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Article de om.net

du 10 mai 2008

Le Mans 0-0 OM : L'occasion manquée

S'ils n'ont pas réussi à venir à bout du Mans (0-0), les Olympiens sont désormais à un point de Nancy qui s'est incliné à Lyon. Tout se jouera lors de la dernière journée mais l'OM n'aura pas son destin entre ses mains.

Dans sa course poursuite avec Nancy pour la 3e place, l'OM a gagné un point sur les deux qu'il accusait derrière les Lorrains, défaits à Lyon (1-0). C'est le positif à retirer du déplacement au Mans. Jamais vraiment dominateurs, jamais vraiment dominés, les Marseillais se sont toutefois procurés deux occasions franches par Akalé en première période et par Cheyrou en deuxième. A l'inverse, Le Mans, bien que réduit à dix en deuxième mi-temps, a touché le poteau. Au final, il reste surtout que l'OM a toujours une unité de retard sur son concurrent nancéien alors que pour l'ultime journée, ces derniers reçoivent Rennes, qui jouent un ticket européen, et que les Marseillais accueilleront Strasbourg, relégué en L2. Il faudra l'emporter au Vélodrome et compter sur un nul ou une défaite des Lorrains.

Il est près de 22 heures quand le Nancéien André Luiz marque contre son camp à Gerland. Dix grosses minutes plus tard, Benoît Cheyrou n'en revient pas encore de voir Yohan Pelé stoppait sa tentative en face à face. La soirée qui promettait tant d'émotions n'en a finalement pas tant procuré que cela. "Un sentiment mitigé" commentait Pape Diouf dans les couloirs de Léon-Bollée. C'est en effet ce qui ressort du dernier déplacement de l'année. Une chance est passée pour le gain de la troisième place. Du résultat de Nancy-Rennes samedi prochain dépendra la qualification ou non des Marseillais pour le tour préliminaire de la Champions League. Il faudra aussi battre des Strasbourgeois déjà relégués au Vélodrome dans le même temps. Quant à la soirée olympienne au Mans, elle ne restera pas forcément dans les mémoires malgré un bel état d'esprit de la part des Olympiens qui ont eu deux grosses occasions. En vain malheureusement.

Concernant l'équipe de départ, Eric Gerets avait fait le choix d'aligner un trio offensif Valbuena/Niang/Akalé, le tout soutenu par Nasri. Tourné vers l'avant, cet OM connaissait des difficultés en début de partie devant des Manceaux toniques qui poussaient sur les buts de Mandanda à l'image de De Melo, de la tête (11e) ou Gervinho (26e).

La seule véritable occasion olympienne se résumait à une frappe de loin de Nasri sur laquelle Pelé se couchait bien (27e). Une première banderille qui lançait les Marseillais dans leur match puisque, dans la foulée, Akalé, seul devant les buts, ne parvenait pas à reprendre le centre en retrait de Cheyrou consécutif à un gros travail de Niang (28e). Suivait un tir puissant du même Cheyrou boxé par le portier manceau (30e). C'était à peu près tout pour une première période sans véritable emprise de part de d'autre hormis cette poussée de fièvre à la demi-heure de jeu.

Le retour des vestiaires était plus animé avec d'emblée une tête de Geder sur le poteau de Mandanda (48e). Et alors qu'une certaine tension s'installait sur la pelouse suite à l'exclusion de Bouhours pour un tacle sur Valbuena (52e), la tête de Taiwo surprenait Pelé qui se reprenait (56e). Un tir de l'extérieur de Valbuena inquiétait encore le portier du MUC (57e).

Un peu plus loin, Akalé était heurté par Pelé dans la surface mais M. Layec faisait signe de jouer (65e). Après un une deux avec Niang, Cheyrou se retrouvait en face à face avec le gardien sarthois qui bloquait magnifiquement le tir du Marseillais (75e). La plus belle action olympienne depuis l'entame alors que Mandanda claquait la tête de Cerdan (80e). Et, en dépit de quelques poussées marseillaises dans les ultimes instants, rien ne bougeait. A Gerland non plus où Nancy s'inclinait. Ca promet en terme d'émotions la semaine prochaine.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

 

 

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