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Résumé Le Provencal

du 10 septembre 1977

LA FETE A BOUBACAR !

 O.M. : 3e victoire consécutive devant Bastia (2-0)

Après le B. de Berdoll à Monaco, voici le B. de Boubacar contre Bastia.

Avec dans les deux cas le F. de Flores pour la meilleure liaison.

On peut faire remarquer pour aller tout à fait au fond des choses que l'incessant travail de sape de Boubacar, le poids dont il pèse sur une défense, sont surtout payants quand son équipe domine.

Dans le cas contraire, c'est-à-dire généralement en déplacement, le syle Berdoll doit être normalement plus rentable. Mais cette victoire dont personne ne discutera le bien fondé ne fut pas aussi facile que pourrait le laisser supposer le résultat sec.

Jusqu'à la 68e minute, jusqu'au 2e but de l'O.M. et de Boubacar consécutif à une série d'imprudence pour ne pas dire de légèreté de quelques joueurs bastiais dont le fameux Rep, la partie était loin d'être jouée.

Avec un seul petit but d'avance, l'O.M. restait exposé aux terribles contre des bastiais et quelques minutes auparavant Mariot sur un coup franc venait de tirer sur la transversale. C'est aussi dire si ce 2e but fut le bienvenu car il mettait pratiquement fin aux légitimes ambitions de l'équipe corse.

Une fois encore et bien que Boubacar ait été l'homme providentiel de la rencontre, le succès de l'O.M. fut essentiellement collectif.

Avec des hauts et des bas inévitables nous avons l'impression d'assister à la naissance d'une véritable équipe.

C'est sans doute ce que l'on peut dire de plus sage et de plus élogieux sur l'O.M. actuel.

Il faut surtout lui laisser le temps de faire sa mue.

LES CONTRES BASTIAIS

EN PREMIÈRE MI-TEMPS

Le vent en poupe en propre et au figuré, l'O.M. était parti comme à la parade.

À la 10e minute, Trésor surveillant de loin son équipe comme un berger surveille son troupeau n'avait pas encore touché le ballon.

Le public buvait du petit lait, il semblait n'y avoir qu'une seule équipe sur le terrain c'est alors, en pleine euphorie olympienne que Lacuesta, l'ex-stéphanois mit deux fois Migeon en difficulté.

La sonnette d'alarme était tirée et l'on ne devait pas tarder à s'apercevoir que Rep, Papi et Mariot étaient des joueurs à surveiller de très près.

Conscients du danger, les Olympiens se montrèrent moins téméraires, moins offensifs et le match s'équilibra.

Toutefois en fin de mi-temps ils dominèrent Bastia bien que Mario, Félix et Papi aux avant-postes travaillaient bien la défense. 0 à 0 à la mi-temps.

Sur l'ensemble de cette première période c'était logique. L'O.M. avait généralement dominé les contre-attaques de Bastia étaient extrêmement percutantes.

BASTIA AVANT LA COUPE

D'EUROPE

Ne revenons pas sur la deuxième mi-temps, qui, vous le savez, fut marquée par deux buts de Boubacar.

En fin de match les Corses accusèrent une certaine fatigue et aussi une grande désillusion.

Mais sur les quatre-vingt-dix minutes de la rencontre, nous avons assisté à une partie assez plaisante et d'un bon niveau.

On doit donc féliciter les vingt-deux22 joueurs qui nous offrirent un spectacle de qualité.

On sait que l'équipe corse va devoir affronter mercredi le Sporting Club de Lisbonne, en coupe d'Europe.

Que faut-il penser de l'équipe entraînée par Pierre Cahuzac ? Malgré sa défaite, elle a produit une bonne impression.

Elle était venue visiblement à Marseille, pour jouer le contre. Ses défenseurs ne dépassèrent jamais le milieu du terrain, et le soin de construire et de terminer les offensives revenait à quatre ou cinq joueurs à peine.

Que dans ces conditions, les Bastiais aient réussi à se créer de nombreuses occasions de buts, est tout de même encourageant.

