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Résumé Le Provencal

du 04 février 1978

ENCORE UN POINT QUI S'ENVOLE

L'O.M. ne marque qu'un but et

se fait rejoindre par Nancy (1-1)

Et oui, il va falloir dire une nouvelle fois que l'O.M. n'a guère été servi par la chance, qu'une victoire sur Nancy se serait inscrite hier soir dans l'ordre normal des choses. C'est tout à fait vrai ! L'équipe olympienne, ne serait-ce que par sa deuxième mi-temps où elle est parvenue tout de même à bousculer son adversaire plus souvent qu'à son tour, cette équipe olympienne donc aurait du logiquement s'approprié le résultat de ce match.

Tout le monde sera d'accord là-dessus.

Il n'empêche que cette formation marseillaise, malchanceuse, répétons-le, lors des dernières rencontres, n'a pu s'approprier la moindre victoire sur son terrain depuis la reprise de janvier. Et cela aussi est une évidence qu'on est bien obligé de tenir en considération. Si l'O.M. ne gagne pas, ou plutôt de gagnent plus sur son stade vélodrome, c'est qu'il doit bien y avoir une ou plusieurs raisons quelque part.

AH CES POTEAUX... !

Alors ces raisons, quelles sont-elles ?

Il est certain que l'on ne pourra pas reprocher à l'O.M. d'avoir manqué hier soir de multiples occasions. Comme faire un procès à Berdoll par exemple pour avoir vu son tir à la 53ème minute s'écraser sur la barre, alors que l'attaquant avait fait un excellent travail préparatoire. Même remarque au sujet de Bracci qui a vu lui aussi dans les toutes dernières minutes le poteau renvoyer le ballon.

Faites les comptes, sans aller chercher plus loin, ces deux actions auraient dû nous valoir un score de 3 à 1 au moins en faveur de l'O.M.

Voilà pour le côté soleil, si l'on peut dire. Côté ombre, maintenant, il y a peut-être le fait que l'équipe a quelque peu perdu l'habitude de marquer des buts. Tant et si bien que lorsqu'elle mène par 1 à 0, il lui faut consentir des efforts désespérés pour garder ce mince avantage. Tout en faisant passer le frisson dans le dos de ses supporters jusqu'au terme des 90 minutes, chaque fois que l'équipe d'en face devient menaçante.

TOUJOURS LE MANQUE D'EFFICACITÉ

Ce qu'il faut ajouter aussi c'est que l'O.M. a manqué peut-être de ce petit rien de vigilance qui lui aurait permis de battre Nancy 1 à 0. Ce n'était certes pas un score fleuve, mais il valait bel et bien deux points. Les Olympiens, puisque rien ne voulait rien leur sourire aurait pu s'en contenter surtout à 20 minutes de la fin, en tirant le rideau comme on le dit dans le jargon du métier.

Hélas, une contre-attaque bien menée, il est vrai, par Rouyer, a suffi pour prendre en défaut la défense marseillaise. Une défense qui avait vu pourtant la Bonne Mère venir une première fois à son secours, puisqu'un premier tir de Curbelo avait été repoussé par les barres. Le libero nancéien a eu malgré ce la possibilité de récupérer et de conclure sa course dans les conditions que l'on connaît. Bien joué d'accord !

Mais il semble, sans vouloir critiquer quiconque en particulier, qu'une défense bien groupée, vigilante et qui tient en un mot à préserver sa victoire aurait pu se sortir sans trop de dommages de la contre-attaque en question. C'est en tout cas une façon de voir après ce que l'on est tout de même forcé de qualifier de nouvelle déception.

On a souvent mit l'accent sur le manque d'efficacité de cette équipe qui n'arrive plus à s'exprimer comme elle le devrait. Le problème toutefois est aussi bien valable pour l'attaque que pour la défense.

Sans que l'on sache exactement pourquoi, il est clair cependant que l'O.M. en ce moment souffre beaucoup fans le compartiment offensif. Et pourtant, Nancy, en dehors d'une certaine rapidité d'action et de son engagement habituel, ne nous a pas appris grand chose ce soir.

