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Résumé Le Provencal

du 17 février 1950

Le RACING a dû partager avec l'O.M.

les deux points d'un match qu'il devait gagner

Assez nombreux public hier après midi pour un jeudi... Et aussi temps magnifique pour présenter présider à un débat qui valut surtout par l'excellent football dont nous ont gratifié les Parisiens. Ce football fut certes souvent stérile en raison d'un part de l'opiniâtre défense des "backs" marseillais et d'autre part parce que les avants visiteurs manquèrent de finish dans leurs belles attaques. Mais il fut agréable à l'instar de celui que nous appréciâmes lors de la venue des Sochaliens de Wartel.

Les premières minutes de ce match virent les deux équipes s'étudier d'abord avant de lancer offensive. Les Phocéens les trouvèrent les premiers par leurs ailiers et, si elles furent moins spectaculaires que celle de leurs rivaux, elles n'étaient pas moins marquées par un esprit de décision... ce qui obligea Lamy, Grillon et Salva, à "sortir" le meilleur d'eux-mêmes.

Cependant les "Pingouins" ripostèrent par un jeu sans doute moins direct mais beaucoup plus "coulé" imprégné d'un style harmonieux, fait d'un démarquage rapide, où tous les avants prenaient tour à tour d'heureuses initiatives que devaient annihiler au prix de sérieux efforts les défenseurs marseillais.

Pujalte, le demi qui réalise

Cette première mi-temps aurait dû voir les Parisiens mener au score tant leur football avait paru le meilleur et leur domination plus constante mais ce fut au contraire les locaux qui eurent cet honneur, Pujalte ayant mis à profit (28e minute) - par un tir de vingt-cinq mètres - une balle venue de la droite.

Nul ne s'y attendait... même pas Vignal sans doute.

Jusqu'à la mi-temps, l'O.M. conserva cet avantage.

Un but mérité

Si les Phocéens eurent le mérite de tenir le même train durant ce deuxième half ils n'étaient cependant pas une meilleure technique dans leur jeu. Les Parisiens obtinrent finalement la récompense de leurs efforts grâce à leur ailier droit Courteaux (78e minute) et à la suite d'un corner que ce même joueur avait obtenu sur un tir très sec et en biais des 18 mètres.

Le Racing réalisa ainsi un match nul qu'il avait largement mérité sur un O.M. actif certes, mais au jeu encore trop pauvre pour pouvoir "saisir" les foules.

Meilleurs joueurs à Marseille : Salem, Pujalte et Mercurio.

Au Racing : Salva, Lamy, Gudmundsson et Marcel.

L. RICHARD

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Résumé de l'Equipe

du 17 février 1950

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