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Article de om.net

du 26 octobre 2008

OM 2-4 PSG : Malheureuse première défaite

En tête à la pause, l'OM a cédé en deuxième mi-temps face à un PSG à l'outrageuse réussite. Une première défaite C'est la première défaite de la saison. Et elle tombe à un bien mauvais moment. Parce que les Olympiens avaient la première place dans le viseur. Parce qu'il s'agissait d'un match à part, du Classique face à Paris.

Parce que, aussi, il s'en dégage un sentiment de frustration. Une image nous restera en tête. Celle d'Hilton piaffant d'impatience pour reprendre le jeu, après avoir été soigné, et assistant depuis le bord de la touche à l'égalisation parisienne en supériorité numérique. Ce fait de jeu lança la deuxième période. Et la chance sembla encore par deux fois avoir choisi un autre camp que celui de l'OM. D'abord quand Cheyrou toucha la barre sur une magnifique volée. Puis, lorsqu'en manquant de reprendre un coup-franc profond et plongeant de Rothen, Hoarau surprit Mandanda, pour le 2-3.

Alors qu'il s'échauffait, Ronald Zubar en tomba à la renverse. Il était au diapason d'un stade sous le choc.

Un public marseillais qui ne savait donc pas qu'il avait mangé son pain blanc en première période. La rencontre s'était pourtant mal engagée avec l'ouverture du score de Hoarau, de la tête sur corner (10e). Mais, avec une sérénité de bon aloi, l'équipe marseillaise avait plus que refait surface. Sa mise sous pression de la défense francilienne avait abouti à une bourde de Bourillon. Il dévia un centre de Kaboré, devançant ainsi son portier. En embuscade, au deuxième poteau, Niang catapulta le cuir dans les buts vides (21e, 1-1).

Cette égalisation acheva de décomplexer les Marseillais. Leur jeu s'en trouva équilibré et délié. Les inspirations de Valbuena pour Koné laissaient se profiler un deuxième but. Une simple question de temps. Bénéficiant d'une superbe récupération de Cheyrou, Koné mit Landreau en position délicate. Il frappa sèchement à l'entrée de la surface. Le gardien ne put que repousser dans les pieds de Valbuena (2-1, 45e).

A la pause, les Phocéens étaient leaders de L1. Dieu qu'ils allaient ensuite déchanter. Avec un penalty oublié sur Niang. Mais surtout en concédant trois buts aux Parisiens, et n'en rendant aucun. Le dernier, comme à la parade. Un contre typique d'une fin de match où une égalisation était encore possible. Luyindula glissa à Hoarau pour le 2-4 final. Il fallait presque se pincer pour y croire. Et écarquiller grand les yeux en observant le tableau d'affichage. En quatre occasions, le PSG a signé autant de buts. Et les Olympiens de quitter le Vél' malheureux comme les pierres.

Auteur : Laurent Oreggia

 

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