On a suivi avec le plus grand intérêt le Hollandais Rep qui, tout le monde le sait, joua la finale de la Coupe du Monde avec l'équipe nationale de Hollande, et fut champion d'Europe des clubs avec l'Ajax. Blond, grand, raide, bon technicien, et y voyant très clair, il reste encore l'un des meilleurs attaquants européens. Il est vrai qu'il est jeune encore, ayant à peine vingt-cinq ou vingt-six ans. En première mi-temps certains de ses départs firent sensation.

Mariot, Papi, technicien Félix et l'ensemble de la défense bastiaise sont déjà bien connus. On peut leur faire confiance.

Quant au jeune ex-Stéphanois Lacuesta, il fit une excellente première mi-temps et de ses tirs d'ailleurs donner l'avantage à son équipe. Une bonne acquisition en tout cas et un jeune d'avenir.

Tel que nous l'avons vu hier soir au Stade Vélodrome, l'équipe bastiaise devrait finir dans le peloton de tête de notre championnat, en dépit d'un départ complètement raté. Elle nous a paru complète, très dure en défense, et extrêmement percutant en attaque.

Autant de qualités qui devraient lui valoir une bonne saison.

L'O.M. : TRÈS PROMETTEUR

Rappelons ce que nous avons déjà dit sur l'O.M. : Une équipe commençant à savoir jouer collectivement. Dans ce domaine on ne soulignera jamais assez le travail des hommes assurant la liaison : Florès, Linderoth et Fernandez entre autres. Le Suédois, fatigué par son match de Coupe du Monde à Oslo mercredi dernier, ne resta pas sur le terrain jusqu'au bout. Mais en première mi-temps, bien que paraissant fatigué, il se montra tout de même indispensable grâce, précisément à sa clairvoyance.

L'O.M. donc, vient de confirmer ses deux précédentes victoires contre le Paris Saint-Germain et Monaco. Il a ainsi, comme le souhaitait Skoblar redressé la barre, et maintenant l'avenir lui appartient.

Il lui faut, bien entendu, pour se classer définitivement dans le groupe de tête du championnat, prend des points à l'extérieur. C'est son avenir, et nous aurons le temps d'en reparler.

Maurice FABREGUETTES

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L'incertitude des derbies

Attendre beaucoup d'un match ne signifie pas toujours que l'on en retirera beaucoup.

Et nombre de derbies réputés explosifs ont ainsi souvent plongé dans la monotonie.

Par chance, il n'en fut rien hier soir pour le plus grand plaisir d'un stade vélodrome une fois de plus copieusement garni.

Les derbies, par essence, sont des rencontres acharnées, rudes même parfois, sur lesquelles planent des relents de poudre, d'angoisse et d'incertitude. De là tout leur charme et leur succès.

Or, des moments d'angoisse, les supporters marseillais en connurent plus d'un au spectacle d'une équipe bastiaise qui, loin de se laisser en fait enterrer par la nette domination qu'elle avait à subir, venait inquiéter Migeon à chacune de ses incursions dans le camp olympien.

Avec un rien de réussite, par exemple, elle aurait fort bien pu mener au score à la mi-temps, même si cela eût assez mal reflété la physionomie des 45 premières minutes.

Mais qui aurait pu crier au scandale, si Félix, servi par Mariot à la suite d'un éclair de Rep, avait expédié la balle au fond de la cage comme il aurait dû logiquement le faire ?

Et l'on peut en dire autant de la tête de Papi ou de ce coup franc de Mariot qui venaient heurter tous deux la transversale...

Le sort d'un match, on ne le dira jamais assez, tient bien souvent à peu de choses.

De Saint-Étienne ou de Lens par exemple, l'O.M. aurait pu s'en revenir avec un résultat beaucoup plus flatteur. Mais les impondérables ne l'avaient pas voulu.

Ces impondérables qui, hier, comme voici 8 jours à Monaco, étaient du côté marseillais sous la forme de deux grossières erreurs défensives des Bastiais.

N'allons pas en déduire activement que le succès des Olympiens ne relève pas de la logique.

S'ils ont bénéficié des circonstances et de l'aide bien involontaire de leurs adversaires, Trésor et les siens n'en ont pas moins largement dominé cette partie et par la même méritaient sans discuter leur victoire.

