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 .Article de om.net

du 18 mars 2010

OM 1-2 Benfica: Patratas

 

L'OM pensait tenir sa qualification en ouvrant la marque à la 70e minute par Niang. Mais un dernier quart d'heure terrible de Benfica a été fatal aux Olympiens.

Le printemps olympien ne sera pas européen. Au coup de sifflet final à la Luz, on pensait pourtant bien que les Phocéens monteraient à bord du bateau pour les quarts de finale. Une semaine plus tard, celui-ci part sans eux. Ils resteront à quai.

Plus incisifs, les Lisboètes n'ont pas volé leur succès. De leur prestation s'est dégagée l'idée que l'on se fait d'une formation qui peut aller au bout. Comme le Zenit et le Shakhtar, ces deux dernières saisons.

Et pourtant, après l'ouverture du score de Niang, la soirée semblait s'engager dans une direction diamétralement opposée. Celle de la qualification marseillaise. Et puis, patatras. La nuit tombant brutalement sur le peuple olympien.

L'a-t-il vue venir ? Oui et non. Non, car le but de Kardec n'a été inscrit qu'au bout du suspense, à la dernière seconde. Oui, parce que les Portugais avaient pris le dessus dès l'entame de match. Et que le score de 1-0 n'était pas le reflet le plus conforme de ce qui se passait sous nos yeux.

En première période, bousculés d'entrée, les joueurs de Deschamps (les 11 mêmes titulaires qu'à l'aller) avaient fini par s'accommoder de la pression lisboète. Malgré les ballons perdus dus au manque d'espaces, malgré une agressivité supérieure dans le camp d'en face, malgré deux occasions pour Cardozo (frappe au ras du poteau) et Di Maria (parade de Mandanda), un 0-0 qualifiait l'OM, et le temps filait.

Certes, Abriel avait du sortir sur blessure (imité plus tard dans les mêmes circonstances par Cheyrou et Koné, pour ce qui restera l'autre point noir d'une soirée décidemment sombre). Mais, via un tir de Lucho tout près du montant, l'équipe avait exprimé sa réaction juste avant la pause.

Malheureusement, avec ce vent casse-pieds de face, les Phocéens n'ont pu poursuivre sur cette voie en deuxième mi-temps. Si un but devait être inscrit, il serait probablement portugais, commençait-on à craindre.

Sauf que Mamadou Niang passa par là. Suite à un coup-franc de Cheyrou, le Sénégalais catapulta le ballon vers Brandao qui lui remisa intelligemment, en devançant le portier (1-0, 70e). Après s'être fait quelques cheveux blancs, on en dénombrait déjà moins.

Il restait 20 minutes mais les Portugais n'en mirent que 5 pour égaliser. Sur une touche dégagée de la tête par Diawara, Maxi Perreira ajusta Mandanda de 30 mètres. Déjà blessé, Cheyrou n'a pu gicler pour s'opposer (1-1, 75e). Ce qui ajoutera aux regrets.

Et c'est dans ce contexte frustrant, où l'on commençait à pester contre cette prolongation qui s'annonçait à trois jours de la venue de Lyon, que Lisbonne enfonça le clou. En y allant franco. Après avoir caviardé deux occasions de faire le break, les joueurs de Jorge Jesus ont conclu à la 90e sur la 3e. Le coup-franc d'Aimar était dévié par Cissé jusque dans les pieds de Kardec, qui trouvait le petit filet opposé (1-2).

Longtemps en position de force du fait de son résultat de l'aller, l'OM avait lâché prise dans le dernier quart d'heure. Il lui coûte sa place en quarts de finale de l'Europa League. Comme le dira le coach olympien : "Ca fait mal".

Auteur : Laurent Oreggia

 

2' : DI MARIA est bien lancé dans la profondeur sur son côté gauche. Il tente de se défaire de BONNART et frappe. MANDANDA se couche bien sur le ballon.

8' : BRANDAO s'échappe côté gauche et s'en va au duel avec LUISAO. Le défenseur lisboète récupère le ballon grâce à un excellent tacle dans les pieds du Brésilien. Benfica part en contre avec un long ballon aérien de DI MARIA à destination de CARDOZO. le ballon est poussé par le vent et n'y CARDOSO et SAVIOLA ne parviennent à contrôler le cuir

13' : Les duels sont très intenses en ce début de rencontre. DAVID LUIZ fait faute sur BRANDAO dans le camp de Benfica. Le coup franc lointain ne donne rien puisque JULIO CESAR capte la sphère dans les airs.

18' : BRANDAO attaque côté gauche. Il réussit à déborder MAXI PEREIRA avant de centrer fort devant le but. Le ballon est trop fort et meurt en touche à l'opposé.