Platini "la petite merveille" nous a paru, pour notre part, plutôt éteint, pour ne pas dire davantage. S'il nous est permis de faire une comparaison, les dirigeants espagnols de Valence en guise de stratège ont eu, en venant superviser le Nancéien, d'avantage l'occasion sans doute d'apprécier le jeu plein de finesse d'un certain Hervé Flores.

Tout cela pour dire que Michel Platini, contrairement à ses habitudes, n'a rien fait pour faire pencher la balance.

C'est peut-être une des raisons pour lesquelles ce point abandonné aux lorrains apparaît en fin de compte comme un nouveau gaspillage. Une sorte de gâchis qui malheureusement petit à petit éloigne l'O.M. de la première place. Position qui, on le sait, avait fait naître pas mal d'espoir.

Jean FERRERA 

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Un tout petit Platini...

Platini par ici, Platini par-là, Platini super star. La "petite merveille", l'homme sur qui toute la France sportive compte pour que les tricolores brillent de mille feux en Argentine, Platini, donc, était hier soir Marseille.

Et quand Platini et là, le spectacle - le bon spectacle bien sûr - est assuré. C'est du moins ce qu'on prétend.

En fait par les temps qui courent, avec le stratège nancéien, ou plutôt à cause, s'il arrive que le spectacle soit encore sur la pelouse, il y a de plus en plus tendance à être dans les coulisses. On parle de moins en moins football et de plus en plus dollars.

Interviews à gauche, interviews à droite, caméras par devant, micros sur le côté, déclarations tous azimuts.

Hier, boulevard Michelet, parmi l'assistance, deux Espagnols, Ramon Costa et Marcel Domingo, respectivement entraîneur et président de Valence, venus tout exprès du fin fond de l'Espagne, arguments sonnant et trébuchant à l'appui pour convaincre Platini que son intérêt serait de passer la frontière et le plus rapidement possible. Et nous ne parlons pas des autres. Les Italiens par exemple, qui ne jurent que par la vedette du football français. "Et voilà Platinix" titrait même hier un hebdomadaire transalpin dans les choses du football.

Les supporters marseillais étaient venus au Stade Vélodrome pour voir l'O.M. gagné.

Malgré le froid, quelques spectateurs, friands de beaux et bon football, étaient aussi fidèles au rendez-vous pour voir le "maître" dans ses oeuvres. Ceux-là parce qu'ils n'avaient pas le coeur en bleu et blanc étaient prêts à applaudir chaque action de l'idole nancéienne.

Les uns et les autres auront été déçus. Platini, hier soir, n'était à l'évidence conserver qu'à moitié par ce qui se passait sur la pelouse. Son esprit sans doute était ailleurs. Un peu en Espagne, un peu en Argentine. Quatre-vingt-dix minutes et pas grand-chose en vérité. Rien en tout cas qu'il vaille ou approche le milliard de centimes que beaucoup sont prêts à déposer à ses pieds.

Une dizaine de passes classique, de tirs dans les nuages et en milieu de deuxième mi-temps un amorti en pleine course suivit d'un dribble dans le même moment avec à la sortie aucun danger véritable pour Gérard Migeon. Même pas le moindre petit coup franc direct à hauteur des dix-huit mètres à se mettre sous la dent.

Le plus triste de l'histoire, c'est qu'avec, ou plutôt contre un Platini en demi-teinte, l'O.M. n'a pas réussi pour autant à enchérir son capital points de 2 unités.

Berdoll et Bracci eurent tour à tour le but au bout du pied. La transversale une première fois, le montant droit une seconde, renvoyèrent le ballon que tout le peuple voyait déjà au fond des filets.

En Provence, en règle générale, lorsqu'on touche du bois, c'est pour que ça porte bonheur. Pour l'O.M. et ses joueurs, les traditions se perdent.

