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Résumé Le Provencal

du 01 novembre 1975

 

  O.M. : C'EST LA DEGRINGOLADE

 

De médiocres Marseillais battus

par NIMES et KANYAN (0 à 1)

Il est dit que ce brave Kanyan sera toujours inspiré par la pelouse du Stade-Vélodrome.

La saison où l'O.M. réussit le doublé, il avait permis à Bastia de l'emporter par 2 à 0 sur ce même stade, ce qui, par contrecoup, devait provoquer le limogeage Lucien Leduc.

Revenu à 34 ans alors qu'il joue ordinairement en réserve, Kanyan a marqué de la tête un but absolument superbe, qui devait provoquer l'échec de l'O.M.

Le public, venu en nombre relativement réduit pour l'événement, a très mal pris la défaite de son équipe favorite et c'est aux cris de démission, démission ! que les vingt-deux joueurs ont regagné les vestiaires.

Que dire de ce match, sinon que l'O.M. a montré ses limites, celle d'une équipe n'ayant pas les moyens de jouer un grand rôle en championnat.

Sans être méchant, on constatera que le nombre de passes a l'adversaire a été trop élevé venant de joueurs professionnels. De plus, ceux que l'on qualifie ordinairement les cadres de l'équipe, soit Yazalde, Bereta et Emon, plus particulièrement, n'ont pas fait le match que l'on pouvait attendre d'eux.

Une équipe dans très imprécise au centre du terrain et manquant de punch son attaque.

Cependant, pour être juste, il faut reconnaître que l'équipe nîmoise a fort bien joué le coup. Elle a su, en première mi-temps, dresser devant l'O.M. une barrière solide, tout en contre-attaquant avec beaucoup de dynamisme et de précision.

Sur l'ensemble de cette rencontre, la victoire nîmoise est parfaitement justifiée, elle est celle de l'équipe ayant eu, durant les 90 minutes, les meilleures occasions de buts.

Pour terminer ce premier paragraphe, s'il convient de se montrer sévère pour l'O.M., on doit tout de même donner un coup de chapeau à cette équipe nîmoise qui, avec des moyens infiniment plus réduits que ceux de son adversaire, a su faire le meilleur jeu, le jeu le plus efficace en tout cas.

UNE PREMIÈRE MI-TEMPS

POUR RIEN

La première mi-temps s'était terminée sur un 0 à 0 reflétant parfaitement le jeu. Les Nîmois, comme on pouvait le prévoir, avait tiré le rideau rouge devant les attaquants de l'O.M. La chose fut si bien faite, que Landi n'eut pas un seul tir à arrêter.

Il faut reconnaître que Sanlaville, plus Mith, plus Boissier, plus Kabyle, sans oublier Schilcher, sont d'authentiques "Crocodiles" connaissant parfaitement bien leur métier.

L'O.M. pour mettre hors de position cette défense avait tout tenté, passage de Boubacar au centre, Yazalde devenant ailier droit, montée de Bracci et Victor Zvunka. Mais ce fut sans résultat.

Les passes ou les centres étaient trop téléphonés comment on dit dans le jargon du football, il y avait aussi un nombre d'erreurs très sévères pour des professionnels.

Bref, la mécanique olympienne ne baignait pas dans l'huile. Mais on sait qu'une partie dure quatre-vingt-dix minutes, ce qui laissait aux Olympiens le temps de terminer mieux qu'ils n'avaient commencé.

EN 2e MI-TEMPS TOUT SE GATE

Malheureusement, en 2e mi-temps, l'équipe olympienne dans un très mauvais jour, que ce soit en petite forme ou qu'elle fut mal inspirée, ce qui revient au même, ne réussissait pas à prendre le dessus sur son adversaire.

C'est au contraire les Nîmois qui, ayant pris de l'audace au fil des minutes, se permirent d'attaquer.

Il en résulta quelques situations fort dangereuses pour l'O.M. Mathieu se présenta seul devant Migeon, Kanyan marqua le très joli but que vous savez et, en fin de rencontre, un tir monumental de Schilcher s'écrasa sur la barre transversale.

