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Article de om.net

du 02 septembre 2007

PSG 1-1 OM : L'OM tient le choc

L'OM s'est bien repris en montrant un autre visage et en tenant le choc au Parc des Princes (1-1).

La réaction était attendue. Cette attente avait été nourrie par la désillusion de Nice, puis par la détermination affichée par Pape Diouf, José Anigo et Albert Emon de ne pas " rester les bras croisés ". L'OM voulait montrer autre chose, un autre visage, son visage. Celui avec le sourire. Au-delà du simple résultat, qui ne pouvait totalement passer au second plan dans un classique face au PSG, c'était déjà de cela qu'il s'agissait, et il en fut ainsi.

Déterminés, engagés, positionnés haut sur le terrain, les Olympiens ont excellé dans la récupération des " deuxièmes ballons " dès l'entame. Les ciel et blanc dominaient. Le but de Djibril Cissé n'a fait que concrétiser un début de match réussi. Il imageait même dans sa réalisation l'envie marseillaise. Djibril Cissé sautant d'abord plus haut pour reprendre de la tête le corner de Samir Nasri, puis passant devant toute la défense parisienne pour finir acrobatiquement l'action après la parade de Mickaël Landreau (11e, 0-1).

Malheureusement, l'égalisation surprise de Péguy Luyindula coupait l'herbe sous le pied. L'ancien marseillais déviait de son crane rasé le coup-franc de Rothen, et trompait Mandanda (20e, 1-1).

Si ce but relançait naturellement Paris dans le jeu, question occasions l'OM restait le patron. Une nouvelle parade de Landreau, cette fois sur une tête de Rodriguez (27e), puis un lob de Cissé lancé par Nasri (38e) argumentaient de l'ambition phocéenne.

L'équipe d'Albert Emon témoignait de ce même esprit de conquête à la reprise de la deuxième période. Mais comme en première, le PSG refit progressivement surface pour finalement créer le danger devant les buts de Steve Mandanda. Une nouvelle fois impeccable, le portier sauvait notamment son camp en repoussant un bon tir de Digard, décalé par Luyindula (68e). Son vis-à-vis était au diapason en sortant un coup-franc de Nasri, même s'il aurait pu s'incliner sur la reprise de Cheyrou qui suivit (69e).

Dos à dos, les deux équipes ne cédaient pas plus dans les vingt dernières minutes. L'OM, bien solidaire et regroupé, s'accrochant dur comme fer à ce point bien mérité, et à son invincibilité contre le PSG en championnat depuis novembre 2004.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

 

 

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