OM1899.com

 .Article de om.net

du 30 novembre 2016

 

Mal payé...

L'OM a présenté un visage plus séduisant et ramène un point du Forez. Pourtant, le contenu méritait un résultat plus en rapport avec les bonnes sensations la soirée.

On pourra toujours relativiser sur le résultat olympien, notamment en mettant en avant le contenu vert pâle offert par le collectif stéphanois, mais il n'est pas faux d'avancer une déception à la lecture du score.

Déception, car l'OM est mal payé. On tirera cependant plusieurs satisfactions, ou soulagements, au regard de la prestation de la formation du Rudi Garcia.

S'il est de bon ton de mettre en avant la fin de l'hémorragie de buts encaissés en déplacement (7 lors des deux dernières matches), il est surtout juste d'apprécier le comportement général de l'équipe. Il a été progressif, car les trente premières minutes ont été hésitantes notamment dans les projections offensives. A cette heure, on sentait encore une certaine fébrilité, un manque de confiance, conséquence, peut-être, de la claque monégasque, mais trop de jeu vers l'arrière a limité les initiatives. Il y avait du rythme, mais pas assez de mouvement encore, peu de solutions, pas assez d'initiatives encore.

L'occasion de Gomis à la demi-heure, annihilée par Ruffier, a ouvert de nouvelles perspectives aux Olympiens. Le visage s'est éclairci, le jeu fluidifié. Avec une meilleure utilisation du ballon, une volonté affirmée de progresser, les Olympiens ont gagné en consistance et en pertinence. Les stats à la mi-temps ont souligné leur domination avec un pourcentage de possession de 58%, 6 tirs dont 5 cadrés, 12 centres. Il y avait matière pour aller un peu loin.

La seconde période a confirmé le sentiment dégagé sur la fin du premier temps. L'OM s'est installé dans le camp des Stéphanois, émoussés physiquement, a récupéré le ballon haut, a varié ses approches, a contrôlé le jeu et le ballon, en s'appuyant sur Maxime Lopez joueur ayant touché 105 ballons. L'attitude a été plaisante et Rudi Garcia, en observation sur la réaction de ses joueurs, peut être rassuré sur ce point.

S'il n'y a pas toujours eu la maîtrise technique adéquate en certaines situations, surgit un bémol : le réalisme. L'OM n'a pas été tueur. C'est la principale contrariété de la soirée, car les occasions ont été réelles. On peut louer le talent de Ruffier, mais il y avait la place pour revenir du Forez avec un résultat plus valorisant.

Au coup de sifflet, Loïc Perrin a reconnu avec honnêteté : "On ne méritait pas mieux. " L'OM oui...

 Auteur : Thierry Muratelle

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Article de laprovence.com

du 30 novembre 2016

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Un nul et des regrets

Balayée 4-0 à Monaco il y a quatre jours, la formation de Rudi Garcia est repartie de Geoffroy-Guichard avec un point, sans parvenir à concrétiser ses occasions (0-0)

Oui, ce n'était pas un très grand OM sur la pelouse de Geoffroy-Guichard ce mercredi soir. Oui, la formation de Rudi Garcia a encore beaucoup de travail pour combler ses nombreuses lacunes. Mais face à une équipe de Saint-Étienne très décevante, les partenaires de Bafétimbi Gomis, de retour dans le Chaudron, auraient dû l'emporter au terme d'un match qu'ils auront dominé petit à petit. Mais ils n'ont pas su concrétiser leurs occasions face à un Stéphane Ruffier impérial.

Lopez a du caractère

Sans être transcendants, les coéquipiers de Maxime Lopez ont bien démarré leur rencontre, dans le rythme donné par leur milieu de terrain qui n'a cessé de multiplier les gestes envers ses partenaires pour les exhorter à aller de l'avant. C'est pourtant l'équipe de Christophe Galtier qui s'est procurée la première vraie occasion par l'intermédiaire d'Henri Saivet, incapable de cadrer sa reprise à bout pourtant devant Yohann Pelé (15e). Un avertissement pour l'OM qui s'est petit à petit remis à l'endroit pour enfin exploiter le ballon comme il se doit... sauf dans le dernier geste.

