OM1899.com

.Article de om.net

du 16 février 2014

L'OM y était presque

 

L'OM et l'ASSE se séparent sur un match nul (1-1) à Geoffroy-Guichard. Nkoulou et Brandao ont marqué les deux buts de la soirée. Les Olympiens restent cinquièmes à cinq points du podium.

Ce match à Geoffroy-Guichard, au combien important dans la course à la troisième place, est très attendu. L'avant-match ne déçoit pas avec quelques surprises dès l'annonce de la composition des équipes : Saint-Etienne présente un visage plus défensif qu'à l'accoutumé et José Anigo met en place un 3-5-2 dont il a déclaré raffoler à plusieurs reprises depuis son arrivée à la tête de l'équipe en décembre dernier. Les deux entraîneurs sont sur leurs gardes. La victoire n'est obligatoire, mais une défaite pourrait faire mal.

Dans son nouveau système, l'OM démarre parfaitement la rencontre et monopolise le ballon, le fait vivre sur toute la largeur du terrain. Mais après cinq minutes de jeu les Verts prennent le contrôle de la partie. Peu dangereux dans le jeu, ils profitent des nombreux coups de pied arrêtés dont ils bénéficient pour s'approcher des cages de Mandanda. Pendant plus de vingt minutes les Olympiens peinent à ressortir de leur camp et se contentent de repousser les montées stéphanoises. Même si, au coeur de cette période où l'OM subi, Gignac se procure la plus belle occasion du match à la suite d'un excellent centre de Morel, mais la volée de l'attaquant passe au-dessus des buts de Ruffier.

La partie s'équilibre dans le dernier quart d'heure de la première mi-temps. Les Olympiens jouent plus haut, mais restent inoffensifs. Le match est terne. Pour l'instant espère-t-on.

Mais le début de la seconde période n'a rien de plus passionnant. On attend un déclic. Une belle action, un exploit individuel, un coup de pied arrêté dangereux, un but contre son camp,... Peu importe, mais quelque chose de moins figé, de moins stéréotypé.

Le temps passe et rien ne se passe. D'un côté comme de l'autre, personne ne trouve la solution pour débloquer la rencontre. Pour couronner le tout, au fil des minutes, la pelouse de Geoffroy-Guichard fait de plus en plus peine à voir. Un vrai bourbier.

Puis finalement, tout change quand, excentré sur la gauche, Payet tir parfaitement son coup franc au second poteau. Nkoulou met son plat du pied en opposition pour tromper Ruffier. L'OM mène 1-0 et ce match sans saveur fait finalement notre bonheur.

Dès lors, la rencontre monte en intensité et en qualité. Les Olympiens semblent de plus en plus à l'aise dans ce système inédit. La défense, Nkoulou en tête, est intraitable et l'attaque bien plus en vue. Gignac est même tout proche de sceller définitivement les débats à dix minutes de la fin du match. Mais il faut encore retenir son souffle. Les Verts poussent. Les joueurs de José Anigo serrent les dents, restent solidaires, mais finissent par céder en toute fin de rencontre. Brandao prenant le meilleur sur Mendes et Diawara à la suite d'un centre de Mollo.

Match nul. L'OM reste cinquième, à deux points de Saint-Etienne. A deux minutes près les Olympiens étaient quatrièmes. Dommage.

Auteur : Allan Chaussard

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Article de laprovence.com

du 16 février 2014

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L'OM pas verni face aux Verts

Rageant. Pourtant devant au tableau d'affichage après une réalisation de Nicolas Nkoulou, l'OM s'est fait rejoindre sur le fil ce soir à Geoffroy-Guichard et passe tout près d'un précieux succès. La faute à l'opportuniste Brandao qui s'est élevé plus haut que toute la défense marseillaise pour tromper, avec l'aide du poteau, la vigilance de Steve Mandanda. Les Olympiens restent 5e, à deux longueurs de l'ASSE.

José Anigo voulait un match référence. C'est raté sur toute la ligne. Inexistants et bousculés comme jamais en première période, ses joueurs ont d'abord rencontré de sérieux problèmes face à un bloc vert bien en place. Pressés et dominés dans tous les compartiments du jeu, les Olympiens ont d'abord livré une partie insipide, incapables de porter le danger au sein de la défense adverse. Mais à défaut de proposer une réelle opposition offensive, ils ont su faire le dos rond. Le temps de laisser passer l'orage.

Une défense inédite avec cinq éléments

Accrochés et nettement dominés lors du premier acte, les partenaires de Mathieu Valbuena sont revenus des vestiaires avec quelques bonnes intentions. Toujours très peu influents offensivement, ils ont longtemps limité la casse en défense. Le choix de José Anigo d'instaurer un onze de départ avec cinq éléments derrière aura finalement longtemps donné raison au coach marseillais.

Et lorsque Nicolas Nkoulou, d'un tacle rageur, a inscrit le but marseillais, on pensait l'OM bien parti pour signer un succès qui le rapprochait alors du podium. Pas pour autant plus entreprenants, les Olympiens ont par la suite très bien contenu les assauts stéphanois, empêchant les Verts d'imposer leur propre rythme dans cette seconde période.

