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Article de om.net

du 17 août 2008

OM 4-0 Auxerre : L'OM s'affirme

Deuxième victoire de la semaine pour les Olympiens, qui ont régalé leur public d'un nouveau festival offensif. Cet OM peut faire très mal.

Les Marseillais sont de nouveau allés droit au but dimanche soir contre Auxerre. Avec de nouveau quatre buts marqués. Mais cette fois sans en rendre un seul, grâce à un équilibre plus constant.

Et si les réglages dans le jeu et son animation continuent de s'opérer pour éliminer çà et là les scories, la puissance de feu donne déjà des vertiges. Et surtout, beaucoup de plaisir.

Erik Gerets avait choisi une option offensive en intégrant Karim Ziani dans son onze de départ, plutôt qu'un troisième milieu défensif en l'absence de Cana. D'abord dans l'axe, l'Algérien a ensuite permuté avec Ben Arfa, en passant à gauche. Puis à droite, en deuxième période jusqu'à sa sortie.

Auxerre s'était bien regroupé et n'a pas livré un mauvais match. Mais la capacité irrésistible de l'attaque marseillaise à perforer et à " réaliser " ne lui a laissé aucune chance de rentrer en Bourgogne sain et sauf.

Mamadou Niang a ouvert le bal. Koné lui a gratté un ballon plus ou moins mort dans les pieds de Grichting avant de lui permettre de transformer d'une tête plongeante esthétique (1-0, 17e).

Et pendant dix bonnes minutes, le quatuor offensif, où les permutations entre Ziani et Ben Arfa perturbaient l'organisation bourguignonne, s'en donna à coeur joie.

Les Icaunais ne ressurgirent qu'en fin de première période avec deux bonnes frappes enlevées par Mandanda. Les joueurs d'Erik Gerets leur avaient laissé quelque liberté.

La privation fut presque totale en deuxième mi-temps. Au pain sec. Sous l'impulsion d'un M'Bami tonique et d'un Ziani tranchant sur la gauche comme sur la droite, l'équipe olympienne étouffa cette fois sa proie sans jamais desserrer les mains.

Elle renforça son contrôle des événements et claqua trois buts. Le premier déclencha l'avalanche, comme une détonation en montagne. L'écart se fit quand Grichting voulut empêcher Niang de reprendre un centre-tir de Ben Arfa (après un raid de Ziani). L'Auxerrois trompa son gardien. Lequel dut aller encore deux fois chercher le cuir dans ses filets. Après un festival de Grandin (petit pont sur Mignot en pleine surface et pichenette au dessus du gardien) (3-0, 76e). Et enfin sur un coup-franc que Zenden déposa dans sa lucarne (86e).

4-0, score royal. Une Ola était toute indiquée. Le Vélodrome ne s'en priva pas pour boucler la fête.

 

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

 

 

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