Ruffier solide, l'OM maladroit

Car c'est bien ce qu'il y a de rageant avec cette équipe qui, quand elle parvient à s'exprimer collectivement, n'arrive pas à concrétiser ses occasions. Servi sur un plateau par Florian Thauvin, Gomis s'est ainsi heurté à cette réalité du moment : un manque de confiance flagrant dans le dernier geste pour faire la différence. Ainsi, sa frappe du pied droit n'a pas inquiété Ruffier (31e), également solide à deux reprises devant le même Thauvin (36e, 45e) pour empêcher les Verts de sombrer.

Une équipe qui doute

Mais comme d'habitude, l'OM a fini par baisser d'intensité au fil des minutes. Et si le retour des vestiaires a été convaincant, la suite a de nouveau exposé toutes les lacunes techniques des partenaires de Clinton Njie, entré en cours de jeu et auteur d'une frappe complètement ratée alors qu'il menait la dernière contre-attaque d'un second acte sans saveur (90+3). Le symbole d'une équipe dans laquelle les doutes sont omniprésents. Preuve en est : elle n'a pris que son troisième point à l'extérieur depuis le début de la saison.

Dommage car il y avait moyen de repartir du Chaudron avec la victoire face à une bien terne équipe de Saint-Étienne.

Auteur : Loïc Chenevas-Paule

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De quoi être verts...

L'OM a dominé l'ASSE en se créant de nombreuses occasions, mais il n'est jamais parvenu à marquer. Un nul frustrant (0-0)

Droit au but. La devise de l'OM, "triplement séculaire" comme dirait Jacques-Henri Eyraud, le président, n'a pas tout à fait été honorée par les joueurs de Rudi Garcia, hier soir, sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. Mais au terme d'un résultat nul éminemment frustrant face aux Verts (0-0), l'entraîneur olympien préférait voir le verre à moitié plein. "Évidemment, ce sont deux points de perdus, mais il ne faut pas voir les choses comme ça", estimait-il à l'issue de la rencontre (lire ci-dessous), préférant s'appuyer sur "le contenu".

Le coach de l'Olympique de Marseille a raison. Perméable au possible loin de ses bases avant le coup d'envoi, avec 16 buts encaissés en sept déplacements, l'OM n'a pas concédé le moindre but aux Stéphanois, ni même d'occasion franche, hormis un raté d'Henri Saivet à bout portant (15). Ce qui est à souligner pour une formation malmenée à Montpellier (3-1) et étrillée à Monaco (4-0), samedi.

Même son de cloche pour ce qui concerne l'utilisation du ballon, érigée en point noir par "RG" depuis sa prise de fonctions. Car à la différence du nul soporifique mais porteur d'espoirs obtenu à Paris en s'arc-boutant dans son camp (0-0), l'OM a cette fois proposé du jeu et des combinaisons tout en ayant la maîtrise de la possession (60 %). Principalement en première période, où l'équipe olympienne aurait dû se mettre à l'abri en convertissant au moins une de ses situations chaudes.

"Bafé" Gomis a encore manqué l'immanquable

Mais "Bafé" Gomis a encore manqué l'immanquable (31) alors que Florian Thauvin a expédié trois frappes sur le portier des Verts (36, 37, 45). Les deux compères de l'attaque marseillaise peuvent s'en mordre les doigts ce matin vu la façon dont ils ont fait briller Stéphane Ruffier en lui tirant à chaque fois dessus et avec la conviction d'un animal sur le chemin de l'abattoir...

Voilà le hic principal de cette fraîche soirée dans le Forez. Le club olympien aurait pu gagner, aurait dû l'emporter. Mais cet OM en manque de qualité a donné la vilaine impression de pouvoir jouer pendant des heures et des heures sans jamais arriver à marquer (13 tirs, 7 cadrés). Or, pour gagner un match, cela peut s'avérer utile.

Auteur d'une prestation intéressante dans l'entrejeu, aux côtés de Vainqueur et Lopez, Franck Anguissa peut en témoigner, lui qui a vendangé deux occasions (46, 66) les doigts dans le nez. Clinton Njie aurait lui aussi pu se muer en buteur décisif, mais son ultime tentative dans le temps additionnel, juste après son entrée en jeu pour suppléer Rémy Cabella, n'a pas trouvé le cadre (90+2).

Avant cette action, on en venait même à se demander si l'ASSE n'allait pas réaliser un hold-up d'école. Mais l'attente était trop grande pour les protégés émoussés de Christophe Galtier, à l'image d'un Romain Hamouma trop... court pour reprendre un centre de la tête (77).