Le podium à cinq points

Et quelques minutes après qu'André-Pierre Gignac ait raté son duel face à Stéphane Ruffier, Brandao est passé par-là pour égaliser. En s'élevant plus haut que toute la défense marseillaise, le buteur brésilien a placé une tête qui n'a laissé aucune chance à Steve Mandanda. Au bout du temps additionnel.

Alors que l'OM semblait bien parti pour s'imposer, il devra se contenter de ce partage de points. Au 5e rang, les coéquipiers de Florian Thauvin sont ainsi relégués à cinq longueurs du podium. Grosse déception.

Auteur : Laurent Desbuissons

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Article http://www.asse.fr/

du 16 février 2014

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ASSE 1-1 OM : les Verts s'arrachent

Grâce à un coup de tête gagnant de Brandao dans le temps additionnel, l'ASSE a arraché un match nul mérité. Les Verts ont eu raison d'insister jusqu'au bout. Ils conservent leur quatrième place au classement.

Les Verts aiment les grands rendez-vous, Brandao également. Grâce à un coup de tête gagnant de son attaquant brésilien dans le temps additionnel, l'ASSE a montré une belle force de caractère pour égaliser. En rivalisant avec une équipe marseillaise opportuniste mais surtout taillée pour le podium, les Verts ont confirmé leurs prétentions A treize journées de la fin, l'ASSE est un candidat pour les places européennes.

Plus qu'une affiche historique, ce duel entre ces deux géants du football français était un sacré duel dans la course à l'Europe. Eliminés des Coupes nationales, Stéphanois et Marseillais voulaient affirmer leur statut de candidat européen en championnat. Aucun regret, tout donner : c'étaient les mots d'ordre de Christophe Galtier avant ce choc. L'entraineur stéphanois avait fait ses choix en replaçant Kurt Zouma à droite de la défense et en misant sur Renaud Cohade en soutien d'une attaque à trois têtes : Romain Hamouma, Brandao, Franck Tabanou. En face, Marseille, revigoré depuis deux mois, rêvait encore à une qualification en Ligue des Champions, plus conforme à son statut et à son investissement sur le marché des transferts.

Les Verts attaquent, l'OM recule

Dans un Chaudron surchauffé qui rendit un vibrant hommage à l'ancien défenseur stéphanois international Philippe Mahut, les Verts prenaient rapidement les choses en main. Renaud Cohade et Brandao firent passer les premiers frissons à la défense olympienne (5e et 8e). Une minute plus tard, Kurt Zouma sauta plus haut que tout le monde mais son coup de tête fut trop aérien. Le pressing stéphanois gênait l'organisation phocéenne. Les Marseillais reculaient, défendaient avec agressivité, un peu trop pour Souleymane Diawara, averti pour un tacle spectaculaire sur Renaud Cohade (11e). Incisif sur son côté gauche, Benoît Trémoulinas creusait des brèches dans l'arrière-garde provençale.

Les initiatives sont stéphanoises

L'ASSE prenait de la confiance et de l'assurance. Fabien Lemoine s'essaya à une frappe lointaine puis Franck Tabanou enchaina un contrôle et une volée bloquée par Steve Mandanda (26e). En face, Ruffier vit filer dans le kop sud une reprise d'André-Pierre Gignac (27e). Les minutes défilaient et les deux équipes se neutralisaient dans l'entre-jeu. Cela n'empêcha pas Fabien Lemoine de se décaler pour exécuter une frappe tendue de peu à côté (40e). Enfin pour boucler cette première mi-temps, Stéphane Ruffier eut raison d'être vigilant face à André-Pierre Gignac (42e).

N'Koulou piège la défense stéphanoise

Au retour des vestiaires, les Verts reprenaient les initiatives. En bonne position, Romain Hamouma et Renaud Cohade tergiversaient un peu trop. Face à la défense regroupée des Marseillais, les frappes lointaines étaient une solution. Fabien Lemoine manqua de peu la cible (60e). L'OM attaquait par à coup. Un ciseau d'André-Pierre Gignac fut contré in extrémis (61e). Cet avertissement ne servit pas de leçon. Une minute plus tard, un coup franc excentré de Dimitri Payet démarqua Nicolas NKoulou qui tacla le ballon dans les filets stéphanois (62e ASSE 0-1 OM).

Brandao tête en or

Dans le dernier quart d'heure, Christophe Galtier renouvela ses batteries offensives avec les entrées de Benjamin Corgnet et Yohan Mollo. Ce dernier se signala rapidement. Sa frappe sèche passa de peu à côté (81e). La fin de match se débridait complètement. André-Pierre Gignac fila au but mais Stéphane Ruffier gagna son duel (83e). Les Verts jetaient toutes leurs forces dans la bataille. Ils avaient raison. A force d'insister, ils parvenaient à renverser la muraille marseillaise grâce à un coup de tête de Brandao (92e ASSE 1-1 OM). C'était tellement mérité.

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