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Résumé Le Provencal

du 29 novembre 1976

 

L'O.M. ENCORE PAR LA PETITE PORTE

 Alonso et Bereta signent une pâle victoire

On fera une première et importante constatation : les spectateurs provençaux préfèrent la chaleur donc les diurnes, la mauvaise saison venue.

Ces dernières avaient été généralement condamnées à une époque où la T.V. (tout nouveau, tout beau) fixait les Français chez eux.

Maintenant, les spectateurs sont blasés et la plupart d'entre eux redeviennent disponibles le dimanche après-midi.

La deuxième contestation, 20.000 spectateurs l'ont déjà faite, est que la victoire de l'O.M. fut beaucoup plus difficile que prévue.

Par ce bel après-midi de novembre, on était venu au stade vélodrome comme à la revue du 14 juillet pour assister à la grande parade de l'O.M. C'était évidemment la grande illusion et il fallut se contenter d'un succès obtenu sur penalty et d'une belle peur en fin de rencontre.

Pour les amateurs de "suspense", les dix dernières minutes resteront dans les mémoires. Un tir d'Augustin percutant la transversale et une déviation presque miraculeuse de Migeon sur un tir du Yougoslave Amarsek.

Terminant au sprint, en se rendant compte trop tard que l'O.M. n'était pas invulnérable, les Angevins vinrent, comment on le dit en athlétisme, mourir sur le fil.

Mais enfin, comme le dirait certainement José Arribas : "Ce qui est pris n'est plus à prendre" et l'équipe olympienne, bien que assez décevante sur son terrain n'en vient pas moins de prendre le maximum, c'est-à-dire 4 points.

Si l'O.M., d'après ce que nous avons entendu, n'a pas complètement convaincu ses supporters, il faut ajouter honnêtement et objectivement que l'équipe angevine est très loin d'être aussi mauvaise que certains, sans doute mal informés, le prétendaient.

Nous avons noté dans ses rangs la présence de deux jeunes joueurs d'une vingtaine d'années : le numéro 8 Augustin et surtout le numéro 6, Ferri. Deux footballeurs de grand avenir vraisemblablement.

Quant à Barthélémy, la révélation de la saison, il prouva dans des situations impossibles, seul face à Victor Zvunka et Trésor la plupart du temps, qu'il avait au moins l'une des qualités de base d'un buteur : le sens du but.

En trois occasions, il trompa une fois Migeon et en deuxième mi-temps il termina son action offensive de son équipe par un tir fulgurant d'assez peu au-dessus.

Pour un footballeur venant en droite ligne de Montélimar et de la division d'honneur, c'est plutôt remarquable.

Pour le reste, avec un Cassan excellent au poste d'arrière et un Fouché très sur, l'équipe angevine joua avec assez de pertinence, faisant valoir un jeu collectif séduisant.

En fait, la seule déception fut l'effacement du Yougoslave Amarsek, lequel ne semble pas être ce que l'on a coutume d'appeler une vedette étrangère.

TROP DE DENTELLE

A bien considérer l'O.M., à travers ses qualités et ses défauts, on s'aperçoit inévitablement que le défaut principal de l'équipe est de compter trop de cadres et pas assez d'ouvriers.

Cette dernière catégorie, exception faite de la défense bien entendue, n'est représentée que par deux braves "trois poils" : Zlataric et Noguès.

Mais quand ces derniers, en voulant trop en faire et faire trop vite, ne réussissent pas dans leur entreprise, l'équipe paraît tourner dans le vide.

Ce qu'elle fait le plus souvent a été qualifié, suivant les époques, de "dentelle" ou de "mayonnaise". Il est bien certain que cet ensemble fort sympathique et capable de réaliser une performance moyenne dans le contexte de notre championnat, volerait en éclats au niveau des grands chocs internationaux.

LA TÊTE D'ALONSO

Le dossier Alonso, ouvert dans les colonnes du "Soir", pourrait être un dossier à multiples épisodes.

