.Article de om.net

du 14 mars 2014

L'OM n'avance pas

L'OM et Reims se séparent sur un match nul 1 but partout au stade Auguste-Delaune, en ouverture de la 29e journée de Ligue 1. Gignac a répondu à Devaux en seconde période. Ce point ne fait les affaires de personne.

Sans Thauvin, mais avec Gignac, José Anigo démarre le match avec une équipe expérimentée. Pourtant, les Olympiens ont du mal à rentrer dans la rencontre. Le premier quart d'heure est à l'avantage des locaux. Ils se procurent d'ailleurs les premières occasions de la partie. Mais la plus grosse est pour l'OM avec une belle de tête de Gignac, à la suite d'un centre parfait de Payet, repoussée par Agassa sur sa ligne.

Les Olympiens prennent alors le contrôle du match. Ils commencent à développer de jolies combinaisons et sont de moins en moins mis en danger par les Rémois.

Du bord de la touche, José Anigo demande à ses joueurs de rester patients. Ils l'écoutent, prennent le temps de construire et se procurent deux très grosses occasions de but en fin de première période. D'abord par Cheyrou, du pied droit, après une belle passe de Valbuena dans la surface, mais là encore, Agassa repousse. Puis sur un coup franc frappé par Payet, juste à côté de la lucarne du portier de Reims.

Le match n'est pas passionnant, mais au fil des minutes, l'OM en prend la mesure et s'offre des opportunités de marquer. Il doit désormais les concrétiser.

Fidèle à sa réputation, l'équipe d'Hubert Fournier est joueuse en toute circonstance et reprend la seconde période comme la première. Sans s'affoler, les Rémois mettent le pied sur le ballon, mais restent maladroits dans les trente derniers mètres. Les Olympiens, bien en place, maîtrisent les offensives adverses sans trembler.

Après un quart d'heure de jeu plutôt calme, le match s'emballe. D'abord quand Fanni manque sa reprise seul face au but après un corner mal dégagé par Agassa. Puis Reims accélère, déstabilise une première fois la défense olympienne avec De Préville, puis trouve la faille à la suite d'un centre de Signorino repris de la tête par Devaux, seul au point de penalty, en pleine lucarne.

Reims fait l'essentiel du travail dans ce match et mène logiquement, récompensé de ses efforts. Mais rien n'est perdu, on le sait, les Rémois ont du mal en fin de match. Ça se confirme une fois de plus.

Sur un bon centre de Fanni, Agassa manque sa sortie et Gignac seul au second poteau, reprend du plat du pied pour égaliser. Les Olympiens retrouvent alors de l'allant, mais Reims n'abdique pas. Le ballon circule d'un camp à l'autre, sans temps mort. Le temps passe et personne ne parvient à prendre l'avantage. Les deux équipes retournent aux vestiaires dos à dos.

En d'autres circonstances ce point pris à Reims aurait pu être une bonne opération. Mais à ce moment de la saison et à la vue du classement, il ne fait pas avancer l'OM.

Auteur : Allan Chaussard

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Article de laprovence.com

du 14 mars 2014

L'OM évite le naufrage à Reims

Le point de non retour était tout proche. Accroché par Reims ce vendredi soir à Auguste-Delaune (1-1), l'OM a une nouvelle proposé un spectacle affligeant avant de se ressaisir en fin de rencontre. Au final, le nul décroché par les hommes de José Anigo reste une très mauvaise opération puisqu'ils restent englués à une bien triste 6e place.

Cet OM est déconcertant. Alors qu'ils avaient encore une occasion rêvée de refaire leur retard par rapport à leurs principaux concurrents, les coéquipiers de Mathieu Valbuena sont passés tout proche de la correctionnelle. Malgré une première période plutôt convaincante durant laquelle Benoît Cheyrou, André-Pierre Gignac et Dimitri Payet se sont procurés des occasions franches, ils ont par la suite pris l'eau, dépassés par la fougue et l'envie du Stade de Reims.