On touche du bois, on en touche beaucoup et les malheurs s'accumulent.

Il serait peut-être temps que les dieux du football consentent enfin à devenir marseillais.

Ne fut-ce que l'espace d'une fin de saison.

André de ROCCA

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Les réponses aux questions que vous vous posez

DE QUELLE MANIÈRE PLATINI A ÉTÉ MARQUÉ ?

- On le lira sans doute par ailleurs, le meneur de jeu de Nancy n'était pas, hier soir, dans sa meilleure forme. Cependant, comme il fallait s'y attendre, les Marseillais avaient mis au point une tactique pour essayer de le contrer. Ce fut surtout évident en début de match, lorsque la plus élémentaire prudence était de rigueur. Ainsi, on se rendit vite compte que deux hommes étaient plus particulièrement chargés de surveiller le centre avant nancéien. Lorsque celui-ci était en pointe, c'était bien entendu Victor Zvunka qui était attaché à ses basques. Lorsque, au contraire, Platini "décrochait" pour aller chercher le ballon près de ses 18 mètres, c'est Truqui qui s'occupait de lui. Excellente tactique ? Méforme de Platini ? Toujours est-il que le numéro 9 lorrain n'a pas eu son rendement habituel.

OÙ SITUER LE TOURNANT DU MATCH ?

- Il est difficile de réécrire l'histoire d'un match de football. Celui d'hier soir s'est terminé sur le score de 1 à 1, et le mieux sans doute serait de ne point y revenir. Toutefois, on peut regretter (pour les Marseillais s'entend), le manque de réussite de Berdoll. En effet, alors que l'O.M. venait d'ouvrir le score par Trésor, et que les Olympiens encouragés par le public cherchaient visiblement à réussir le K.O., un tir de l'avant-centre marseillais, d'une vingtaine de mètres et de l'extérieur du pied droit, vient heurter le dessous de la transversale, le ballon rebondissant sur la ligne et revenant en jeu. Il est évident qu'à un ou deux centimètres près, l'O.M. aurait pu, et de façon définitive, prendre le large.

LES ATTAQUANTS MARSEILLAIS ONT-ILS ÉTÉ MALADROITS ?

- Ils l'ont été à Bastia, ils l'avaient été encore à Rennes contre Brest. Hier, il serait exagéré de les taxer de maladresse. Pour deux raisons essentielles. D'abord parce qu'ils n'eurent pas tellement d'occasions, ensuite parce que, si Moutier ne fut battue qu'une fois, c'est que la chance était avec le gardien de but nancéien. Indépendamment du tir de Berdoll, dont nous parlons plus haut, le gardien de but lorrain fut tout heureux et tout aise en deux occasions de sauver les meubles. Une première fois, lorsqu'il stoppa du pied, sans avoir ni pourquoi ni comment, un ballon qui prenait le chemin de la cage après un corner tiré par Florès ; une deuxième fois, lorsqu'un tir canon de Bracci, à une poignée de secondes de la fin, fut renvoyé par le montant droit de ses buts. L'O.M. traverse une période de malchance aiguë, il faut savoir en tenir compte à l'heure des critiques.

COMMENT ENVISAGER L'AVENIR ?

- Quatre matches depuis la reprise, deux à l'extérieur, deux à domicile, et pas encore une victoire, l'année 78, reconnaissons-le, a bien mal commencé. Il va de soi que, dans la lutte pour la conquête du titre, les points perdus, surtout ceux perdus sur son terrain, ne se rattrapent jamais. L'O.M., certes, reste compétitif pour une place qualificative à la Coupe de l'U.E.F.A. mais, sauf miracle ou effondrement bien imprévisible de toutes les équipes qui sont à sa hauteur, ou devant lui, on voit mal comment les Marseillais pourraient terminer en tête de ce championnat. Un championnat qui au demeurant reste très ouvert.

