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.Article de om.net

du 12 septembre 2010

L'OM méritait une autre fin (2-2)

Mené deux fois, l'OM est revenu deux fois. Il aurait même pu s'imposer, mais l'arbitre a refusé le but de la victoire à Gignac pour une faute de Brandao.

Gignac qui offre la victoire d'un coup de tête rageur, sur un centre de la dernière chance de Taiwo, c'était la fin que l'on aurait aimé voir. Et que les Olympiens méritaient d'avoir. Au lieu de cela, la soirée s'est conclue par la colère du Vélodrome. Un sentiment que les images tv transformeront en déception.

Sur cette fameuse action de la 92e minute, Brandao semble effectivement bousculer Hansson au premier poteau, avant que l'ancien toulousain ne marque. Mais l'usage du ralenti sera nécessaire pour nous l'apprendre.

Il ne dissipera pas la frustration. Cousine de celle du match de Bordeaux. Où l'OM aurait du prendre trois points et dû se contenter d'un seul.

Cette fois, l'histoire du match est quand même différente. Ne serait-ce que parce que l'OM a été mené au score deux fois. Et qu'il est revenu deux fois.

Quand au bout d'un contre à 2 Monégasques contre 4 Marseillais, Park a profité d'un manque d'agressivité de Mbia pour battre Mandanda, on a pourtant bien cru que les carottes n'étaient pas cuites mais brulées (1-2, 79e).

Heureusement, en centrant fort devant le but, après un décalage de Gignac, Valbuena a immédiatement tendu un piège à l'infortuné Adriano. Son but contre son camp, sous la menace de Brandao, offrit un autre parfum que l'odeur du cramé à la fin de match (2-2, 81e).

Pour la deuxième fois de la soirée, l'OM avait refait un retard qu'il n'aurait jamais du concéder initialement.

Car, déjà en première période, l'équipe de Didier Deschamps avait dominé. Avait proposé du jeu, notamment par les mailles tricotées par Lucho et Valbuena dans les petits espaces. Mais avait buté sur Ruffier. Du déjà-vu au Vélodrome, où le portier assémiste s'est depuis longtemps taillé une solide réputation d'empêcheur de tourner en rond.

N'empêche, s'il repoussa ou bloqua plusieurs tentatives d'un Gignac puncheur mais encore en quête d'automatismes et de rythme (lire notre focus ici), il fut un spectateur comme nous autres quand Valbuena dérangea l'araignée dans sa toile d'une mine dans la lucarne, suite à un coup-franc repoussé de Lucho (1-1, 42e).

Grâce à lui, les joueurs de Didier Deschamps n'avaient donc pas eu à traîner jusqu'aux vestiaires le boulet du but chanceux (et hors-jeu) de Niculae, qui avait bénéficié d'un tir contré de Mbokani pour battre Mandanda de près.

Egaliser avant la pause, c'était l'idéal pour repartir sur de bonnes bases en deuxième période. Ce qui s'est produit. L'OM s'assurant une bonne maîtrise, et ne laissant que peu d'espaces à Monaco, à l'exception d'un raid d'Aubameyang.

" On s'orientait plus vers le 2-1 pour Marseille que l'inverse ", concèdera Guy Lacombe. Sauf que l'ASM se fit plus réaliste, privant l'OM de deux points qui n'auraient pas juré avec le sentiment dégagé de montée en puissance.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 12 septembre 2010

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L'OM peut nourrir des regrets

 

Le club olympien et la formation monégasque se sont neutralisés, ce dimanche au stade Vélodrome, à l'occasion de la 5e journée de Ligue 1.

OM - Monaco : 2-2. L'OM aurait pu espérer remporter le derby de la Méditerranée, ce dimanche, face à Monaco. Oui mais voilà : l'OM n'a jamais mené au score dans cette rencontre intense qu'il a dominé outrageusement dans tous les secteurs de jeu. Du coup, les hommes de Didier Deschamps doivent se contenter d'un résultat nul arraché après une fin de match palpitante, haletante.

Et les hommes de Guy Lacombe peuvent avoir le sourire. Car Daniel Niculae a ouvert la marque contre le cours du jeu (14e), s'échappant du marquage d'Azpilicueta pour tromper Mandanda d'un ballon piqué. Les partenaires de Taye Taiwo, sonnés, ont alors accusé le coup. Mais sous l'impulsion de Lucho et Mathieu Valbuena, tous deux très inspirés, ils n'ont jamais lâché malgré un déchet technique assez important. Le "Petit" s'est d'ailleurs offert un but exquis (41e), plein de puissance et logé dans la lucarne gauche de Ruffier peu avant la pause. Un missile qui récompense une semaine fructueuse pour le Girondin.

Au retour des vestiaires, l'OM s'est rué à l'attaque et s'est procuré un paquet d'occasions. Mais aucune ne lui a permis de trouver la faille et (enfin) passer devant les coéquipiers de Puygrenier. Pire, l'ASM en a profité pour glacer le Vélodrome. Profitant d'une erreur de Mbia, Park a réussi à glisser le cuir sous le bras du capitaine olympien et doubler la mise. Pas pour longtemps. Dans la foulée, l'OM presse et ne renonce pas, au point qu'Adriano s'est retrouvé à marquer contre son camp sur un tir à ras de terre de Valbuena. 2-2. Les rebondisssements ont alors donné le tournis aux supporters.

L'arbitre aussi. Stéphane Lannoy a refusé un but à Gignac (90+3) -auteur d'une prestation délicate pour ses débuts au Vel'-, préférant signaler une faute de Brandao sur Hansson. Idem quelques minutes plus tard (90+4), lorsqu'il n'a pas sanctionné une main monégasque dans la surface. Mais dans les deux cas, il a eu raison. C'est à signaler par les temps qui courent. Au terme de la 5e journée de championnat, l'OM se retrouve donc en 13e position. Et il peut s'en vouloir. Car c'est forcément une mauvaise opération comptable. 5 points en 5 journées : c'est le plus mauvais début de l'OM depuis la saison 2005-06...

Auteur : Jean-Claude Leblois

 

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