Profitant d'un très bon travail de Signorino côté gauche, c'est Antoine Devaux qui a ouvert les hostilités en marquant d'une tête imparable. Impuissant, Steve Mandanda n'a eu d'autre solution que de récupérer le ballon dans ses filets. Logique.

Sans inspiration ni talent, les Olympiens on longtemps affiché un visage affligeant, comme incapables de faire la différence au sein de la solide défense rémoise. Mais une fois n'est pas coutume, c'est André-Pierre Gignac qui a libéré les siens d'une délicate situation en égalisant à dix minutes du terme de la partie. Profitant d'une erreur de jugement d'Agassa, l'ancien Toulousain n'a eu aucun mal à tromper le portier champenois d'une frappe limpide.

Mais ce nul, à la fois heureux et frustrant, ne doit en aucun cas cacher les terribles carences marseillaises. Le manque d'investissement et la faiblesse de l'engagement des troupes de José Anigo risquent de poser de sérieux problèmes jusqu'à la fin de la saison. Même dos au mur, même mené au score, l'OM n'a que trop rarement réagi.

Désormais à huit points du podium alors que Lille n'a même pas disputé sa rencontre, l'OM est à la traîne. Un constat d'une tristesse implacable

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http://www.stade-de-reims.com/

du 07 mars 2014

Reims- Marseille 1-1

Les joueurs du Stade de Reims entrent bien dans le match. La première mèche est d'ailleurs allumée par Grzegorz Krychowiak. Mais la frappe de l'international polonais passe juste à côté du poteau de Mandanda (6e). La réponse Marseillaise vient dix minutes plus tard. Et il faut un extraordinaire Kossi Agassa pour sortir d'une main ferme le ballon catapulté de la tête par Gignac. La suite des débats est équilibrée. Les deux formations sont bien en place, et les occasions franches se font très rares.

La fin de mi-temps est davantage marseillaise. Les olympiens sont prêts d'ouvrir le score sur une frappe sèche de Cheyrou, une nouvelle fois repoussée par Kossi Agassa (43e). Nouvelle frayeur, dans la foulée, suite à un coup franc de Payet qui passe prêt du poteau rémois. Les deux équipes se quittent finalement sur un score vierge (0-0).

Les hommes d'Hubert Fournier reviennent avec de bonnes intentions en seconde période et se lancent à l'assaut du but marseillais. Les corners se multiplient mais aucun ne met Mandanda à défaut. Les Marseillais tentent de leur côté de concrétiser la moindre opportunité. A l'image de Gignac - qui place une belle reprise de volée,dans les gants de Kossi Agassa (60e) - et de Fanni, tout proche d'ouvrir le score sur un corner (63e). Vient alors le temps fort rémois : Suite à un superbe mouvement des Rouge et Blanc, Antoine Devaux reprend de la tête un excellent centre de Franck Signorino. Mandanda est battu ! 1-0 pour le Stade de Reims (67e). Les 20 513 spectateurs exultent et Delaune est en folie. Les Marseillais sont sonnés pendant quelques instants, Devaux et Albaek s'essaient de loin sans succès. Malheureusement, comme souvent lors de cette saison, le Stade de Reims se fait reprendre dans le dernier quart d'heure. A la 80e minute, Fanni est trouvé côté droit, le centre du latéral est détourné au second poteau par Agassa et Gignac égalise dans le but vide (1-1, 80e). Suite à cette égalisation, les deux formations cherchent à prendre l'avantage mais la fatigue se fait ressentir. Chaude alerte quand Thauvin tente sa chance à l'entrée de la surface, mais Ayew détourne sa frappe (88e). Au terme des deux minutes de temps additionnel, les deux équipes se quittent sur un score de parité. Les Rouge et Blanc ont laissé filer l'occasion de doubler leurs adversaires du soir malgré une secondé période de bonne facture.

Grâce à ce point, le Stade de Reims totalise 43 unités et figure à la 7e place du championnat. Prochain rendez-vous dès samedi prochain avec un déplacement à Bastia.