A. DE R.

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Les Olympiens : "Mais quand donc cela finira-t-il

L'attente, décidément, se fait de plus en plus longue devant les vestiaires marseillais à l'issue des rencontres. De 5, elle est passé désormais à 10 bonnes minutes, ce qui, en nocturne surtout, ne facilitait guère la tâche des journalistes.

Mais, passons, le linge sale devant être lavé en famille, il est à croire qu'il y en a pas mal en ce moment dans le camp olympien.

Dans un vestiaire désert, comme tous les soirs de non victoire, Josip Skoblar très nerveux résumait donc ainsi la situation : "Ce match, nous méritions de le gagner. Nous l'avons dominé 90 minutes durant. Bien sûr, nous n'avons pas su concrétiser notre avantage, mais Nancy a tout de même eu une fameuse dose de chance puisque les Lorrains ont su tirer partie de la seule véritable occasion qui se soit offerte à eux. Nous avons placé deux tirs sur la barre sans résultat, alors que, lorsque eux ont tiré sur la barre, le ballon est revenu dans les pieds de Curbelo qui n'a plus eu qu'à le pousser au fond des filets. Avouer qu'il ne s'agit pas là d'une question d'adresse ou de maladresse mais bien plutôt de chance ou de malchance. Ce match nul est donc très bien payé pour Nancy d'autant que nous avons frôlé le K.O. lorsque le tir de Berdoll, aussitôt après le but de Trésor, s'est écrasée sur la transversale. À 2-0, le match aurait été pratiquement fini. Par la suite, évidemment, il nous a été d'autant plus difficile de passer que les Nancéiens s'étaient regroupés en défense et ne songeaient pas tellement à construire. Je suis déçu donc une fois de plus, non pas par le jeu, mais par le résultat".

Yvan Markovic, lui, trouvait pas mal de mérites à l'équipe lorraine. Elle joue très bien, très groupée. Il y a toujours six ou sept joueurs autour du porteur de ballon, ce qui a pour effet de rétrécir le jeu en raccourcissant les distances. C'est une équipe bien préparée qui joue un football très collectif à l'image de Platini que l'on a peu vu ce soir, mais qui s'est tout de même mis sans discontinuer au service de ses camarades".

"Un drôle de match, disait de son côté Hervé Florès. Nous avions joué à peu près le même chez eux au match aller en conservant le ballon et en laissant venir les attaques adverses. C'est au début de la seconde mi-temps que nous avons raté le coche car nous pouvions faire la différence à ce moment-là.

"Quant à Moutier, on peut dire que le Stade Vélodrome lui réussit bien : si j'ai bonne mémoire, il avait été déjà sauvé cinq fois par ses barres lors du match de l'an dernier".

Ce manque de réussite, le président Norbert d'Agostino l'évoquait aussi : "Incontestablement, nos attaquants n'ont pas beaucoup de chance depuis quelque match, Berdoll en particulier, qui pouvait espérer et méritait vraiment d'ailleurs d'inscrire un but ce soir.

Qui peut dire d'ailleurs si sur cette action le ballon à pénétrer ou non dans la cage, il faut bien sûr faire confiance à l'arbitre qui était le mieux placé, mais il faut bien dire aussi que ce but aurait sacrément arrangé nos affaires. Mais que voulez-vous, Nancy était venu pour faire match nul et y est parvenu. Tant mieux pour lui, mais dommage tout de même, car aussi bien Victor Zvunka que les hommes du milieu de terrain avaient su parfaitement neutraliser Platini".

"Oui, disait aussi le capitaine Marius Trésor, nous avions mis en place un bon dispositif pour gêner Michel. Le match de Nice, auxquelles avaient assisté Skoblar et Markovic, nous avait apporté pas mal de renseignements à ce sujet. Hélas, cela n'a pas suffi. Et vous vous doutez bien que j'aurais cent fois préféré ne pas marquer de but et d'empocher les deux points de la victoire.

"Il faut bien convenir que par maladresse, excès de précipitation et aussi manque de réussite, nous attaquants ne parviennent pas à marquer depuis la reprise. De la viennent tous nos malheurs actuels et j'espère qu'un déclic va bientôt se produire. Il va en tout cas falloir forcer la chance.

