OM1899.com

.Article de om.net

du 03 août 2017

 

En route pour les barrages

 

Préservant son avantage du match aller (4-2), l'OM, solide, a géré ce déplacement avec maîtrise (0-0). Les Belges ont même été sauvés deux fois par leur poteau en première période.

Lucas Ocampos (à la place de Thauvin) et Tomas Hubocan (Evra) titulaires au coup d'envoi, étaient les seules modifications apportées par Rudi Garcia au coup d'envoi de ce match retour face au KVO. Concentrés et appliqués. Le comportement des Olympiens était à la hauteur de l'enjeu dès les premières secondes, d'autant que, menés 4-2, c'était plutôt aux Belges de prendre des risques.

Le carton jaune donné à Luiz Gustavo à la 3e minute illustrait à la fois tout le métier et l'engagement du Brésilien dans un match européen. La première frappe était pour Lucas Ocampos très en vue ce jeudi soir, un tir enveloppé légèrement au-dessus du but d'Ostende (9e). C'était encore l'Argentin qui se mettait en évidence quelques minutes plus tard. Il fermait parfaitement côté droit et se trouvait à point nommé pour conclure un centre clairvoyant de Germain, mais sa tentative était repoussée par le poteau belge (14e).

Le KVO résistait assez bien mais réagissait surtout par contres. Le danger venait souvent des côtés par Franck Berrier ou sur corner comme sur cette combinaison à trois qui terminait dans les bras de Mandanda (23e). L'OM répondait d'abord par Payet qui, sur corner, trouvait Rolando dont la tête décroisée frôlait le cadre (25e) puis par Germain, dont la frappe en pivot au milieu de la défense belge envoyait Silvio Proto dans les airs afin de régaler la galerie (31e). Ce même Proto était encore une fois sauvé par son... Poteau gauche quand Lopez parfaitement décalé par Payet pensait ouvrir le score (38e). Des actions successives qui confirmaient la domination à la fois dans le jeu et dans la maîtrise de la part de l'équipe de Rudi Garcia, bien équilibrée durant cette première période où elle aurait mérité de mener au score.

Le début de deuxième période était perturbée par l'engouement de cette équipe d'Ostende forcée de prendre des risques. Le danger s'appelait El Ghanassy, entré après le repos. L'attaquant du KVO fixait Hubocan mais se heurtait à la lucidité de Steve Mandanda (59e). Cette tentative suivait une tête de Milic repoussée du pied par le gardien marseillais (53e). Avant que le feu ne prenne vraiment et pour anéantir l'incendie, Rudi Garcia ajoutait de la présence avec Sertic (à la place de Lopez, 60e). Un soutien pour le Brésilien Luiz Gustavo qui mettait toute son influence dans l'entrejeu.

L'OM laissait passer l'orage belge et reprenait le fil du match.

Le Camerounais Clinton Njie plutôt bon durant la préparation, remplaçait Valère Germain (73e). Mais les occasions marseillaises se faisaient de plus en plus rares, tant les Belges se montraient très pressants dans le camp olympien mais par manque de justesse technique et de réalisme, l'OM n'était pas plus inquiété que ça. Doria entrait à la place de Payet à quelques minutes pour apporter un peu plus de présence et d'engagement (88e). Les Olympiens tout en maîtrise ont plutôt bien géré ce voyage au Plat Pays (0-0) et se qualifiaient logiquement sur l'ensemble des deux matches pour les barrages (17 et 24 août).

Auteur : Thierry Agnello

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Article de laprovence.com

du 03 août 2017

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L'OM attend désormais son adversaire des barrages de la Ligue Europa

Vainqueurs d'Ostende lors du 3e tour préliminaire de la Ligue Europa (4-2, 0-0), les joueurs de Rudi Garcia ont rendez-vous avec les barrages de la compétition européenne dès le 17 août prochain

Démarrer la saison lors d'un troisième tour préliminaire de Ligue Europa n'est jamais chose aisée. Les Olympiens avaient rendez-vous avec les Belges d'Ostende pour leur entrée en lice officielle dans leur saison 2017-2018. Ils ont surmonté cet obstacle en assurant l'essentiel lors du match aller (victoire 4-2 au stade Vélodrome).

Car, ce soir, sur la pelouse de la Versluys Arena, les joueurs de Rudi Garcia ont livré une prestation moyenne. Plutôt dominateurs en première période, ils n'ont pas trouvé la faille dans la défense belge. Lucas Ocampos, servi idéalement par Valère Germain, a repris le ballon sur le montant gauche de Proto, le gardien belge (14). Avant la pause, bis repetita. Mais Maxime Lopez a lui aussi trouvé le poteau de Proto, après une frappe du gauche bien exécutée (38). Les deux équipes rejoignaient alors les vestiaires sur un score nul et vierge (0-0).

