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Article de om.net

du 13 janvier 2008

Rennes 3-1 OM : Dur à avaler !

L'OM a cédé dans les huit dernières minutes, en infériorité numérique, après une expulsion bien trop sévère de Krupoviesa.

La série d'invincibilité de l'OM a pris fin au Stade de la route de Lorient. Mais les conditions dans lesquelles fut concédée la défaite placent presque son résultat au second plan. Les Phocéens ont été victimes de trop d'erreurs d'arbitrage sur la rencontre pour ne pas nourrir de sentiment d'injustice. Car ils menaient à la marque par Cissé (19e), avant que les Rennais n'égalisent sur un but hors-jeu de Pagis (inscrit d'une pichenette astucieuse), puis doublent et triplent la mise en profitant d'une expulsion bien trop sévère de Krupoviesa.

Il n'est certainement pas dans les habitudes de Pape Diouf de chercher des excuses à son équipe. Encore moins du côté de l'arbitrage. Aussi, quand le Président déclare à chaud, à l'antenne d'OMtv, que " la colère et l'énervement l'emportent sur l'analyse ", on évalue bien l'ampleur de la frustration marseillaise.

Celle-ci est née d'une série de décisions toutes plus contestables les unes que les autres : un hors-jeu sur l'égalisation rennaise, une faute grossière et dangereuse de Pagis sur Krupoviesa seulement sanctionnée d'un avertissement, et une expulsion de l'Argentin sur sa première faute là où un carton jaune semblait plus indiqué.

Dur à avaler. A fortiori quand revient comme un boomerang le souvenir des interrogations avant le match de Pierre Dréossi sur l'impartialité de l'homme en noir (du fait de son affiliation à la Ligue méditerranée).

L'écart entre les deux sanctions de ces deux duels Krupo-Pagis eut tout simplement pour incidence de réduire l'OM à 10, au lieu de le placer en supériorité numérique. Ce qui, de fait, créa les circonstances d'un tournant, à 1-1. D'autant plus que l'on retrouva Mika Pagis dans le coup du deuxième but rennais. Avant qu'une succession de têtes, comme au billard, finisse par un dernier coup de boule de Wiltord (2-1, 82e). Le troisième but, où l'ancien lyonnais fut opportuniste après un tir de Briand renvoyé par le poteau (3-1, 88e), donna ensuite une taille à la marque quelque peu disproportionnée. Cruelle, à tout le moins.

Car l'OM avait débuté de la meilleure des manières. Dans le jeu, et en termes d'efficacité. La paire Akalé-Cissé se remémorant ses classiques à la 19e minute. Débordement du premier, et tête renversée du second pour le premier but du duo auxerrois recomposé. On était loin d'imaginer que l'OM venait là de manger son pain blanc, et qu'il aurait à panser des plaies avant son déplacement de mercredi à Auxerre

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

 

 

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