Il reste devant l'enthousiasme par trop excessif manifesté par certains supporters aussi prompts à s'embraser qu'à se liquéfier, il n'est peut-être pas inutile d'appeler une fois encore à faire preuve d'une certaine mesure. L'O.M. jusqu'ici a parfaitement rempli son contrat en dépit de faux pas de Laval.

N'en faisons pas un ordre pour autant.

La route est encore longue et capricieuse les rebonds de la balle...

Alain PECHERAL

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Les réponses aux questions que vous vous posez

En bonne équipe du championnat

- L'O.M. A-T-IL GAGNÉ HIER SOIR EN GRANDE ÉQUIPE ?

- Il est bien entendu que pour répondre à cette question nous devons rester dans le cadre du championnat français. Dans cette optique alors nous pouvons affirmer que l'O.M. s'est comporté hier soir comme un digne prétendant aux toutes premières places du classement. Est-ce à dire que les Olympiens parviendront à être un dangereux concurrent pour le titre ? Au début de la compétition, la majorité des supporters estimait que l'O.M. avaient des chances de terminer dans le premier tiers du tableau. Maintenant, il est possible que ces mêmes supporters, après avoir suivi le match d'hier soir, se montre un peu plus ambitieux. Le titre ? Certes la ligne d'arrivée est encore longue et bien des choses peuvent se passer d'ici là. Mais après tout, pourquoi pas ? Notre opinion est cependant que la formation de Skoblar a les moyens d'être un adversaire dangereux pour les meilleurs. Nous verrons bien si la suite confirmera cette impression faite à chaud à l'issue de la rencontre.

- ALORS COMMENT JUGER L'ÉQUIPE BASTIAISE AVANT SON PREMIER TOUR DE COUPE EUROPÉENNE ?

- Si nous avons été aussi élogieux pour la formation marseillaise, c'est que précisément Bastia en face n'avait rien d'un faire valoir. Nous avons découvert hier soir une équipe insulaire de très bonne qualité. Sa défense a su longtemps résister à la pression olympienne. Quant à son attaque, elle possède des hommes comme Mariot et surtout Johnny Rep qui, même à l'échelon européen, ont, semble-t-il leur mot à dire.

En quelques actions, Johnny le Hollandais nous a démontré toute l'étendue de son savoir et Mariot, tout au long de la rencontre, ne lui a guère été inférieur. Doit-on en conclure que les Corses ont des chances de battre le Sporting de Lisbonne pour leur premier tour de compétition ? Cela à notre sens ne semble pas du tout impossible. Mais pour rester une fois de plus dans le cadre de notre championnat national, il nous étonnerait que les joueurs de Cahuzac ne fassent pas reparler d'eux l'ici la fin de la compétition.

- QUELLES APPRÉCIATIONS PORTER SUR L'ARBITRE ?

- M. Verbecke a bien été contesté quelquefois mais cela, avouons le, est le lot de tous les directeurs de jeu, surtout lorsque l'équipe locale, comme ce fut le cas pour l'O.M. en première mi-temps, ne parvient pas à trouver le chemin des filets. Il nous a semblé cependant que l'arbitre avait dirigé les débats en toute conscience, à savoir qui n'a pas avantagé outre mesure l'équipe qui jouait devant ses spectateurs. D'ailleurs, il nous étonnerait fort que les Bastiais et beaucoup de reproches à lui faire. En d'autres termes, si l'O.M. est parvenu à enlever les deux points de l'enjeu, il doit d'abord à lui-même et aussi, on peut l'ajouter, à la présence des spectateurs. Un public, soit dit en passant, qui nous a rappelé les grandes périodes olympiennes. Alors pour finir, souhaitons que ça dure...

Jean FERRARA

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SKOBLAR : "Ils sont tous à féliciter !"

Inutile de commenter bien longtemps l'ambiance que nous avons trouvée, hier soir, à notre entrée dans les vestiaires marseillais. Toute l'équipe olympienne, aussi bien les joueurs que les dirigeants savouraient le bonheur de cette victoire.

