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.Article de om.net

du 07 octobre 2012

L'OM n'a rien lâché au PSG

 

 Grâce à un doublé de Gignac, l'OM n'a pas cédé son siège de leader au PSG. Le contraignant à un match nul dont l'issue fut scellée dès la première période.

Un Vélodrome qui applaudit chaleureusement ses protégés après un partage des points, ce n'est pas tous les jours. Mais l'attitude s'imposait. Fidèles au visage qu'ils offrent depuis le début de saison, les Olympiens se sont mis " chiffon " pour interdire à leurs rivaux parisiens de s'installer dans leur fauteuil de leader, dans leur propre enceinte lors d'un Clasico.

Galvanisés par une ambiance déjà bien bouillante avant le coup d'envoi, ils ont tout simplement refusé d'endosser le costume de victime promis à chaque opposant du Paris Saint-Germain version qatarie.

Les deux formations se sont rendu coup pour coup, but pour but. Même si à la grande intensité de la première période a succédé une deuxième moitié de rencontre moins exaltante. Plus fermée. Où chacune des deux équipes avait suffisamment tâté et expérimenté la dangerosité de son adversaire pour préférer attendre plutôt que de se livrer corps et biens. Ce qui laissera forcément un peu les puristes sur leur faim. Mais sans que la frustration n'ait véritablement sa place dans le tableau. Ou alors à la marge.

A l'issue de ce match nul, la lecture des buteurs offre un intéressant raccourcit. Mais la partie ne saurait se résumer au chassé-croisé entre Gignac et Ibrahimovic au tableau d'affichage. Dédé 2-2 Zlatan, à la pause ? Pas tout à fait, car si le PSG s'est reposé presque exclusivement sur l'indéniable talent de son Suédois pour faire la différence, il n'en a pas été de même pour l'OM. L'équipe d'Elie Baup, qui réintégrait Abdallah dans le couloir droit, a tellement plus cherché à jouer en première période. Dans des petits espaces pour se sortir proprement de situations cadenassées, et parfois de manière plus directe comme sur l'ouverture du score. Un but en tous points identique à celui, légendaire, de JPP en finale de la Coupe contre Monaco (1989). Dans l'élaboration (une récupération au milieu de terrain) comme dans la conclusion (un crochet intérieur-extérieur de l'attaquant pour mettre dans le vent le défenseur et un tir croisé d'une précision d'horloger).

La comparaison ravira sans doute l'intéressé. Mais surtout, cette rapide ouverture du score des Olympiens est venue en juste récompense de leur excellente entame. Tout comme l'égalisation, de la tête sur un corner botté par Valbuena, les aura pleinement relancés après le coup de massue asséné par le Viking du PSG.

Ibrahimovic, donc ? Très discret dans le jeu, mais extraordinairement efficace sur deux des trois ballons potables qu'il eut à se mettre sous la dent. Quasiment deux exploits à chaque fois. Une reprise acrobatique du talon sous la barre, sur corner (1-1) et un coup-franc façon rocket pour ébranler le mur (1-2). Le tout en trois minutes, montre en main. Une démonstration de force à vous laisser interdit le plus exubérant des supporters phocéens.

Et pourtant, dans les tribunes comme sur le terrain, l'OM s'en est relevé et a retrouvé du répondant. A l'image d'un Nicolas N'Koulou, époustouflant de classe et de vista. Et d'un collectif terriblement hargneux dans la conquête du ballon et sa conservation.

Il n'aura peut-être juste manqué qu'un soupçon de folie dans cette rencontre d'abord raisonnablement maitrisée puis sereinement subie en seconde période.

Avec l'entrée de Gameiro (à la place de Pastore) dès la reprise, Ancelotti cherchait la profondeur, comme le PSG l'avait exploitée face à Sochaux, le week-end dernier. Il brouillera davantage le message en lançant ensuite deux arrières latéraux.

Mais les Marseillais ne rentrèrent de toute façon pas dans ces jeux-là. Ils attendirent, à leur tour, la bonne fenêtre de tir. Elle ne s'ouvrira finalement pour aucune des deux équipes. Contraintes à une position de renvoi, dos à dos. Un dos marseillais que regarderont encore les joueurs parisiens pendant la trêve internationale, depuis leur deuxième place, derrière le solide leader OM.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 07 octobre 2012

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L'OM tient tête au PSG

 

OM 2-2 PSG. Le spectacle était au rendez-vous au stade Vélodrome lors de ce premier clasico de la saison. André-Pierre Gignac (17', 32') et Zlatan Ibrahimovic (23', 25') ont chacun inscrit un doublé et fait vibrer les supporters. Avec ce match nul l'OM garde la tête du championnat.

Un match à part. Des buts à foison et un débordement d'émotion. Dans un stade passionné, l'OM et le PSG ont partagé les points à l'issue d'une rencontre électrique. A force de courage et d'abnégation, les Olympiens ont résisté à l'armée de stars de Paris.

Cet OM-là a du coeur. Oppressés par les joueurs parisiens dès l'entame de la rencontre, à l'image de Valbuena face à Matuidi ou Verratti, les Olympiens ont rapidement su prendre le jeu à leur compte. Gignac était le premier à ouvrir le "compteur frappes" de la rencontre. L'avant centre prenait le dessus sur Thiago Silva mais envoyait le ballon à côté (3'). Si la première tentative était vaine, ce n'était pas le cas de la seconde.

Lancé en profondeur, Gignac faisait des misères à Jallet avant de tromper Sirigu d'une frappe croisée en puissance (17'). Une avance de courte durée pour les Olympiens. Car à Paris, même quand l'équipe n'y arrive pas il y a un homme capable de retourner une rencontre à lui seul : Zlatan Ibrahimovic. Il ne fallait que deux minutes à l'ancien milanais pour mettre l'OM à terre. A la suite d'un corner, le géant parisien se défaisait du marquage et plaçait une reprise de l'extérieur du talon dont il en a le secret (23'). Dans la foulée le Suédois foudroyait le Vélodrome d'un coup franc surpuissant (25'). Deux minutes, deux buts, Marseille faisait connaissance avec Zlatan.

Si Paris a sa star, l'OM aussi. Peu après la demi-heure de jeu, Gignac plaçait une tête imparable à la suite d'un corner et remettait les compteurs à zéro (32'). Le Martégal enchaîne les performances de haut niveau en ce début de saison et s'impose comme l'un des meilleurs attaquants du championnat de France. La communion tant attendue entre le public marseillais et l'enfant du pays arrive enfin, deux ans après son transfert depuis Toulouse.

La seconde période proposait un spectacle guère reluisant. Les deux équipes se regardaient et n'osaient pas prendre les devants, par peur de se faire surprendre en contres. Les Parisiens, désorientés, réalisaient des fautes techniques grossières, loin d'un prétendant au titre de Champion. La seconde période était donc celle des défenseurs et de Nicolas Nkoulou notamment. Juste et intelligent, le Camerounais était le véritable filet de sécurité olympien.

A l'approche de la fin de la rencontre, le ballon tournait au milieu de terrain. Paris cherchait les appels de Zlatan et Gameiro en profondeur tandis que les Olympiens peinaient un peu. Valbuena semblait émoussé, lui qui a été victime des tacles rugueux des Parisiens.

Pas de vainqueur entre Marseillais et Parisiens. Un résultat de parité qui semble logique, en accord avec la prestation des deux équipes. Prochain rendez-vous dans deux semaines contre Troyes. En attendant l'OM reste en tête.

Auteur : Anthony Jammot et Florian Delle Vergini

 

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