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Résumé Le Provencal

du 03 août 1969

 

Courte revanche de l'O.M.

sur Kaiserslautern (1-0)

Dernière rencontre de Coupe d'été, dernière rencontre avant le début du Championnat (mardi avec la visite de Sochaux). O.M. - Kaiserlautern se disputait, hier soir, sous les lumières plus tamisées que jamais du Stade-Vélodrome (une bonne moitié des actions se perdant dans les zones d'ombre), devant l'assistance habituelle de 6.000 à 7.000 personnes.

Comme prévu, O.M. présentait sous le numéro 10 l'Allemand de Hanovre, Plischke, mais, pour des raisons de règlement, sous le nom du jeune Maccagno, et beaucoup de spectateurs se frottèrent les yeux pendant quelques instants, pensant que le jeune Marseillais avait singulièrement pris du muscle pendant les vacances.

Du bon O.M.... pendant 10 minutes

Désireux d'en appeler à leur lourde défaite du match aller, les Marseillais partirent très vite sous l'impulsion (l'histoire et un éternel recommencement) de Magnusson, Joseph, puis de Couecou prenant à son tour sa part des offensives. Et le public encourageait, par ses applaudissements, les excellentes intentions.

La partie, d'ailleurs, n'avait rien d'un débat amical et, dès la 10me minute, Couecou, blessé devait être remplacé par Tokoto.

Les trois recrues de l'O.M. étaient sur la touche, tandis que l'ancien Bordelais quittait le terrain, le rythme baissait nettement. Cependant, à la 20me minute, Plischke reprenait nettement de la tête un centre de Tokoto, sans pouvoir tromper le gardien visiteur, tout comme, un peu plus tard, ou il tentait une volée difficile.

Joseph se faisait applaudir à deux reprises pour sa combativité et son audace, mais le score demeurait vierge au repos, malgré beaucoup d'efforts de part et d'autre.

En seconde mi-temps, l'O.M. présentait Destrumelle à l'aile gauche Novi faisant son apparition aux dépens de Tokoto. La rencontre conservait son caractère dur et sans éclat. Escale sauvait son but mis en danger par une glissade Zwunka à la 50me minute.

La tête de Joseph

Côté marseillais, un bon coup de tête de Joseph contraignait Stabel à une difficile parade, et, immédiatement, c'était un tir terrible de Sjorkaeff, qui frôlait le poteau (55me).

60me minute : but de Bonnel

Le but, qui chauffait, était obtenu de près par Bonnel. Joseph ayant intelligemment laissé filer vers lui un centre de Magnusson, lequel Joseph, en très bonne forme, devait réaliser par la suite d'excellentes choses et échouer plusieurs fois de peu.

Il dvait y avoir, ensuite, ce curieux incident de la sortie de Plischke, blessé, de la fausse rentrée de Tokoto, autorisée par l'arbitre mais contestée par les visiteurs.

L'O.M. allait donc terminer à dix, mais vainqueurs pour la première fois en Coupe d'été.

Un adversaire difficile

Devant une équipe allemande sans vedette, mais très homogène, rapide, athlétique et volontaire, l'O.M. n'a pas eu la partie tellement belle...

Magnusson, dont le début avait été brillant, ne fut pas encouragé à quelques jours du championnat par la blessure de Couecou, et il ne prit plus de risques.

On vit donc Joseph lutter, comme auparavant, souvent en solitaire, et donc sans réussite, malgré la bonne volonté de l'Allemand Plischke, un peu lent, mais à la technique sûre et au très bon jeu de tête. Un élément de valeur que le manque d'adaptation ne permet pas de juger dans l'absolu. Il a plu au public, mais cela ne sera sans doute pas suffisant pour lui valoir un contrat.

Louis DUPIC

 

 

 

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