M. d'Agostino, que nous avons interrogé le premier, s'est montré bien sur satisfait de la tournure des événements :

"Je suis très content nous a dit le président, à la fois du résultat qui nous permet de prendre place parmi le peloton de tête du championnat et aussi pour nos spectateurs qui étaient venus en nombre, ce soir, nous encourager au cours de cette partie importante. Que dire de plus, sinon que je souhaite, en tant que responsable, que cette brillante série continue. Nous voulons d'obtenir notre troisième victoire consécutive. Pour tous ceux qui s'intéressent au football à Marseille et Dieu sait s'ils sont nombreux, je pense que c'est un bilan extrêmement encourageant".

Josip Skoblar, avait à faire face pour sa part à de nombreuses sollicitations de journalistes :

"Je pense, nous a dit le directeur sportif, que tous les joueurs ce soir sont à féliciter sans restriction. Bastien avait abordé cette rencontre comme il le fallait, c'est-à-dire en se regroupant en défense. Et je dois reconnaître que l'organisation de l'équipe adverse nous a posé quelques problèmes en début de rencontre. Je sais personnellement qu'il est très difficile de pouvoir trouver le chemin des filets quand la formation d'en face défend ainsi bec et ongles. C'est là, justement ou le mérite de l'O.M. est à souligner. Les joueurs ne se sont jamais énervés malgré leur domination infructueuse du début. Et je pense, en fin de compte, que tous ont été récompensés de leurs efforts".

Nous avons demandé à Josip pour quelle raison il avait décidé de remplacer Linderoth et Florès, dans la deuxième moitié de la rencontre.

"Vous savez, nous a-t-il répondu, que Linderoth venait de jouer un match éprouvant avec son équipe nationale à Oslo. Il était normal de l'économiser et de ménager ses forces avant le prochain match de championnat. Car la tâche des responsables de football est ainsi faite, il faut à peine une rencontre terminée, penser aussitôt la prochaine.

Quant à Florès, il s'était, de son côté, beaucoup dépensé au cours de ce match et, là encore, j'ai pensé qu'il était logique de le faire souffler un peu. De toute façon, les règlements nous permettent désormais d'utiliser treize joueurs pendant une partie. Alors, autant en profiter..."

En ce qui concerne Ian Markovic il s'est montré, comme à son habitude, très discret à l'heure des confidences. Ce n'est pas que l'entraîneur yougoslave ne soit guère communicatif, mais nous croyons l'avoir déjà signalé il serait plutôt modeste.

"Un très bon match, nous a-t-il tout de même confié, et une équipe de l'O.M. pour le moins satisfaisante. Les joueurs venaient de discuter deux parties éprouvantes contre Paris Saint-Germain et surtout Monaco.

Ils ont montré ce soir qu'ils avaient des réserves et possédaient aussi pas mal d'arguments pour battre un bon adversaire, car les Bastiais, visiblement, ne sont pas des rivaux que l'on peut se permettre de mésestimer. Vous me demandez si je suis satisfait ? Oui, bien sûr, et surtout pour ce formidable public qui, ce soir, n'ayons pas peur de le dire, a joué un rôle important dans un tel débat".

BOUBACAR : "NOUS NOUS DEVIONS

DE CONFIRMER MONACO"

Voyons quelle fut, ensuite, l'impression des joueurs. À commencer par celle de Boubacar qui fut, à sa manière, le héros de la rencontre.

"Voyez-vous, nous a dit l'ami "Bouba" avec un large sourire, je crois que tout l'équipe voulait effacer complètement la mauvaise impression de Laval. C'est la raison pour laquelle nous avons abordé ce match avec un coeur à toute épreuve. Et puis, pourquoi ne pas l'ajouter, avec notre excellent résultat obtenu à Monaco, nous avions en quelque sorte le devoir de faire plaisir à tous ces milliers de spectateurs qui étaient venus nous apporter leur encouragement. Il semble que nous ayons réussi dans notre entreprise.

Bien sûr, je suis satisfait d'avoir marqué ces deux buts, mais au soir d'une pareille victoire, je pense que le mérite principal revient surtout à l'équipe tout entière."

Nous avons ensuite interrogé François Bracci qui avait effectué une rencontre d'excellente qualité face à Johnny Rep, qui est une personnalité du football européen.

