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Article de om.net

du 12 avril 2008

Metz 1-2 OM : Troisième !

 

Soirée idéale pour les Olympiens qui se sont imposés à Metz, 1-2, pendant que les Nancéens s'inclinaient sur le même score à Lille. L'OM est désormais 3e grâce à une meilleure différence de buts !

Dans une rencontre mal engagée, les Phocéens se sont finalement sortis du guêpier. Ils ont privé les Messins de baroud d'honneur, condamnés mathématiquement à la Ligue 2 au coup de sifflet final. Une semaine après le brillant succès face à Lyon, les joueurs d'Eric Gerets durent sortir le bleu de chauffe pour rattraper leur retard si vite concédé. Barbosa avait en effet créé la surprise (1-0) à la 3e minute.

Une avance qui ne résista pas longtemps. Au terme d'un beau mouvement collectif, Akalé décalé Cissé pour l'égalisation (1-1, 14e).

Sauvé par sa transversale après une sortie manquée devant Niang (20e), Marichez fut moins en réussite sur la frappe météorique de Nasri, à la 57e, qui heurta le dessous de la barre avant de terminer sa course dans les filets. Un but magnifique, synonyme de succès phocéen et de 3e place au classement.

La rencontre piège par excellence. Jouée d'avance pour certains. Où seule la victoire compte. Où tout autre résultat génère incompréhension et déception. Pourtant, il tombait sous le sens que ce match, vécu comme un gala par les Messins, allait être plus serré que le classement entre les deux équipes.

Pour des raisons qui n'auront échappé à personne, Metz a livré une prestation comme on en réalise quand on évolue libéré, sans complexe. Le début de match a donné le ton. Trois minutes de jeu, et la lanterne rouge s'alluma en ouvrant la marque par Barbosa, seul devant Mandanda, après un centre appliqué de Gueye (1-0).

Heureusement, la fête tourna court. Les écharpes bleues et blanches, si nombreuses aux quatre coins de Saint-Symphorien, purent s'agiter dix minutes plus tard pour l'égalisation phocéenne. Il y avait à saluer un mouvement collectif de haut niveau, composé d'un centre de Bonnart, d'un contrôle orienté d'Akalé suivi d'un décalage pour Cissé. L'international français ouvrit alors son pied, sans contrôle, et trompa Marichez (1-1).

Son deuxième geste, après un cri de joie, fut d'enjoindre tous ses coéquipiers à se relancer de nouveau à l'attaque pour faire la différence. Et cela illustrait bien l'esprit olympien. Où la manière d'un match difficile devait s'effacer devant le résultat brut.

D'autant plus qu'à la pause le vent venu depuis Villeneuve-d'Ascq apportait la nouvelle de la domination lilloise sur Nancy (2-1). Et bien sûr, Eric Gerets ne manqua pas de communiquer ce score à ses joueurs. Cela décupla leur envie. Jusqu'au but du soulagement, inscrit par Samir Nasri d'une frappe magistrale sous la barre aux 20 mètres (1-2, 57e). Une réalisation qui rappela celle réussie par Franck Ribéry, il y a deux saisons, contre Nantes.

L'OM était passé devant. L'essentiel était fait. La suite n'en fut pas moins mouvementée, avec une fin de match quelque peu crispante. Metz jouant le tout pour le tout. Et les Marseillais, à l'image d'un tacle décisif rageur de Cissé dans la surface, serrant les dents pour garder coûte que coûte leur avantage.

Ce qu'ils réussirent, malgré une alerte provoquée par une tête de Gueye qui retomba juste au-dessus des buts de Mandanda (90e+1). Signant ainsi un succès qui leur permet de reprendre leur destin en mains.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

 

 

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