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.Article de om.net

du 17 avril 2015

 

L'OM n'y arrive plus

 

L'OM s'incline à Nantes 1 but à 0 en ouverture de la 33e journée de Ligue 1 2014-15. Les Olympiens manquent une nouvelle occasion de mettre la pression sur leurs concurrents avant les autres matches du week-end.

Pour la première fois de la saison, l'OM reste sur deux défaites consécutives en Ligue 1. Difficile de lui imputer l'entière responsabilité de ces revers, mais il doit réagir à La Beaujoire, même privé de son maître à jouer, Dimitri Payet, suspendu pour cette rencontre.

Michy Batshuayi, plutôt convaincant dans ce registre face à Lille pour le dernier match de l'année 2014, a à nouveau les clés du jeu face à Nantes. Autres changements dans le onze de départ de Marcelo Bielsa, Nicolas Nkoulou retrouve une place de titulaire dans l'axe de la défense, André Ayew fait son retour sur l'aile gauche de l'attaque et dans son dos, Jérémy Morel remplace Benjamin Mendy, blessé.

Dès le coup d'envoi, les Nantais attaquent fort la rencontre en déstabilisant la défense olympienne dans la profondeur, notamment grâce à la vitesse d'Audel et Gakpe et à la vision du jeu de Veretout, également très à l'aise sur coups de pied arrêtés.

L'ouverture du score de Gakpe intervient pourtant sur une passe décisive de Fanni, coupable d'une passe en retrait mal assurée pour Mandanda, pris à contre-pied par son défenseur et dans l'impossibilité de contrer l'attaquant du FCNA.

Déjà en grande difficulté face au 4-4-2 mis en place par Michel Der Zakarian, l'OM se complique un peu plus la tâche.

Les Olympiens commencent alors à prendre un peu plus le jeu à leur compte, mais manque de justesse dans et aux abords de la surface adverse et se retrouvent souvent en danger sur les contres des Nantais.

Beaucoup de choses ne vont pas à l'OM. Marcelo Bielsa a du travail à la mi-temps.

Le coach argentin chamboule son équipe dès le retour des vestiaires en sortant Imbula pour faire rentrer Thauvin, un choix résolument offensif. Morel Bascule dans l'axe de la défense, Romao se positionne en sentinelle et la paire Ayew-Thauvin se partage le côté gauche.

Les Olympiens apparaissent plus équilibré, mais restent toujours aussi inoffensifs, en dépit d'une possession de balle très avantageuse. Les enchaînements manquent de spontanéité, les transmissions de fluidité et les centres de précision.

De son côté, Nantes reste fidèle à sa stratégie et s'offre plusieurs fois l'occasion de doubler la mise, toujours en contre.

Sentant le match échapper à son équipe, Marcelo Bielsa intervient à nouveau à l'heure de jeu en remplaçant Batshuayi par Ocampos.

L'OM se montre alors plus entreprenant et le danger commence enfin à poindre sur le but de Riou, mais les offensives ne sont pas suffisamment tranchantes pour tromper une équipe nantaise concentrée et vaillante. Aussi et surtout, il parait difficile de marquer sans parvenir à cadrer la moindre frappe.

L'entrée en jeu de Lemina ne change rien à la physionomie de la rencontre.

La première frappe cadrée arrive enfin à la 87e minute, par Ocampos. C'est peu, trop peu. L'OM est méconnaissable. L'absence de Payet se fait cruellement ressentir.

L'égalisation est néanmoins toute proche sur le dernier corner, mais la tête de Fanni est déviée sur la transversale par Riou.

Les Olympiens n'y arrivent plus. Ils enchaînent une troisième défaite consécutive, la dixième de la saison. Elle pourrait être terrible au classement à la fin du week-end.

Auteur : Allan Chaussard

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Article de laprovence.com

du 17 avril 2015

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Un OM totalement apathique

 

L'OM s'est incliné sur le terrain de Nantes (0-1) au terme d'une prestation insipide. C'est le troisième revers d'affilée des Olympiens.

Circulez, il n'y a rien à voir ! Ce vendredi soir, l'OM a chuté sur le terrain de Nantes (0-1) et aligne ainsi une troisième défaite d'affilée en Ligue 1. Si le résultat est inquiétant, le contenu l'est tout autant. Les Olympiens ont été purement et simplement surclassés par une équipe qui disposait de la plus mauvaise attaque du championnat avant le coup d'envoi.

Le début du match a d'emblée annoncé la couleur. Les Nantais, décomplexés devant leur public, prennent le jeu à leur compte et assiègent la défense olympienne. La première alerte est signée Bedoya mais le tir de l'Américain n'est pas cadré (2'). Cet avertissement sera suivi d'une sanction. Mandanda transmet le ballon à Fanni qui effectue une passe trop molle dans son propre camp : une aubaine pour Gakpé qui s'empare du ballon et ouvre le score avec sang-froid (20'). Ce but gag illustre l'immense fébrilité des défenseurs olympiens, en difficulté à chaque offensive nantaise.

Il faut attendre la demi-heure de jeu pour voir la première réelle occasion de l'OM. Initiée par Alessandrini, le seul Olympien à apporter de la percussion, l'action se termine par un tir non cadré de Batshuayi (30'). Juste avant la pause, Alessandrini, encore lui, hérite d'un long ballon de Morel et enchaîne avec un tir glissé qui meurt près du poteau de Riou (45').

Face à la prestation indigeste proposée par ses joueurs, Marcelo Bielsa tente un coup tactique en remplacant Imbula par Thauvin. Un choix qui n'aura pas une réelle influence puisque Nantes continue à causer des soucis à la formation olympienne. A l'issue d'une contre-attaque bien menée par Deaux, Veretout déclenche un tir qui oblige Mandanda à effectuer une parade (57)'). Quelques instants plus tard, on retrouve les deux protagonistes dans des rôles inversées : Veretout sert parfaitement Deaux qui est tout proche d'assommer les Olympiens (59').

De son côté, l'OM persiste dans son manque de créativité. Un semblant de réaction est aperçu lors des dernières minutes. Ocampos conclut une action personnelle avec une lourde frappe détournée par le portier nantais en corner (87'). Finalement, la plus belle occasion olympienne du match surviendra dans le temps additionnel : sur un corner, Fanni a l'occasion de faire oublier son match désastreux mais la tête du défenseur est déviée sur la barre par Riou (90+2).

Le score ne bougera plus et l'OM s'éloigne un peu plus du podium. La saison est-elle en train de virer au cauchemar ?

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