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Article de om.net

du 11 novembre 2007

Lyon 1-2 OM : C'est ça l'OM !

 

Magnifique OM qui s'est imposé dimanche soir à Lyon grâce à un doublé de Mamadou Niang. Un succès qui permet en outre aux Olympiens de quitter la zone rouge.

C'était l'OM de gala. Celui de la Champions League. Solide et attentif derrière. Robuste et posé au milieu. Insaisissable et séduisant devant. Un OM tel qu'on l'aime, qui fait vibrer et qui créé la sensation en faisant mordre la poussière sur son propre terrain à la meilleure équipe de France.

Menés rapidement par un but de renard de Juninho de la tête après une parade de Mandanda (7e), les Phocéens sont revenus en deux minutes dans le match, en égalisant sur penalty par Niang (1-1, 9e) puis en trouvant à nouveau la faille, toujours par Niang en fin de mi-temps (1-2, 43e).

Le but victorieux que Steve Mandanda et toute l'équipe défendirent ensuite coûte que coûte en deuxième période pour une victoire retentissante.

La saison dernière le nul obtenu dans les dernières minutes à Gerland avait eu valeur de déclic, avant un final de saison époustouflant. Puisse la victoire de cette année produire les mêmes effets dans les semaines à venir.

Bien que défaits, les Phocéens avaient satisfait à Porto. Aussi, on ne fut pas surpris de voir la même formation, ou presque (moins Taiwo, plus Faty), reconduite dimanche par Eric Gerets. Les mêmes hommes allaient accomplir une prestation du même tonneau. Meilleure même, de par le résultat final bien sûr, mais aussi en terme de jeu.

Pourtant la soirée débuta par une grimace. Celle qui suivit l'ouverture du score de l'OL. Belhadj avait hérité d'un dégagement de Rodriguez pour armer et défier Mandanda. Le portier avait repoussé, mais Juninho, à l'affût, avait conclu de la tête dans le but vide (1-0, 7e). La force de frappe lyonnaise avait parlé d'entrée. Mais celle de l'OM lui répondit promptement. On n'eut guère le temps de déplorer l'avantage rhodanien. Deux minutes tout au plus, et les Marseillais l'effacèrent du tableau d'affichage, sur un penalty transformé par Mamadou Niang, dont Squillaci avait retenu le bras (1-1).

Le tournant de la partie intervint donc dans le premier quart d'heure. Il rendit à l'OM la confiance avec laquelle il avait abordé le match et lui autorisa un avenir dans ce match que le classement avait rendu si déséquilibré sur le papier.

Le déséquilibre ce fut plutôt celui de la défense lyonnaise sur l'action décisive de la 43e minute. Après une récupération de Zubar et une transmission de M'Bami, Nasri lançait Niang dans la profondeur. Il lui restait pourtant à faire le plus dur, se débarrasser de Squillaci et Anderson. D'un coup de rein vers la droite, il leur grilla la politesse avant de croiser sa frappe entre les jambes de Vercoutre (1-2, 43e).

En deuxième période, à l'autre bout du terrain, Steve Mandanda prit le relai, pour cette fois défendre ce bien chèrement acquis et mérité. Combien de parades dut-il sortir ? Un paquet. Le tout avec cette aisance si singulière. Le gardien marseillais fut ainsi l'autre grand bonhomme de la victoire. Même si l'on ne soustraira pas ses coéquipiers aux louanges.

Car il en fallu du courage et de la solidarité pour conserver l'avantage. L'équipe d'Alain Perrin débridant totalement son jeu pour augmenter ses chances de refaire son retard. Un va-tout qui eut aussi son verso, avec une pluie de balles de match pour l'OM, en contre. Pour Samir Nasri (62e et 64e), puis Mamadou Niang, tout proche du hat trick à la 90e minute. En vain, on dut attendre le coup de sifflet final pour réellement savourer ce deuxième succès à l'extérieur de la saison. Et sans faire injure à Caen, précédente victime marseillaise, cette victoire là a une sacrée saveur.

 

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

 

 

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