Hier, le jeune Argentin a partagé la foule des supporters.

Les uns n'ont remarqué que ses quelques exploits techniques et certaines de ses passes fort lumineuses.

D'autres n'ont vu que ses passes ratées et il y en eut pas mal et sa tendance à faire jouer l'équipe trop petit. Dans le fameux "mouchoir de poche" de nos anciens.

Pour nous qui devons essayer de tout voir pour formuler un jugement exempt de passion, la seule chose à retenir est le coup de tête Alonso qui, on ne le savait pas encore fut le seul but en mouvement de l'O.M. et, finalement, celui de sa courte victoire.

Une fort belle tête, due aussi au placement au moment de l'action, de l'Argentin.

Savoir se trouver là où il faut, au moment voulu, est pour un joueur une qualité non négligeable.

NOGUÈS A MANQUÉ D'AIR

Le grand Bracci, pour lequel les spectateurs avaient les yeux de Chimène en raison de ses exploits de mercredi dernier, n'eut pas hier la réussite avec lui.

Dans ce genre d'exercice, comme le dit un de nos voisins assez humoristiquement : "Ce n'est pas tous les jours dimanche".

Quant à Zlataric, ayant devant lui non point un arrière classique mais un attaquant reconverti, Cassan, aussi vite que technique, il n'eut pas la partie belle.

Toutefois, c'est encore lui, en tombant au moment opportun (poussé dans le dos, il est vrai), qui fut à l'origine du nouveau but de la victoire olympienne.

Noguès, dont c'était la grande rentrée prouva, une fois de plus, qu'il avait besoin de champ et d'espace pour se manifester pleinement. Au poste d'avant-centre, il manqua visiblement d'air.

Il n'y a pas grand-chose à ajouter, sinon que Migeon, le capitaine, s'est montré extrêmement précieux, et que le milieu de terrain de l'O.M., dans sa composition actuelle, n'est qu'une solution de fortune.

Mais on le savait déjà.

Maurice FABREGUETTES

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Où est la vérité ?

Football et soleil, que voilà un mariage raisonnable ! Les vingt et un mille spectateurs du stade vélodrome ont du certainement partager ce point de vue, hier après-midi alors qu'ils n'étaient que 13.000 mercredi soir pour la venue du Paris Saint-Germain. Relation de cause à effet, sans aucun doute.

Quand il fait beau et clair, on est beaucoup mieux disposé à regarder courir la balle ronde. On est beaucoup plus indulgent aussi à l'égard de ceux qui sont payés pour assurer le spectacle. Mais, voyez-vous, malgré toutes ces bonnes conditions, nous sommes encore gênés aux entournures à l'heure de porter un jugement sur la formation olympienne. L'O.M. a encore gagné, c'est vrai, il n'empêche que deux réactions d'après match, nous ont personnellement conforté dans un sentiment plutôt mitigé.

La première est venue du public qui, à chaud, au lieu d'applaudir les siens, s'est lis à les siffler. Qu'ils fussent mécontents, ces fidèles supporters, ne faisait pas l'ombre d'un doute.

Deuxièmement, Aimé Mignot devait faire une déclaration qui reflétait ni plus ni moins l'opinion générale.

"Je ne parviens pas encore à comprendre comment l'O.M. en est arrivé à perdre ainsi les pédales, alors qu'il menait au score". Donc, l'entraîneur angevin avait noté, comme toute assistance, que cet O.M. dominical n'avait pas fourni ce qu'il est convenu d'appeler une brillante exhibition.

Pourquoi ? C'est évidemment le point crucial du problème. José Arribas, à l'image d'ailleurs du président Meric estimait que trois matches en huit jours c'était trop. Possible ! Mais à notre sens, la répartition des rencontres, la fatigue, si vous préférez, ne peut pas tout expliquer. Notamment, cette série de passes qui sont allées tout droit dans les pieds angevins, ou cet affolement de fin de partie qui faillit donner un point, et même deux, aux visiteurs du jour. Bref, l'image d'un anti O.M. par excellente, celle que les spectateurs du stade vélodrome n'ont jamais aimée.