En contrepartie, Landi n'avait réussi son premier arrêt du match qu'à la 70e, à la suite d'une montée de Trésor. C'est assez dire que les attaquants olympiens n'avaient jamais réussi à s'imposer devant leurs rudes adversaires.

L'ÉCHEC D'UNE MÉTHODE

A la base cette défaite, il y a l'absence de toute méthode à l'O.M. Elle est due principalement à la grande imprécision de certains joueurs. Le nombre de passes à l'adversaire ou même en touche fut très important.

Dans ce domaine, le milieu du terrain ne réussit jamais à s'imposer. Même en attaque ce fut un égal fiasco.

Emon, sur lequel on pouvoir compter énormément, ne réussit en quatre-vingt-dix minutes qu'à tirer un coup franc, remarquablement, il est vrai. Yazalde, rarement servi dans de bonnes conditions, fut étouffé complètement par le centre de l'attaque nîmoise.

Seul Boubacar, sur son dynamisme, sa vitesse et sa détente, réussit parfois à poser des problèmes aux défenseurs nîmois. Mais lui aussi est terriblement imprécis.

Enfin on peut croire maintenant et c'est grand dommage, que Bereta ne redeviendra jamais le très grand joueur qu'il a été. Il se rend utile, il est irremplaçable mais il joue beaucoup trop lentement et manque passablement de ce que l'on appelle le "jus".

C'est donc une équipe très décevante qui a été battue par les Nîmois. Mais répétons-le les "crocodiles" sont très supérieurs à ce que l'on disait de cette saison. Ils ont dans leurs rangs quelques joueurs de poids et de classe : Sanlaville, Boissier, Schilcher, Kabyle, et, bien entendu, l'insaisissable Kanyan sans oublier des footballeurs comme Gérard et Boyron qui, s'ils ne sont pas très connus, ne font pas moins un énorme travail sur le terrain.

Pour terminer disons que cette équipe nîmoise mérite d'être prise en considération et qu'elle ne terminera pas certainement dans la deuxième moitié du tableau.

Maurice FABREGUETTES

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Le président Méric :

"Perdre pour perdre, il n'y aura pas

de "sénateurs" à Valenciennes"

Nous n'avions jamais vu les vestiaires marseillais aussi silencieux. Les joueurs, têtes basses, ne soufflaient mot et se contentaient de taper leurs souliers sur le sol pour en faire tomber la boue. Jules Zvunka suçait des morceaux de citron. Entouré bientôt par un journaliste, l'entraîneur déclaré : "On s'est battu nous-mêmes. En 90 minutes, il n'y a rien eu de positif, par la moindre occasion de but, c'est une carence collective et individuelle très grave. Peut-être que l'absence de Buigues, qui est un gagneur, a-t-elle été préjudiciable, mais, en tout état de cause, nous n'avons, ce soir, aucune excuse à faire valoir. Pour ce qui est de la sortie de Yazalde, je voyais que ça ne carburait pas devant, il fallait tenter quelque chose".

Sur ces entrefaites, arrivait le président Meric. Dire qu'il était pâle n'est rien. En fait, il était blanc comme un linge.

À la question : "Alors, président, que pensez-vous de ce match ?", la réponse s'éleva dans un silence de mort.

"Je suis furieux, le spectacle que les joueurs nous ont offert ce soir a été tout à fait inadmissible. Je suis formel, j'ai le sentiment que certains joueurs chevronnés n'ont pas fait leur travail. À la fin du mois, ils savent passer à la caisse, encore faut-il que sur le terrain ils sachent nous montrer de quoi ils sont capables. Je suis mécontent, très mécontent même, et des dispositions vont être prises.

"J'en ai déjà touché deux mots à Jules Zvunka, mais je puis vous assurer que ce n'est pas l'équipe que vous avez vu perdre ce soir qui fera le déplacement à Valenciennes.

"Battus pour battus, ce n'est pas des sénateurs qui joueront dans le Nord. Nous l'avions déjà dit en début de saison, personne n'est irremplaçable, nous n'avons pas changé d'idée.

"Cela dit, je tiens à rendre hommage au Nîmois, qui ont su jouer le coup, alors qu'ils étaient diminués. Nous n'allons pas leur faire le reproche de nous avoir marquer un but".