V. Zvunka, de son côté, déplorait d'autant plus ce but égalisateur de Nancy qu'il ne l'avait pas vu venir : "Je m'apprêtais à pousser tranquillement le ballon quand j'ai vu surgir Curbelo arrivant je ne sais d'où. Il a reçu le ballon dans des conditions idéales et il était alors trop tard pour faire quoique ce soit. D'autant qu'il a eu le bonheur de voir le ballon lui revenir dans les pieds après avoir heurté la barre".

Quant à Gérard Migeon, il hochait la tête en soupirant : "1978 va finir par ne pas être du toute une année pour nous. La situation n'est pas encore dramatique, mais cela commence à devenir grave. Comme si l'on était "pestiférés". Je sais bien que nous avions attaqué les matches aller la même façon (2 points en 4 matches) avant d'aligner une fameuse série. Mais il est temps vraiment, que la chance vienne nous donner un petit coup de pouce".

Ajoutons, pour terminer, que Marcel Domingo, entraîneur du F.C. Valence, nous a dit ne pas avoir d'enseignements définitifs au sujet de Platini après ce voyage à Marseille : "Il n'est pas hostile à venir jouer en Espagne, mais il ne nous a donné aucune garantie pour l'instant. Je pense cependant que contrairement à ce qui a pu être dit, il n'est pas encore lié avec aucun club étranger. Quant au Qu'il a livré ce soir, vous vous doutez bien que ce n'est pas sur cela que je juge, puisque je l'ai déjà vu de nombreuses fois à l'oeuvre.

Alain PECHERAL

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PLATINI : "Je maintiens ma décision"

Il y avait beaucoup de monde dans le vestiaire nancéien, et naturellement Platini était très entouré par de nombreux journalistes, y compris les journalistes de Barcelone de l'hebdomadaire "Don ballon", parmi lesquels se trouvait Fust, ancien international espagnol.

Platini nous a déclaré : "Ces derniers temps je n'ai pas le moral au beau fixe, car il y a beaucoup trop de bruit autour de moi. On me reproche de vouloir gagner de l'argent. C'est vrai qu'il y en a beaucoup, l'argent ne m'intéresse pas uniquement, il y a aussi le côté sportif de la chose. Quoi qu'il en soit, en 1978, je maintiendrai ma décision et, je quitterai Nancy..."

Le président M. Cuny nous a dit de son côté : "Pour nous l'affaire de Platini est un problème réglé. D'ailleurs, en ce qui me concerne, je n'ai toujours regardé que l'intérêt de ce joueur. Mais, revenons un peu au match. Il appartient à l'O.M. de faire le jeu. Il ne l'a pas fait. Pour nous, nous sommes contents d'avoir réussi le match nul".

Le gardien Moutier s'exclamait : "Migeon et moi-même n'avons pas eu beaucoup de travail et avons faillit avoir très froid."

Enfin, entraîneur Aido Pettini, qui remplaçait l'entraîneur titulaire Redin, nous a dit : "Un point c'est toujours bon à reprendre et cela nous fait plaisir. Depuis quelque temps notre équipe ne marche pas trop mal. Espérons qu'elle continuera dans cette voie !"

A.D.

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L'opinion de l'arbitre

Soirée Calme pour M. Mouchotte

Qu'aurait pu nous dire M. Mouchotte de ce match sans grand problème pour lui. La seule action pouvant à la rigueur, prêter à discussion, fut le tir de Berdoll heurtant la transversale à la 52e minute. Avait-il rebondi au-delà ou en deçà de la ligne. Pour M. Mouchotte aucun doute : En aucun cas le ballon ne pouvait avoir franchi entièrement la ligne, comme l'exige le règlement pour qu'un but soit validé. Nous sommes de ceux qui pensent qu'il a parfaitement jugé en la circonstance.

A.P.

 

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