19' : RAMIRES est bien lancé dans la surface côté droit. TAIWO arrive sur lui et le pousse dans le dos. RAMIRES tombe mais l'arbitre ne bronche pas et accorde un corner. Le ballon est dégagé par la défense marseillaise, CARLOS MARTINS tente la frappe de loin. Le cuir passe à gauche du but de MANDANDA.

23' : CARDOZO reçoit le ballon aux 25 mètres côté droit. Il repique dans l'axe et frappe fort du gauche. Le ballon heurte le poteau gauche de MANDANDA avant de sortir en sortie de but.

26' : CHEYROU se défait du marquage de deux Lisboètes avant de servir ABRIEL sur la droite. Le centre de celui-ci trouve la tête de BRANDAO au point de penalty mais le cuir n'est pas cadré.

30' : Corner pour Benfica repoussé une première fois. DI MARIA renvoie la sphère dans la surface pour la tête de CARDOZO. Le ballon passe juste au-dessus de la transversale marseillaise.

35' : Récupération de balle de FABIO COENTRAO dans les pieds de MBIA, DI MARIA reçoit le cuir sur le côté gauche de la surface olympienne. L'Argentin frappe fort à ras de terre mais MANDANDA se couche bien sur le cuir.

39' : SAVIOLA reçoit le ballon côté droit aux 25 mètres. Il repique au centre et sous le pressing de TAIWO, il décide frapper à ras de terre du gauche. Mais le ballon passe juste à droite.

44' : CHEYROU récupère le ballon dans les pieds de CARLOS MARTINS avant de servir BRANDAO sur sa gauche. Le Brésilien réalise un centre tir mais JULIO CESAR est attentif sur sa ligne.

45' : LUISAO rate son dégagement de la tête. KONE prolonge le ballon vers GONZALE à l'entrée de la surface. L'ancien joueur de Porto frappe de l'extérieur du droit mais le ballon rase le poteau droit du Benfica.

51' : Corner en faveur de Benfica côté droit. DI MARIA frappe au premier poteau. Le ballon est mal dégagé par la défense olympienne et JAVIER GARCIA tente la reprise de volée à l'entrée de la surface. Sans danger pour Marseille.

57' : NIANG accélère côté droit. Face au retour de DAVID LUIZ, le Sénégalais centre à ras de terre. BRANDAO attendait le ballon au second poteau et la défense du Benfica peut se dégager.

63' : FABIO COENTRAO profite de l'espace dans le dos de BONNART pour s'approcher de la surface olympienne côté gauche. Il centre fort devant MANDANDA mais SAVIOLA n'y a pas cru alors qu'il était idéalement placé pour le reprendre.

65' : Nouveau corner pour Benfica. CARLOS MARTINS le frappe côté droit. Le ballon flotte dans la surface de MANDANDA mais ni CARDOZO ni LUISAO ne parviennent à reprendre le cuir. CHEYROU dégage très loin le ballon.

70': Sur un coup franc de CHEYROU aux 30 mètres, NIANG prolonge pour BRANDAO. Ce dernier évite la sortie de JULIO CESAR et remet en retrait à nouveau pour NIANG. Le Sénégalais déboule et reprend victorieusement le ballon.

74' : Sur une longue touche mal dégagée, MAXI PEREIRA décide de frapper fort des 30 mètres. Le ballon est légèrement dévié par CHEYROU avant de tromper un MANDANDA impuissant.

79' : NIANG et GONZALEZ apportent le danger à l'entrée de la surface du Benfica. L'ancien joueur de Porto tente le lob sur MAXI PEREIRA mais le défenseur touche le ballon de la main. Sur le coup franc, TAIWO prend de l'élan et frappe fort à ras de terre. Le mur repousse le cuir

84' : DI MARIA est bien lancé dans le dos de MBIA et décide d'enchaîner par une reprise du gauche. La frappe est trop croisée et passe devant le but de MANDANDA.

85' : DI MARIA lance PABLO AIMAR dans la profondeur mais MBIA se positionne devant l'Argentin. Ce dernier le pousse légèrement mais cela suffit pour que MBIA tombe.

88' : CARDOZO réussit à dominer la sphère, envoyée en profondeur par PABLO AIMAR. L'attaquant s'avance et enchaîne par la frappe du droit mais le ballon rase l'équerre gauche du but gardé par MANDANDA.

89' : Sur un coup franc frappé par PABLO AIMAR vers la surface olympienne, le ballon arrive dans les pieds de KARDEC sur le côté droit. L'attaquant déclenche la frappe croisée du droit et trouve la lucarne opposée du portier Marseillais.

 

 

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