OM1899.com

.Article de om.net

du 24 février 2013

Ils méritaient tellement mieux (2-0)

 

Souvent dominateurs et avec un grand nombre d'occasions au compteur, les Marseillais se sont inclinés face à un PSG ultra réaliste et plein de réussite.

La frustration, la déception, ce sont les sentiments qui restent après le Clasico perdu par les Marseillais ce dimanche au Parc des Princes. Des regrets naturels au moment de faire les comptes et de voir combien d'occasions se sont procurés les Olympiens, comment ils ont souvent dominé cette affiche sans jamais parvenir à concrétiser. En se heurtant souvent à un Sirigu efficace et heureux, en ne faisant ailleurs pas toujours le meilleur choix dans le dernier geste.

Car, face aux vedettes interplanétaires du PSG, l'OM n'aura souffert que durant un petit quart d'heure. Le premier au cours duquel ils ont vacillé et encaissé un but deux fois contré. Celui d'Ibrahimovic en fin de match ne venait qu'ajouter un peu plus de cruauté à ce résultat qui fait mal. Un nul aurait bien mieux respecté le déroulé de ce match, une victoire n'aurait même rien eu d'illogique. Mais pour y arriver, il aurait vraiment fallu faire preuve de plus d'efficacité devant le but parisien.

Et si ce revers laisse un goût vraiment amer dans la bouche, il complique drôlement les choses au classement puisque Nice et Saint-Etienne reviennent respectivement à un et deux points du podium. Comme le coach l'a dit depuis un moment déjà, l'objectif sera clairement de défendre bec et ongle la troisième place.

Car si le PSG n'a vraiment pas flambé pour ce Clasico légèrement enneigé, c'est lui qui fait la bonne opération et il pourra se dire qu'il a bien fait d'entamer son match tambour battant après le show Beckham à l'échauffement sur fond de "Hey Jude" des Beatles.

Inspirés ou pas par les Fab' Four, les Franciliens mettaient l'OM en grande difficulté avec le tir sur le poteau de Lavezzi dès la 2e minute puis le but de la 11e minute. Quand la frappe de Lucas était contrée à la fois par Barton et Nkoulou qui battait Mandanda à contre-pied (1-0, 11e).

Malgré les accélérations toujours dévastatrices de Lavezzi et Lucas, cela restera donc comme la seule bonne période parisienne du match puisque l'OM allait remonter la pente tranquillement et prendre le contrôle de la partie. Le tir de Kadir claqué par Sirigu (32e), le coup-franc de Valbuena (41e) signalé hors-jeu à tort un peu plus loin ou encore la frappe enroulée de Gignac claquée par le gardien italien (43e)... Les Marseillais avaient les occasions mais Paris menait à la pause avec aucun tir cadré. Dur.

Un schéma qui ne changeait pas vraiment en deuxième mi-temps avec une nouvelle palanquée d'opportunités marseillaises. Notamment avec les deux tentatives de Gignac sorties par Sirigu (54e, 61e) et notamment la deuxième avec un ciseau magique en pleine course claqué par le Transalpin.

Même l'entrée ultra médiatisée de Beckham pour le dernier quart d'heure ne donnait pas plus de corps au jeu du PSG. La tête d'A. Ayew (75e), le tir de Valbuena (83e) ou encore celui de Fanni (86e) illustraient encore un peu plus la domination olympienne. Mais dominer n'est pas gagner et Ibrahimovic reprenait du genou le centre de Ménez pour écoeurer encore un plus le camp marseillais (2-0, 90e+1). Dur à avaler mais la preuve qu'il y a quand même quelque chose à faire au même endroit et face au même adversaire mercredi en Coupe..

Auteur : Emmanuel Jean

 

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Article de laprovence.com

du 24 février 2013

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Battu par le PSG, l'OM n'a pourtant pas démérité

 

Une défaite riche en enseignements. Malgré le revers essuyé au Parc des Princes dimanche soir face au PSG (2-0) dans le cadre de la 26e journée, les Olympiens ont réalisé un match sérieux et encourageant pour la suite de la saison. L'OM voit son avance sur ses prétendants se rétrécir. Nice est à un point, Saint-Etienne à deux.

Si l'on met le résultat de côté alors ce match entre le PSG et l'OM serait motif de satisfaction. Les joueurs de l'OM ont certes pris l'eau en début de rencontre avant de rapidement refaire surface et tenir la dragée haute à une équipe parisienne loin de son statut de leader et "futur grand club européen".

Le match débutait fort pour les Parisiens : bien lancé en profondeur Lavezzi envoyait une frappe puissante sur le poteau de Mandanda (1'). Mais les joueurs de Carlo Ancelotti mettaien très peu de temps à trouver le fond des filets. Bien placé à 20 mètres plein axe, Lucas Moura prenait sa chance et voyait le ballon détourné par Nicolas Nkoulou dans son propre but (10', 1-0).

La première demi-heure de jeu était une leçon de football infligée par les Franciliens à l'OM. Puis les coéquipiers de Steve Mandanda ont peu à peu refait surface avant la pause. D'abord par Foued Kadir qui voyait sa frappe détournée par Salvatore Sirigu (31') puis un coup franc puissant de Valbuena mais l'Italien était encore sur la trajectoire de la balle (40').

La seconde période était à l'avantage des Olympiens. Plus entreprenants, les hommes d'Elie Baup ont eu de nombreuses occasions d'égaliser. André-Pierre Gignac a tout tenté face à Sirigu : un piqué astucieux d'abord (52') puis un ciseau (61') mais le gardien membre de la "Squadra Azzura" était encore impeccable.

Lors des vingt dernières minutes, c'était André Ayew qui voyait une belle tête lobée claquée de justesse par le portier parisien (75') puis c'était au tour de Rod Fanni de se heurter à l'ancien joueur de Palerme (86').

Dans les dernières secondes de jeu, le néo-parisien David Beckham décalait parfaitement Jérémy Menez, l'international tricolore centrait pour Zlatan qui devançait Lucas Mendes et trompait Mandanda du genou (90+2', 2-0).

Si la défaite semble un peu sévère, les Olympiens peuvent sortir la tête haute de cette rencontre. Et s'en inspirer lors des prochaines rencontres : a commencer par celle de mercredi face... au PSG en Coupe de France.

Auteur : Florian Delle Vergini

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