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.Article de om.net

du 15 décembre 2012

Dans la douleurs, l'OM embraye (0-1)

 

C'est au terme d'un drôle de match que l'OM a enregistré sa 7e victoire de la saison à l'extérieur ce samedi à Toulouse (0-1). Elle est importante et confirme le succès déjà très encourageant à Bastia en milieu de semaine (1-2). Ce pourrait être le début d'une série qui permettrait de vraiment bien finir l'année.

Ce n'était donc pas une grande partie de football devant des Violets réduits à 9 à la pause, loin de là, mais son déroulé étonnant aura longtemps fait trembler les supporters jusqu'au chef d'oeuvre de Gignac à 20 minutes de la fin qui ramène l'OM à égalité de points avec Lyon qui joue dimanche soir au Parc.

Un drôle de match vraiment quand on repense à la première période désertique en termes d'occasions et de jeu mais qui s'est emballée lorsque M'Bengue (27e) puis Didot (45e) étaient exclus coup sur coup pour deux "attentats" sur Amalfitano et Fanni. Avant cela, le gaucher Tabanou avait déjà provoqué un penalty sur Jordan Ayew que son frère André tirait et qui butait sur Ahamada parti du bon côté (40e). Le TFC à neuf, les Olympiens se procuraient deux grosses occasions sur la volée de Barton puis la frappe de Mendes après un délice de feinte de frappe mais à chaque fois le gardien martégal de Toulouse sortait les arrêts (44e).

Et pourtant... Amputé de tout son côté gauche, Toulouse allait longtemps bloquer le jeu de Marseillais qui n'arrivaient pas à développer et à profiter de leur supériorité numérique. Habitués à défendre, les violets bétonnaient bien comme il faut d'autant que l'arbitre ne voyait pas la main d'Abdennour sur la frappe de Gignac. Entré en à la pause à la place d'Amalfitano, "Dédé" allait confirmer après son entrée tonitruante à Bastia qu'il était bien de retour après presque deux mois d'absence.

Et il l'a signé d'un but magique, sa "spéciale", parti de la gauche pour enrouler le ballon de l'entrée de la surface du droit vers la lucarne opposée (0-1, 68e). Le genre de but que marquaient Henry ou Ginola en Angleterre il y a une quinzaine d'années. Un vrai beau but.

Mais il faudra quand même tirer un coup de chapeau au TFC qui ne lâchait rien dans ce match et obligeait même Mandanda à réaliser son arrêt décisif hebdomadaire actuellement sur la tête de Zebina à bout portant (74e).

Dans une fin de match un peu folle, A. Ayew (87e) puis Remy deux fois (90e+1, 90e+3) butaient encore sur un grand Ahamada. Le gardien adverse qui donnaient encore des frissons aux supporters en montant sur les derniers coups de pied arrêté du match, lui le "portier-buteur" cette saison face à Rennes. Mais Mandanda sortait encore le tir de Rivière (90e+3) pour une victoire qui vaudra surtout pour ses importantissimes trois points.

Auteur : Emmanuel Jean

 

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Article de laprovence.com

du 15 décembre 2012

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Gignac délivre l'OM à Toulouse

 

C'est terminé au Stadium avec cette courte mais précieuse victoire de l'OM face à Toulouse (0-1) lors de la 18e journée de Ligue 1.

Pourtant à 11 contre 9 Toulousains durant plus d'une mi-temps, les hommes d'Elie Baup ont longtemps affiché un visage affligeant avant de prendre les devants grâce à une frappe lumineuse d'André-Pierre Gignac, rentré juste après le repos. Ce succès, obtenu dans la douleur, permet à l'OM de revenir provisoirement à hauteur de Lyon en tête du Championnat.

Le strict minimum. Bien qu'en supériorité numérique à la suite des expulsions logiques de Cheikh M'Bengue et de Franck Tabanou, tous deux coupables d'un tacle très appuyé sur Morgan Amalfitano et Rod Fanni, la formation olympienne s'est montrée particulièrement apathique, incapable de prendre l'ascendant sur son adversaire amoindri. Mais ô combien vaillant.

Gardien de grande qualité, Ali Ahamada aura longtemps repoussé les tentatives marseillaises, stoppant notamment un pénalty tiré par André Ayew, peu avant le repos. Très vigilant sur sa ligne lorsque, coup sur coup, Joey Barton et Lucas Mendes ont tenté de le surprendre avant la mi-temps, le dernier rempart du TFC a parfaitement effectué sa mission, contrecarrant les rares tentatives des hommes d'Elie Baup.

Mais à onze contre neuf, on attendait bien mieux de la part des Olympiens, c'est le moins que l'on puisse dire. Alors qu'on les imaginait ne pas trop devoir forcer leur talent pour prendre la mesure de locaux handicapés de deux éléments importants, voilà que les partenaires de Mathieu Valbuena, moins tranchant qu'à l'accoutumée, ont affiché bien un triste visage.

Incapables de peser offensivement et auteurs d'une prestation qui ne restera pas dans l'histoire, les Marseillais s'en sont remis à un éclair de génie signé André-Pierre Gignac. D'une magnifique frappe enroulée du droit depuis le coin gauche de la surface, l'ancien Toulousain a trouvé la lucarne opposée pour donner l'avantage à ses coéquipiers (0-1, 67').

Un but qui est venu sonner le glas des intentions toulousaines, pourtant très louables ce soir au Stadium. Sans briller, voire en montrant une stérilité offensive déconcertante, l'OM est tout de même parvenu à obtenir l'essentiel avec ces trois points cruciaux.

Un succès précieux qui permet aux troupes de Vincent Labrune de revenir à hauteur de Lyon, lequel reçoit le PSG dans un choc au sommet, dimanche. Cet OM là ne cessera jamais de nous surprendre. En bien comme en mal.

Auteur : Laurent Desbuissons

 

  

 

 

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