Le plus navrant de l'histoire et que le S. C. O. Angers, longtemps réputé pour sa plaisante manière, était hier assez loin de cette formation, type cavalerie légère. Deux attaquants de pointe, beaucoup de monde au milieu du terrain, et le reste massé devant le but de Fouché. À l'extérieur c'est une classe tactique comme une autre. D'ailleurs, il ne nous a jamais effleuré l'esprit de condamner la façon des Angevins. Ils ont joué, eux, avec des méthodes adaptées à leurs moyens. C'est l'O.M., dans ces conditions, qui n'a pu se pencher sur son sujet avec l'application souhaitée. Un O.M. qui, jusqu'à preuve du contraire, avait aligné sa meilleure formation. N'entrons pas dans les détails, mais pas question cette fois de se lamenter sur des absents de marque. Et si nous comptons bien, l'adversaire, auteur de deux tirs sur le poteau, ne doit sa défaite qu'à un seul penalty.

Alors on a envie de dire que le bilan n'est pas des plus flatteurs. Et pourtant ! Trois matches, trois victoires, cinquième au classement. De quoi confondre tous les détracteurs possibles et imaginables. Car enfin, la Bonne Mère et ses miracles, ça va bien une fois, mais après ?...

Oui, vous voulez un avis pour finir ? La vérité, en football, eh bien c'est un peu comme la solitude, ça n'existe pas.

Jean FERRARA 

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Les réponses aux questions que vous vous posez

 LE PUBLIC ÉTAIT-IL ENFIN AU RENDEZ-VOUS ?

- Oui, et la preuve est faite si besoin était que les nocturnes ne sont plus de saison.

De 13.000 personnes mercredi soir pour la venue de Paris, on est passé à plus de 21.000 pour celle d'Angers, équipe pourtant beaucoup moins attrayante que celle de la capitale qui compte plus d'une vedette dans ses rangs.

 TROIS MATCHES, TROIS VICTOIRES, L'O.M. EST-IL REDEVENU IRRÉSISTIBLE ?

- Certes non, et voilà bien qui souligne que la seule lecture des résultats peut-être parfois bien trompeuse !

Car pour tous ceux qui étaient au stade hier, termes irrésistibles n'est pas de ceux qu'ils accoleraient volontiers au spectacle que ceux qu'ils étaient venus voir leur ont offert...

Comme devant Paris, l'O.M. a alterné le bon et exécrable, ayant en définitive toutes les peines du monde à venir à bout d'une formation angevine pourtant bien modeste, et connaissant une fin de partie plus que pénible ; c'est ainsi que dans les sept dernières minutes, sur des actions de Ferri et d'Augustin, le ballon s'écrasa par deux fois sur la transversale de Migeon.

Et nous n'énumérons pas les autres actions dangereuses des visiteurs, les moments d'affolement, les à peu près et les dégagements à l'emporte-pièce des Olympiens qui, après avoir bien débuté, ont accueilli le coup de sifflet final avec soulagement !

Répétons-le, sur le strict plan des résultats, l'O.M. a rempli son contrat en prenant un maximum de points sur les trois dernières rencontres, mais la manière, elle, n'est toujours pas là !

Et l'on peut même dire qu'une bonne étoile veille tout particulièrement sur les Marseillais à l'heure actuelle.

Il est bon d'en profiter, mais il faudra tout de même réagir avant qu'elle ne décide d'aller s'installer ailleurs.

 LA RENTRÉE DES "ARGENTINS" A-T-ELLE EU LES EFFETS ESCOMPTÉS ?

- Ce qui précède aura probablement déjà éclairé notre lanterne.

Alonso, à côté de quelques exploits techniques, accumula aussi un nombre assez impressionnant de mauvais services. Il n'est d'ailleurs pas le seul dans ce cas, mais enfin, les autres n'ont pas sa réputation.