"Nous avons fait une très bonne opération, nous a dit le grand François. L'O.M. a continué sur sa lancée de Monaco, tout en se rapprochant de la première place. Cela a été du surtout à notre très grande deuxième mi-temps. En regagnant les vestiaires à la pause, nous avions tous le sentiment que l'O.M. avait éprouvé quelques difficultés devant la défense bastiaise regroupée en son centre. C'est pourquoi nous avons décidé d'élargir le jeu sur les ailes.

Et, finalement, la tactique nous a réussi. Je crois qu'il ne faut pas oublier de remercier notre public, car ce match contre Bastia n'était pas de ceux à classer dans les affaires faciles. Heureusement, nous étions très bien préparés sur le plan physique et nous avons pu tenir le coup.

Rep ? Un très grand joueur, c'est sûr, mais je suis tout de même pas trop mécontent de moi, puisque les actions du célèbre Hollandais sont restées, finalement, sans effet".

Signalons, pour finir, que Marc Berdoll devra passer une radio aujourd'hui, suite à une blessure qu'il s'était faite à la main (un adversaire lui a marché dessus).

Quant à l'O.M., il se retrouvera ce soir, 18 heures, au Stade Vélodrome pour l'entraînement quotidien. Une séance parions-le, qui se déroulera dans la joie...

Jean FERRARA

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CAHUZAC : "Rep a perdu trop de balles "

Après la rencontre, l'entraîneur de Bastia, Cahuzac analysait le résultat avec objectivité et sérénité : "2 buts à 0, il n'y a rien à dire sur le score puisque seul le résultat compte, tout de même, il faut apporter quelques corrections. Le premier but et un but heureux pour l'O.M., car jusque-là, nous avions fait jeu égal avec les Marseillais, et peut-être même avions-nous pris un léger avantage, et puis il y eut la tête de Papi qui aurait pu faire l'égalisation, mais celui-ci a été gêné par le vent.

Après ce but, l'O.M. a eu la partie belle. Nous avons été obligés de "pousser" pour essayer de combler notre handicap et l'O.M. en a profité et sur le second but, notre défense a commis une faute.

Comme nous lui demandions ce qu'il pensait sur la prestation de Rep, Cahuzac a été très net : "C'est certainement un très grand joueur, mais devant l'O.M., il m'a déçu, il a perdu beaucoup de balle !"

Nous lui avons même demandé ce qu'il pensait du match contre le Sporting de Lisbonne : Cahuzac s'est montré très prudent : "Nous connaissons la valeur de notre adverse adversaire et se ne sera pas une rencontre facile, j'ai tout de même un bon espoir car les Portugais manquent peut-être un peu de compétition. À nous de savoir en profiter" !

Le gardien de but Petrovic nous a dit : "Je n'ai pas été à la fête avec les Marseillais !"

Rep nous a dit, de son côté : "Je ne suis pas très content de mon rendement aujourd'hui".

Quant à Papi, il s'écriait : "Nous avons fait le maximum, mais la chance n'était pas de notre côté. Nous en tout de même mérité de sauver l'honneur !"

Alain DELCROIX

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L'opinion de l'arbitre

M. Verbeke

"Une rencontre correcte"

M. Verbeke, comme tous ses confrères, n'a pas voulu faire de commentaires techniques sur la partie. C'est-à-dire que le directeur de jeu s'est refusé à porter un jugement sur les joueurs.

Nous lui avons demandé pour quelle raison il avait refusé le but de Florès et celui de Boubacar :

"Florès, sur la première action, était en position de hors jeu ; Boubacar, pour son compte, avait retenu son adversaire par le maillot avant de tirer au but. C'est uniquement pour cette raison que j'ai refusé le point".

Est-ce que la rencontre fut, pour vous, facile à diriger ?

"Ce fut un match tendu, crispé, parfois passionné, mais je n'ai eu aucun mauvais geste à déplorer. Ce fut, à mon sens, une rencontre correcte, qui ne m'a pas donné beaucoup de mal".

J.F.

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(photo Franck Pillou)

 

 

 

 

 

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