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.Article de om.net

du 18 octobre 2013

L'OM a tout tenté

 

Volontaires, généreux et entreprenants, les Olympiens sont tombés sur un très grand David Ospina pour leur première visite à l'Allianz Riviera. Ils s'inclinent 1-0 sur un but de l'inévitable Dario Cvitanich.

L'OGC Nice a un nouveau stade et un grand portier pour le garder. David Ospina a écoeuré les Olympiens ce soir. Imbattable sur sa ligne. Impérial dans les airs. D'un bout à l'autre du match, le Colombien a impressionné tout le monde à l'Allianz Riviera, en ouverture de la dixième journée de Ligue 1. En deuxième période surtout lorsque l'OM faisait le siège du camp niçois.

L'OM rentrait d'ailleurs le premier sur la pelouse en seconde période. Comme s'il voulait vite se rattraper et montrer qu'il pouvait mieux faire que sa timide première mi-temps. Imbula montrait la voix en obligeant Ospina à détourner la frappe du milieu olympien en corner. Dix minutes plus tard, Thauvin poussait le portier colombien à réaliser la même parade. André Ayew trouvait ensuite le poteau sur une belle ouverture dans l'axe de Mathieu Valbuena. Gignac tentait aussi sa chance un peu plus tard, mais Ospina réalisait un nouvel exploit. Qu'il rééditait en toute fin de rencontre sur un dernier assaut d'André Ayew. Voilà pour l'essentiel. Le dernier rempart du Gym a passé sa soirée à faire des misères aux joueurs d'Elie Baup. Ils ne l'oublieront pas.

De son côté Nice, l'a emporté grâce à sa première période. Validée par une action de classe de son buteur argentin. Il y avait déjà eu quelques alertes avant l'ouverture du score de Cvitanich : une volée de Traoré détournée in extremis par Mandanda et une frappe de Pied repoussée par "Il Fenomeno" sur sa transversale. Le Gym se montrait plus pressant que l'OM. Plus tranchant surtout. Les Olympiens ont aussi eu leur chance lors du premier acte. Mais Ospina, déjà, s'employait pour détourner la belle frappe de Thauvin.

La suite a déjà été racontée. Les Marseillais ont poussé, mais ça n'était pas suffisant pour faire tomber l'OGC Nice dans son nouvel écrin. Cette enceinte n'a rien à voir avec le vétuste stade du Ray où l'OM se plaisait bien. Désormais, lorsque Nice mène, il parait bien difficile à ses adversaires de revenir. L'euphorie semble alors habiter joueurs et supporters. Les Aiglons se sentent pousser des ailes et quand leur gardien est en état de grâce, rien ne peut leur arriver. L'OM n'a pas grand-chose à se reprocher. Il a tout tenté.

Auteur : Allan Chausard

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Article de laprovence.com

du 18 octobre 2013

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Un OM inefficace rate le coche face à Nice

 Les Olympiens se sont inclinés 1-0 sur une réalisation de l'intraitable Darío Cvitanich en première mi-temps et stagnent à la quatrième place du championnat

L'OM comptait sur ce déplacement à Nice pour se relancer et retrouver - provisoirement - sa place sur le podium. Occasion ratée pour les hommes d'Élie Baup. Ce soir, les Olympiens ont une fois de plus payé leurs largesses défensives et leur manque d'efficacité devant le but. Et c'est l'intraitable Dario Cvitanich qui a puni les Marseillais juste avant la mi-temps.

Les partenaires de Steve Mandanda avaient tout d'abord mal débuté la rencontre. La faute à une blessure de Lucas Mendes sur une intervention défensive pourtant anodine sur Cvitanich (3e). Le Brésilien a rapidement dû céder sa place à Souleymane Diawara. Un premier coup dur que les Olympiens semblaient pourtant avoir digéré.

Dans le bon tempo grâce à un Mathieu Valbuena très remuant lors du premier quart d'heure, les attaquants olympiens se sont distingués par quelques beaux gestes techniques. A l'image de cette superbe reprise de volée de Florian Thauvin bien repoussée par le gardien niçois David Ospina (14e).

Cvitanich en renard des surfaces

Malgré un début de match plus poussif, les Aiglons ont rapidement pris leur envol et ont commencé à faire reculer les Olympiens. Mahamane Traoré a d'abord raté le cadre de peu (20e). Et sans un grand Mandanda, les hommes d'Élie Baup auraient pu être déjà menés à la demi-heure de jeu. Le portier marseillais a sorti le grand jeu pour détourner une frappe à bout portant de Jérémy Pied sur sa transversale (30e). Un arrêt sensationnel qui n'a fait que repousser l'échéance...

