un Violet. Le cuir a rebondi sur l'Argentin avant de revenir sur Thauvin, bénéficiant à ce moment-là d'un deuxième contre favorable, qui a crucifié Lafont à bout portant (1-0, 33e).

Ocampos aussi

Au retour des vestiaires, les Olympiens se sont appliqué pour se remettre en jambes sans risquer une égalisation toulousaine. Les hommes de Rudi Garcia ont ensuite remis petit à petit le pied sur le ballon. A l'heure de jeu, c'est sur un corner de Payet qu'ils sont parvenus à faire le break. Arrivé lancé au point de penalty, Ocampos a profité de la déviation du ballon au premier poteau pour inscrire le deuxième but sur une reprise du genou pleine de réussite (2-0, 61e). Les coéquipiers de Florian Thauvin se sont ainsi assuré une fin de match tranquille. Ils auraient même pu donner plus d'ampleur à leur succès en fin de match mais Njie (68e), en manquant le cadre et Germain (91e), butant sur Lafont n'y sont pas parvenu.

Pour autant, l'essentiel est là : l'OM a récupéré trois points et retrouvé un jeu séduisant. Il faudra profiter de ce troisième succès de rang, toutes compétitions confondues, pour poursuivre sur cette lancée dès jeudi. Les Olympiens se déplaceront à Salzbourg pour la deuxième journée de Ligue Europa avant d'aller à Nice en championnat avant la trêve internationale.

Auteur : Benoit Vinstock

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Article de La Provence

du 25 septembre 2017

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Les valeurs retrouvées

Combattante, conquérante et offensive, l'équipe de Rudi Garcia n'a laissé aucune chance à Toulouse (2-0). C'est cet OM-là que les supporters veulent (re)voir

Les fidèles du Vélodrome détestent les calculs. Ils aiment avant tout voir leur équipe aller de l'avant et honorer les fondamentaux de l'OM. C'est d'ailleurs ce que les Ultras ont rappelé à Dimitri Payet et ses partenaires hier, quelques instants avant le coup d'envoi de cet ultime match de la 7e journée de Ligue 1 qui avait tout d'un piège. "Tous unis derrière une seule devise : droit au but", a ainsi écrit le CU84 sur deux larges banderoles déployées aux côtés de celles en soutien de Bernard Tapie. À moins d'avoir passé les dernières décennies sur Jupiter, il n'est donc pas très compliqué de comprendre ce que désirent les supporters de la planète Mars(eille). "Ce qu'on veut, c'est du jeu tourné vers l'attaque, du pressing, de la hargne et de la folie !", nous expliquait d'ailleurs un abonné de longue date cette semaine. Déçu, comme beaucoup, par le début de saison de l'escadron de Rudi Garcia, il a en revanche dû savourer le succès face au Téfécé.

Bien sûr, tout n'a pas été parfait. Mais il serait malvenu de faire la fine bouche. L'escouade de la Ville Rose avait par exemple battu Rennes (3-2), fin août. Et tout le monde se souvient du vilain tour joué par le SRFC à l'OM début septembre au Vel' (1-3).

Ce soir-là, la bande à Mandanda avait sombré par manque de tout : d'organisation tactique, de condition physique, mais aussi et surtout d'envie. Une déculottée qui faisait écho à l'humiliation enregistrée auparavant à Monaco (6-1). Il fallait donc être sacrément costaud pour s'en relever. Les Olympiens l'ont fait, guidés par un coach ayant (enfin) effectué les bons choix. Le 4-2-3-1 désormais instauré est, par exemple, bien plus solide. Résultat : la cage de Mandanda a été inviolée hier, comme celle de Pelé l'avait été face à Konyaspor (1-0) en Ligue Europa, et à Amiens (0-2). Le casting du onze de départ est aussi plus cohérent : depuis que Jordan Amavi a pris la place de Patrice Evra dans le couloir gauche, les trous d'air ont disparu. Le positionnement de Dimitri Payet dans l'axe est tout aussi judicieux puisque celui-ci a désormais moins d'efforts défensifs à effectuer.

Bref, ça va mieux. La copie rendue hier, nettement meilleure que celles présentées contre les Turcs et les Picards (malgré les victoires), a de quoi redonner un peu d'espoir pour la suite. Si Thauvin, Njie, Ocampos and Co. ont fait parfois preuve de maladresse, ils n'ont en revanche cessé de se battre et de tenter leur chance (vingt-six tirs, dont six cadrés). Ils n'ont, surtout, jamais laissé les Toulousains créer le danger. Les trois points glanés hier sont donc amplement mérités.

S'il a fallu attendre la 27e minute et une double parade de Lafont pour voir les premières frappes bien ajustées des Olympiens, ces derniers ont en revanche été plus efficaces par la suite, même s'ils ont eu beaucoup de chance sur les deux buts signés Thauvin et Ocampos, et que la position de l'Argentin sur l'ouverture du score est sujette à débat. Était-il hors-jeu ?

Cette question, les supporters ne se la posent pas ce matin. Ils regardent juste le classement, où l'OM occupe désormais le 5e rang, à deux points de Bordeaux, 3e. Pas mal pour une formation qui a traversé une forte période de turbulences début septembre. Mieux, depuis l'arrivée de Rudi Garcia aux commandes, les Olympiens n'avaient enchaîné trois succès consécutifs (toutes compétitions confondues) qu'une seule fois : entre le 18 décembre 2016 et le 8 janvier 2017. Reste à confirmer. Et ce ne sera pas le plus simple puisque trois voyages se profilent : Salzbourg, Nice et Strasbourg. On saura alors ce que cet OM-là vaut vraiment...