En deuxième période, les joueurs d'Ostende ont montré un autre visage. Ils ont mis la pression sur la défense olympienne mais Steve Mandanda, en dernier rempart, s'est montré très efficace. Il a d'abord sorti le grand jeu devant Milic à bout portant (53). Et, six minutes plus tard, Il Fenomeno a repoussé une nouvelle tentative belge d'une claquette. L'OM a résisté en fin de partie et accède aux barrages de la Ligue Europa.

Les Olympiens connaîtront leur prochain adversaire dès demain vers 13h. Ils joueront le match aller le 17 août et la rencontre retour le 24 août. En attendant, c'est la reprise de la Ligue 1 qui reprend ses droits dès ce week-end avec la réception de Dijon dimanche soir sur la pelouse du stade Vélodrome (21h).

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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Article de La Provence

du 04 août 2017

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Pour l'OM, l'essentiel est assuré

Tout à l'heure à Nyon, quand sera effectué le tirage des barrages de la Ligue Europa, l'OM sera tête de série, en bas de la liste, ce qui lui évitera de craindre l'Ajax, le Zénit, Milan, Everton ou l'Athletic Bilbao, tout en se demandant si une revanche lointaine face à l'Étoile Rouge de Belgrade serait une bonne affaire et s'il ne vaudrait pas mieux aller découvrir des contrées inédites, même lointaines.

Mais il restera l'essentiel accompli hier à Ostende : la qualification. Même en début de saison où l'on guette les motifs d'espoir et d'inquiétude pour toute l'année à venir, quand le couperet doit tomber, il vaut mieux être du bon côté. L'OM n'a pas développé le foot champagne du Vélodrome, il lui a fallu finir regroupé devant sa surface et compter sur un grand Mandanda. Mais l'OM est passé.

Et n'oublions pas non plus que ce match, l'OM aurait pu le gagner. Ni que de savoir défendre ainsi, sans commettre de faute ni d'erreur fatale, c'était un excellent exercice. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en deux manches, l'OM et le KV Ostende auront réussi à donner du plaisir, du spectacle, à ne jamais lasser le spectateur. Évidemment, l'efficacité n'aura pas été au rendez-vous de la Mer du Nord comme elle l'avait été au bord de la Méditerranée. Mais ça n'aura pas été faute d'essayer et de procurer des émotions.

En première période, c'est l'OM qui aura fait frissonner la Versluys Arena, en seconde, c'est le KVO. L'OM aura trouvé un poteau (pas une fois, mais deux fois) pour l'empêcher de marquer, Ostende aura rencontré Steve Mandanda. Quatre occasions très nettes pour l'OM en première période : seul un manque de réussite l'aura séparé de sa réussite de l'aller.

L'OM a tenu bon

D'abord, sur une remise astucieuse de Germain pour Ocampos dont la reprise taclée a vu le ballon heurter la base du montant, ensuite sur une passe de Payet pour Lopez, enchaînant dribble intérieur et tir du gauche sur le même poteau. Ajoutons-y une reprise de la tête décroisée de Rolando, sur un corner de Payet, frôlant ce fameux poteau et un tir en pivot de Germain poussant Proto à s'envoler en direction de sa lucarne et l'on constatera que même sans la fougue de l'aller, plus en contrôle, l'OM aura pris ce retour par le bon bout.

Il est certain, comme le disait Mandanda mercredi, que le temps a joué pour l'OM et que le tir de Musona capté par Mandanda en première période, les deux frappes trop enlevées de Berrier auront un peu fait douter les Belges, galvanisés ensuite par l'entrée du dribbleur d'origine marocaine El Ghanassy, devant qui le gardien olympien allait effectuer une parade superbe, à l'horizontale, quelques minutes après avoir dévié sur sa ligne une reprise de la tête de Milic.

Tout en maintenant une certaine pression avec un superbe tir de Payet, un autre de Njie en fin de match, l'OM allait surtout gérer son match, sa qualification, tout en ménageant un peu Lopez, Germain et Payet sortis en cours de jeu. Le danger aurait été bien sûr d'encaisser un but qui aurait fait basculer l'espoir d'un camp vers l'autre et décuplé les forces belges.

Mais à l'arrivée, l'OM a tenu bon et le public a même apprécié son élimination, parce que ses joueurs ont mouillé le maillot. Ce qui, avouons-le, arrive souvent dans la région.

Auteur : Mario Albano

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