Quant à Noguès, il fut loin de tenir le rôle qui était le sien dans l'équipe avant son éviction forcée. Mais nous pensons néanmoins qui n'est pas à sa véritable place sous le numéro 9.

Raul a besoin de champ pour s'exprimer, et s'il débuta comme avant-centre, il semble aujourd'hui avoir perdu les réflexes et les habitudes inhérents à ce poste.

On ajoutera à cela que des deux hommes ont eu beaucoup trop tendance à ne jouer qu'ensemble, allant même jusqu'à ignorer parfois un partenaire mieux placé (là aussi, ils ne sont pas les seuls dans ce cas). Or, ce qui peut être une force, notamment dans les remises instantanées, peut aussi devenir une faiblesse dont leurs adversaires hier surent habilement tirer profit.

 À QUOI ATTRIBUER LA PÉNIBLE IMPRESSION LAISSÉE PAR L'O.M. ?

- Sur ce point tout le monde était d'accord dans le vestiaire marseillais : aux trois matches disputés en huit jours, ils ont pesé lourd dans les jambes, surtout en fin de seconde mi-temps.

C'est une explication bien sûre, encore que l'on dise souvent que les matches gagnés sont plus vite "digérés" par les organismes.

Si telle est en tout cas la seule cause des "malheurs" olympiens (relatifs car une fois de plus n'oublions pas que l'objectif victoire a été atteint) la semaine entière qui nous sépare du match contre Reims devrait apporter le remède souhaité.

Alain PECHERAL

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M. MERIC : "L'important ce sont les points !"

"J'insiste sur un point. Nos garçons viennent de jouer trois matches en huit jours et ont gagné trois fois. On les excusera d'avoir faibli en fin de partie. Demain dans les journaux lorsqu'on consultera le classement on ne retiendra qu'une chose, que nous sommes cinquièmes avec un match de retard. Et je considère, moi, que pour une équipe dont on disait voici peu qu'elle était à l'agonie, ce n'est passe mal du tout. L'important ce sont les points ; et ceux qui sont pris ne sont plus apprendre".

Ainsi parlait hier sur le coup de 17 h. 15 le président Meric dans les vestiaires marseillais. Les vestiaires ou au demeurant régnait une grande animation puisque F.R.3. qui prépare une émission de 25 mn consacrée à Adams, M'Pelé et Trésor, avait installé ses projecteurs et ses caméras.

Vedette de ce court-métrage, "Méu" n'avait pas pour autant perdu la tête. "Le match a été dur, c'est vrai, disait-il, surtout parce que j'ai fait aux Angevins un cadeau royal alors même que nous avions la situation bien en main". Et d'ajouter : "Les copains ont souffert parce que nous étions au troisième match en huit jours et moi parce que depuis mercredi je me fais soigner et que je n'ai pu m'entraîner". José Arribas, très entouré, donner son sentiment. "Le résultat en tant que tel doit être considéré comme satisfaisant et la série que nous venons de réaliser comme très satisfaisante. J'avoue que la manière n'y était pas, je l'explique par une certaine fatigue des gars. Ceci dit, si on analyse bien la rencontre on s'apercevra que paradoxalement nous avons eu plus d'occasions au cours de ce match qu'au cours des deux précédents. Pour ce qui est de Noguès et Alonso, je pense qu'ils ont fait de bonnes choses sur le plan offensif."

Le grand Bracci, a confirmé hier soir son net retour en forme : "Je savais que ce serait très dur. D'abord parce que c'était notre troisième match en huit jours, ensuite parce que Angers est une équipe, les résultats le prouvent, qui joue très bien le coup à l'extérieur. En fait, je crois qu'il nous a simplement manqué un peu de jus. Nous préparions nos actions, mais nous n'avions pas le coup de rein nécessaire pour qu'elles aillent au bout".