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Auteur : Alexandre Jacquin

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Ocampos, la revanche du mal-aimé

Buteur, impliqué sur le premier but, Lucas Ocampos a été décisif malgré les critiques

Lorsque la composition olympienne a été dévoilée, une heure avant le coup d'envoi du duel face à Toulouse (2-0), hier soir, beaucoup de supporters de l'OM oscillaient entre incompréhension et colère. Mais pourquoi diable Rudi Garcia s'obstinait-il à titulariser Lucas Ocampos ? À la décharge du technicien dont le nom a été sifflé par une partie du public avant le match, les solutions offensives ne courent pas les rues en ce début d'automne, entre blessure (Mitroglou), suspension (Sanson) et méforme (Germain). Elles se révèlent encore plus rares depuis que Garcia déploie ses hommes dans un 4-2-3-1 avec Payet à la baguette, dans le coeur du jeu.

Et voilà que, faute de combattant, l'Argentin devient un recours de plus en plus utilisé. Dans l'esprit de son entraîneur, il a toujours été une véritable alternative et ce, dès la préparation estivale. Certains lui prédisaient un avenir loin de Marseille après une saison dernière jalonnée de deux prêts en Italie (Genoa, puis Milan AC) ? Pas Garcia, persuadé que l'ancien Monégasque était capable d'apporter à son OM, avec son profil atypique.

"Lucas a juste besoin de devenir plus efficace sur les stats, les buts et les passes décisives, précisait l'ancien cornac de la Roma, vendredi. Une fois que ce sera fait, il passera un cap. C'est certainement celui qui a le plus gros volume de jeu de tout le groupe. Il fait beaucoup d'efforts, il se bat beaucoup, parfois au détriment d'une certaine lucidité. Il est jeune, c'est un coéquipier modèle. À nous de continuer à le faire travailler, tout simplement."

Il a surgi à point nommé pour tuer le match

Face au TFC, Ocampos a justifié cette confiance. Pour sa troisième titularisation de la saison en championnat, il a surgi à point nommé pour tuer le match et le suspense (61), ce qu'aucun autre Olympien n'était parvenu à réaliser depuis l'ouverture du score signée Thauvin (32) sur laquelle il était déjà impliqué, certes de manière involontaire. Comment a-t-il trompé la vigilance de Lafont ? Sur une nouvelle bicyclette dont il raffole ?

Non, vous n'y êtes pas du tout même s'il en a bien tenté une, complètement ratée. L'ancien Monégasque, venu pour satisfaire les désirs de Marcelo Bielsa qui croyait beaucoup en lui, a complété la panoplie des buts loufoques. Sur un corner de Payet prolongé par le malheureux Amian à la lutte avec Gustavo, il a poussé le ballon au fond des filets du... genou. Après celui inscrit à Nantes (0-1), ce but fait du bien à l'OM et à un joueur qui était presque au bord des larmes lorsqu'il s'est retrouvé devant le virage Nord pour célébrer ce bonheur.

Fidèle à lui-même, le mal-aimé du Vélodrome a livré une prestation dans la lignée de ses sorties habituelles : pleine de fougue et d'envie. Du haut de ses 23 ans, il semble avoir enfin compris que ses raids solitaires balle au pied étaient voués à l'échec, du moins pour la plupart d'entre eux. Hier soir, les quelque 40 000 supporters ont vu sa silhouette massive fendre l'air du Vel' à plusieurs reprises, notamment pour adresser un bon centre vers Njie (4) ou pour tenter de reprendre, de la tête, un bon service de ce même Camerounais (11). Mais aussi pour être doublement décisif. Ocampos pouvait arborer un large sourire au moment d'être remplacé par Bouna Sarr (76). Celui-ci n'a pas quitté son visage lorsque, en compagnie de ses partenaires, il est allé saluer les virages. Il va falloir compter avec lui. N'en déplaise à ses détracteurs.

Auteur : Fabrice Lamperti.

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Les supporters olympiens au soutien de Bernard Tapie

À jamais le premier. Et toujours le seul, presque un quart de siècle plus tard. Pour les amoureux de l'OM, Bernard Tapie reste "le boss", le président qui a mené leur club fétiche au sommet de l'Europe, le 26 mai 1993. Un sacre qui fait leur fierté, d'autant que l'Olympique de Marseille demeure à ce jour l'unique écurie française à avoir gagné la prestigieuse Ligue des champions.

Ayant appris que le propriétaire de La Provence luttait contre la maladie, les supporters présents hier soir au Vélodrome ont tenu à lui manifester leur soutien. Après les très nombreuses marques de sympathie postées depuis 48 heures sur les réseaux sociaux, plusieurs banderoles ont ainsi été déployées dans les tribunes de l'enceinte du boulevard Michelet. "Courage Mr Tapie, soutien au boss"ou "Et bonhomme à jamais le premier", pouvait-on ainsi lire en haut du virage Nord chez les Fanatics, Dodger's et MTP, tandis que les Yankee affichaient le message "Bernard à jamais le premier !"

Côté Sud, les témoignages d'affection étaient aussi intenses avec les inscriptions "Courage Nanard on est avec toi" chez les Ultras, "Courage et merci boss" du côté de la Vieille Garde, et "Bernard dans cette épreuve reste le boss !" brandi chez les South Winners. Le nom de Bernard Tapie a aussi été scandé durant de longues minutes alors qu'une bâche sur laquelle était représentée la coupe aux grandes oreilles a été déroulée au coup d'envoi.

Dans le combat qu'il livre aujourd'hui, l'ancien patron de l'OM est donc plus que jamais soutenu. Le peuple olympien est avec lui.

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Nota : Zambo Anguissa avait reçu un carton jaune à la 84' minute. La commission de discipline a décidé, après rapport de l'arbitre et visionnage des images, de retirer ce carton jaune au Camerounais.

 

 

 

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