Parfaitement lancé à la limite du hors-jeu par Traoré, auteur d'un gros pressing sur Rod Fanni, Cvitanich prend Mandanda de vitesse avant de marquer tranquillement dans le but vide (39e, 1-0). Deuxième coup de massue sur la tête des Olympiens qui ne parviendront pas à se relever en première période.

Et ce n'est pas le début de la deuxième mi-temps qui aura rassuré sur le mental des Marseillais. Emmené par un Cvitanich intenable, Nice n'a cessé d'exploiter les failles d'une défense olympienne en retard. Il faudra attendre un petit éclair signé Thauvin pour que l'OM reprenne - un peu - du poil de la bête (56e).

Ayew et Gignac impuissants face à Ospina

Les velléités offensives marseillaises resteront néanmoins vaines. Et ce n'est ni André-Pierre Gignac, ni André Ayew qui diront le contraire, sans doute encore écoerés par un Ospina des grands soirs. Si le portier des Aiglons a dans un premier temps été sauvé par son poteau sur un bon tacle offensif signé Ayew (66e), il a ensuite sorti le grand jeu en repoussant une tête dangereuse de Gignac (78e). L'international colombien a ensuite récidivé en sortant une parade extraordinaire sur une nouvelle tête d'Ayew en toute fin de match (90+2).

Certes, l'OM pourra regretter de ne pas avoir été efficace quand il le fallait. Mais les Olympiens ont sans doute récolté ce qu'ils méritent, la faute à des largesses défensives indignes d'un club qui prétend jouer les premières places. Cette défaite plombe les hommes d'Élie Baup à la quatrième place du championnat... et l'entraîneur marseillais n'a certainement pas fini d'avoir des maux de tête car le match décisif en Ligue des Champions contre Naples approche à grands pas. Mais si les Olympiens veulent encore croire en un avenir sur la scène européenne, il faudra montrer autre chose mardi soir.


Auteur : Loïc CHENEVAS-PAULE 

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Article ogcnice.com/fr/

du 18 octobre 2013

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Nice s'offre le derby

 

Et de trois ! L'Allianz Riviera ne connaît que la victoire. Pour leur troisième match dans leur nouvelle enceinte, les Aiglons ont une nouvelle fois engrangé les points au pluriel. Qui plus est lors de leur premier derby de la saison face à l'Olympique de Marseille (1-0).

L'affiche était attendue. Riche d'enjeux. De ferveur. Pas de quoi faire trembler les hommes de Claude Puel qui, une fois encore, ont su rebondir après leur revers à Toulouse.

Si Bauthéac, Maupay, Pentecôte et Bruins - depuis cette semaine - manquaient à l'appel, le coach niçois a pu s'appuyer sur le retour de Valentin Eysseric, qui n'avait encore jamais foulé la nouvelle pelouse niçoise. Un " billard " quelque peu fatigué après la rencontre de rugby jouée quinze jours auparavant. Sur le banc dans un premier temps, le numéro 13 laissait sa place au trio Pied-Traoré-Brüls, impeccable.

Légèrement dominés les premières minutes, jamais les Rouge et Noir n'ont flanché. A l'instar d'un Pejcinovic impressionnant de sérénité, juste dans chacune de ses interventions, jamais le Gym n'aura cédé. Pas même sur la volée de Thauvin (15e), détournée par un Ospina des grands soirs.

Très vite, les Rouge et Noir allaient se procurer les occasions les plus dangereuses. Servi plein axe par Kolodziejczak, Traoré reprenait du plat du pied juste au-dessus (22e). A son tour mis dans des conditions idéales par Cvitanich, Pied percutait la barre de plein fouet (31e).

La troisième allait être la bonne. Sur un ballon de Traoré à la limite du hors-jeu, Super Dario filait seul au duel avec Mandanda et l'éliminait avant de faire exploser l'Allianz Riviera (40e). Déjà le sixième but du goleador argentin en dix matchs !

Le but de Dario Cvitanich

Dans un stade en feu, poussés par un public toujours exceptionnel, Mathieu Bodmer et les siens auront sorti la deuxième mi-temps attendue. Solides dans les duels, conquérants, ils ont fait honneur à leur blason.

Tour à tour sollicité par Thauvin puis Gignac, Ospina a écoeuré les Marseillais. Fraichement qualifié pour le Mondial 2014, le Colombien a rendu une copie sans faute.

Trois nouveaux points qui font dix-sept. En attendant les autres rencontres de la journée, le Gym siège à la troisième place, à égalité avec son adversaire du soir et le LOSC. Emerse Faé lui en avait donné la permission : Super Dario devient le dernier à avoir offert le derby aux Rouge et Noir.

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