C'est l'avis d'Albert Emon : "On me reproche de ne pas avoir passé à "Nebo" en fin de match. Ce n'est pas par excès d'individualisme, mais simplement parce que j'avais vu au départ de l'action qu'il était nettement position de hors jeu. Je suis un attaquant, j'ai donc filé vers les buts, j'ai tenté ma chance et je l'ai raté. Le public m'a sifflé. C'est son droit. Je suis un "pro". Aujourd'hui on me hue, demain on me portera en triomphe. C'est ainsi. En fait, en ce moment c'est du côté de la finition que, je le concède volontiers, je suis un peu juste".

Mickey Albaladejo faisait la grimace en se rhabillant : "Ils jouaient à quatre, voire à cinq au milieu du terrain, et nous, nous n'étions que trois. Un état de fait qui nous a posé quelques problèmes. Autant dire que j'ai entendu le coup de sifflet final avec soulagement. Encore heureux que nous ayons maintenant cinq jours devant nous avant le match de Reims. On pourra ainsi récupérer".

Victor Zvunka, pour sa part était bref dans ses commentaires. "Trois matches en huit jours et six points. La manière on aura le temps d'en reparler. L'important c'est de gagner. Ne venons pas nous plaindre que la mariée soit trop belle".

Son frère Jules faisait un peu d'histoire. Un peu d'histoire olympienne bien entendu. "On s'étonne qu'Angers nous ait posé des problèmes. Pourquoi, cela serait-il nouveau ? Faut-il rappeler qu'en 69 quand nous sommes qualifiées devant cette même équipe à l'ultime seconde du match. Faut-il rappeler qu'en deux occasions elle nous a passé cinq minutes. Faut-il rappeler enfin que l'an passé alors qu'ils étaient en seconde division ces mêmes joueurs ou presque nous ont fait trembler bien plus longtemps".

Voici maintenant l'opinion de Raul Noguès sur ce match : "Ce fut très dur et pour moi sans doute par manque de compétition. Toutefois j'ai noté que lorsqu'en fin de match le coup allait mal, nous sommes tous serré les coudes. Cela dénote un bon état d'esprit. En d'autres temps, nous nous serions sans doute laissés rejoindre par nos adversaires".

Nous laissons, comme il se doit le mot de la fin au capitaine Gérard Migeon.

"Ce fut dur, très dur. Dommage car c'était bien parti et je croyais en début de match que nous pourrions signer une nette victoire. Il se trouve que les Angevins sont des garçons qui manient parfaitement bien le ballon. Ils ont égalisé sur un coup heureux et dans la mesure où quatre-vingt dix minutes durant nous ne pouvions faire le forcing forcené, il était fatal que profitant de notre fatigue, ils se montrèrent dangereux en fin de match.

Nous avons toutefois réussi à conserver la victoire, c'était l'essentiel. Qui viendra me dire le contraire ?"

André de ROCCA

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Mignot :"Nous méritions le nul"

Dans les vestiaires angevins chacun avait le sentiment d'être passé à côté de l'exploit. C'est l'entraîneur Aimé Mignot qui résumait parfaitement l'opinion générale :

"Je suis déçu par le résultat, disait-il. Mais sûrement pas par mes joueurs qui ont fait le maximum. Dans les 25 dernières minutes, l'O.M. a complètement perdu les pédales, et, à ce moment-là, nous avons eu cent fois l'occasion d'égaliser. La réussite hélas n'était pas avec nous, mais si mes hommes continuent à jouer de cette façon on entendra reparler du S.C.O.

Pour ce qui est du penalty, qui fut en fait le grand tournant du match, j'estime qu'il est sévère. 4 minutes après que l'arbitre ait sanctionné la faute de ma défense sur Zlataric une action similaire s'est déroulée dans les 18 mètres marseillais dont fut la victime Barthélémy. Et là, j'ai vainement attendu le coup de sifflet. C'était hélas trop souvent ainsi mais que pouvons-nous véritablement y faire.

 A. de R.

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