OM1899.com

.Article de om.net

du 20 avril 2016

 

En route pour le Stade de France

 

Timorés en première période, plus disposés après le repos, les Olympiens se qualifient logiquement pour la finale de la coupe de France grâce à un but de Florian Thauvin.

Le succès est revenu. Il n'est pas éclatant, il ne donne pas lieu à fanfaronner, mais il est tellement important.

Pour trois raisons. La première car la qualification met un terme à une série de résultats négatifs depuis le 3 mars, date de la dernière victoire à Granville.

La deuxième en raison de la perte de confiance du collectif depuis plusieurs semaines. Un succès est toujours une première étape sur laquelle on peut s'appuyer pour travailler et espérer proposer des contenus plus performants lors des prochaines semaines.

La troisième, enfin, car elle ouvre les portes du Stade de France, pour la 19e finale de l'histoire du club en coupe de France. Neuf ans après la dernière, perdue aux tirs au but contre Sochaux, les Marseillais reprendront le chemin de Saint-Denis avec l'espoir de ramener la Vieille Dame à la maison. On ne l'a plus vue depuis si longtemps.

Depuis 1989 exactement. Certains jeunes supporters ne connaissent ni sa forme ni sa couleur. Il serait si bon de leur présenter.

La qualification n'a pas été aisée. Elle n'a pas été non plus à vrai dire franchement contestée. Les Olympiens n'ont concédé aucune occasion. Peu performants dans l'animation en première période, trop statiques, ils ont subi les duels, l'agressivité et l'enthousiasme doubistes. Une équipe généreuse, décidée à avancer, mais peu performantes sur les phases offensives. Le 4-4-2 olympien a d'abord été emprunté : peu de mouvements, peu de propositions autour du porteur du ballon, de rares dédoublements, un manque de vitesse d'exécution. Il a manqué beaucoup de choses pour inquiéter Sochaux. A cette heure, l'OM a affiché la fébrilité d'une formation égarée.

Il a manqué quoi ? La limpidité du but olympien. La construction du but de Thauvin met en lumière tous les éléments attendus depuis longtemps : un bloc positionné plus haut, une projection rapide, des prises d'informations au bon moment, du mouvement, de la simplicité, de la justesse technique et une prise d'initiative pour conclure.

Ce but a libéré les Olympiens. Ils se sont alors créé plusieurs occasions et ont aisément contenu Sochaux, assommé par l'avance olympienne.

D'accord, l'OM s'est qualifié chez un club de D2. Mais l'inquiétude et les turbulences de ces dernières semaines autour du club et de l'équipe n'inspiraient aucun vent d'optimisme. Cela aurait été déplacé. Raison pour laquelle, savourons cette nouvelle finale...

 Auteur : Thierry Muratelle

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Article de laprovence.com

du 20 avril 2016

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Vainqueur dans la douleur à Sochaux, l'OM s'offre une finale de coupe de France contre le PSG

Les Olympiens se sont imposés dans le Doubs, ce mercredi soir, et ont fait la différence grâce à Florian Thauvin au retour des vestiaires (0-1)

Le pire était à craindre après la pitoyable défaite à Monaco dimanche dernier et le début de semaine rocambolesque au sein de la maison olympienne avec l'éviction de Michel, hier. Mais l'OM a tenu bon et, dans la douleur, s'est imposé ce mercredi soir à Sochaux en demi-finale de coupe de France (0-1). Une victoire qui lui permet de s'offrir une finale contre le Paris Saint-Germain le 21 mai prochain.

De retour sur le banc de touche marseillais après un premier intérim en début de saison, Franck Passi avait prévenu que lui et ses troupes étaient en "mission commando". Pourtant, les partenaires de Steve Mandanda étaient loin de cet esprit combatif en première période où ils ont enchaîné les pertes de balle et montré de grands signes de fébrilité. Loin d'être sereins sur le plan défensif, Steven Fletcher et ses compères ont encore été inexistants devant. Preuve en est : ils n'ont tenté qu'une seule frappe en 45 minutes de jeu. Une statistique qui fait peur.

Mais heureusement pour l'OM, cette prestation moribonde n'a duré qu'une mi-temps. Car au retour des vestiaires, c'est une autre équipe qui a foulé la pelouse d'Auguste-Bonal. Sans être transcendants, les coéquipiers de Florian Thauvin ont montré plus d'envie et sont parvenus à faire la différence grâce à l'ancien Bastiais (49, 0-1). Un but qui a mis en confiance des Olympiens plus tranchants dans les duels et, malgré tout, supérieurs à des Sochaliens accrocheurs mais trop limités au niveau technique. L'addition aurait même pu être plus salée si Michy Batshuayi avait correctement réglé la mire (79) avant de buter sur Olivier Werner (90).

Grâce à sa première victoire depuis le 3 mars dernier à Granville (victoire 1-0 lors des quarts de finale de coupe de France), l'OM s'offre ainsi une lueur d'espoir pour sauver le peu d'honneur qu'il lui reste dans cette saison bien morose. Mais avant de penser à défier Zlatan Ibrahimovic et les autres stars du PSG, les joueurs de Franck Passi, épaulé par un Basile Boli euphorique au coup de sifflet final, devront assurer leur maintien en championnat. Et ça commence dès dimanche face à Nantes avec la 35e journée de Ligue 1....

Auteur : Loïc Chenevas-Paule

 

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