Au bout du compte, si l'OM avait pris un point au Parc des Princes pour le premier match de l'ère Garcia, il en a clairement perdu deux hier à Saint-Étienne. Dans un championnat aussi serré que la Ligue 1 et dans la situation olympienne, c'est fort dommageable en dépit des progrès observés. Avec ce point, l'OM remonte toutefois d'une place au classement et pointe désormais en 11e position.

Dimanche, ce sera face à Nancy, large vainqueur 4-0 de Metz hier, et sous les yeux du public du stade Vélodrome que Rudi Garcia et ses ouailles devront faire respecter le sacré "Droit au but". En attendant, les Olympiens ont de quoi être verts....

 

Auteur : Jean-Claude Leblois

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Hubocan, candidat à gauche

Sept. C'est le nombre (famélique) de minutes que Tomas Hubocan avait passées sur un terrain français depuis son cauchemar rennais du 21 septembre. Six petites minutes face à Nantes (quatre jours plus tard), après avoir remplacé Rémy Cabella, une seule contre Metz à la place de Clinton Njie en toute fin de partie (le 16 octobre): il ne semblait plus faire partie des plans de l'OM. Depuis l'arrivée de Rudi Garcia, le Slovaque n'était tout simplement pas apparu sur une pelouse de l'Hexagone. Sa prestation catastrophique face aux Bretons restait dans les mémoires. Mais le temps a fait son oeuvre. Et l'opportunité de revenir a fini par se présenter.

Henri Bedimo opéré du ménisque et indisponible en cette fin d'automne, le couloir gauche a d'abord été confié par défaut à Karim Rekik. Si le Néerlandais a fait ce qu'il a pu pour s'acquitter de la tâche, son entraîneur souhaitait aussi tester d'autres options. Il l'a fait hier, dans le Chaudron, en couchant le nom d'Hubocan dans la case "titulaires" de la feuille de match. Le droitier occupe en effet le couloir gauche dans sa sélection. Il n'était donc pas illogique de lui offrir une seconde chance. D'abord fébrile, le blond au jeu rugueux a retrouvé ses sensations au fil des minutes, au point de se montrer entreprenant offensivement en seconde période. Un retour réussi.

"À mes yeux, il a été parfait, confiait d'ailleurs William Vainqueur après la rencontre. Je connais Tomas depuis Moscou. Je sais que lorsqu'il y a des matches importants et qu'il faut être costaud sur l'homme, il est là. Il a fait deux erreurs à Rennes, mais tout le monde en fait... J'en ai fait à Monaco. C'est un joueur sur qui on peut compter à l'avenir."

Dans le vestiaire, la prestation du natif de Zilina a d'ailleurs été saluée par ses partenaires. Le contexte n'était en effet pas facile. "Je l'ai félicité, poursuivait Rod Fanni avant de rejoindre le car des Olympiens. On ne s'en rend peut-être pas compte, mais c'est très dur lorsqu'on ne joue pas pendant assez longtemps de se retrouver titulaire, notamment en latéral. C'est un poste où il y a beaucoup de courses, beaucoup d'énergie à donner. Il a fait une belle partie. Il est important qu'on se le dise entre nous, qu'on se soutienne et qu'on s'encourage. On a vraiment besoin de tout le monde."

L'intéressé, lui, se montrait logiquement plus modeste au moment de traverser la zone mixte du stade Geoffroy- Guichard. Il préférait revenir sur la prestation collective de l'OM. "Je pense que nous avons fait un bon match, même si nous n'avons pas marqué, mais nous avons bien essayé, analysait-il. Personnellement, cela fait longtemps que je n'avais pas joué, je reviens, je dois travailler."

Gomis : "Il a été très bon"

Les marques de confiance de ses coéquipiers feront à coup sûr du bien à Tomas Hubocan. "Il a été très bon. Nous avons essayé de le mettre dans les meilleures conditions, relevait son capitaine Bafétimbi Gomis. On sait que ce n'est jamais évident quand on est étranger de venir dans un autre pays, avec une autre culture, alors qu'on ne parle pas tout à fait la langue. Mais il est en net progrès. C'est quelqu'un de professionnel. Nous sommes bien contents de sa prestation. C'est important de pouvoir compter sur tout le monde. Il a été solide, il nous a bien accompagnés offensivement. C'est de bon augure."

Après son match d'hier soir, le Slovaque est donc naturellement candidat à gauche.

Auteur : Alexandre Jacquin

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