Inutile de préciser que la déclaration fracassante du président fut entendue par tout le monde, joueurs compris. Nous verrons par ailleurs, quelle est la position du capitaine marseillais Marius trésor.

Pour ce qui est du résultat en lui-même, personne évidemment, n'arrivait à comprendre ce qui s'était passé.

"Je crois que nous ne nous sommes pas rentrés dans de bonnes conditions, psychiquement parlant s'entend, expliquait Georges Bereta. Nous avons été en dehors du coup, de la première à la dernière minute et nous n'avons jamais su réagir, même par après intervention du président qui, à la mi-temps, était venu nous "tirer les oreilles". Nous avons maintenant une semaine pour réagir".

Jacky Lemée, qui avait été un des meilleurs olympiens, précisait : "La défaite me déçoit beaucoup. Le public ne méritait pas ça. Véritablement, je ne trouve aucune excuse à notre mauvais match, d'autant que nous étions, me semble-t-il, bien préparé".

C'était l'opinion de Victor Zvunka, qui se contentait de dire : "Il est déjà arrivé qu'on joue mal, mais dans ces conditions, jamais. J'ai le sentiment que nous avons été lamentables, mais allez donc savoir pourquoi..."

Sur la table de massage, M. Heuillet, vice-président, nu comme un ver, se faisait masser des vertèbres douloureuses par François Castellonese. Il nous a tout de même dit : "Je suis déçu, profondément déçu. Si au moins cette défaite pouvait nous servir de leçon. Mais je n'en suis pas persuadé et peut-être va-t-il falloir, un jour ou l'autre, prendre le taureau par les cornes".

Sur la table voisine, Boubacar était soigné par Marcel Prévost, qui devait nous préciser : "Bouba souffre d'une importante élongation. À chaud, on ne peut dire quand il sera rétabli, mais il est évident que sa participation au match contre Valenciennes est plus que compromise".

Enfin, déjà rhabiller, Hector Zvunka ne soufflait mot, mais, à voir son visage, on sentait bien que l'Argentin n'était pas content, mais pas content du tout...

André DE ROCCA

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Bonsoir tristesse

Que faut-il dire, que faut-il penser, que faut-il écrire, que faut-il déduire ? Après une telle soirée, on a beau tremper sept fois sa plume dans l'encrier, le stylo aura toujours des choses désagréables à s'exprimer.

C'est triste, désolant, navrant, tout ce que vous voudrez, mais c'est ainsi.

On voudrait bien trouver des excuses à cette équipe olympienne qui n'a certainement pas fait exprès de se faire humilier une fois de plus sur son terrain.

Mais vraiment l'O.M. hier soir fut au-dessous de tout.

Ambitions nationales, vocation européenne, équipe choc du championnat, quinze mille spectateurs ont pu mesurer, parfois avec une certaine ironie dans le ton, que tous ces vocables là n'étaient pour l'instant que des chimères.

Même mieux, un brave supporter, qui s'en allait la tête basse comme beaucoup d'autres, nous confiait à la fin du match que la place du 3e jusqu'ici occupé par l'O.M. était loin d'être en rapport avec le comportement de l'équipe.

Et le plus fort, c'est que le jugement n'avait rien de sévère. Depuis le temps que nous suivons les Olympiens, et ce n'est pas d'hier, jamais au grand jamais, nous n'avions vu une formation aussi peu maître de son sujet.

C'était, en un mot, trop flagrant pour être vrai.

Alors comment est-il possible que nous en soyons arrivés là ? On ne pouvait, hier soir, incriminer l'arbitre M. Vautrot sans planer sur les débâts, n'a influé en aucune façon sur le résultat.

Ce n'est pas lui par exemple qui a aidé le destin sur le magnifique coup de tête victorieux de Kanyan.

Ce n'est pas lui non plus qui a provoqué l'inexplicable apathie des attaquants marseillais. Donc il faut se tourner vers d'autres raisons.

L'absence de Buigues ? elle s'est fait sentir sans aucun doute dans un entre-jeu passablement éteint.

Mais le repos forcé de Robert n'explique pas tout non plus. La mise au vert à Nans ?

Nous ne voyons pas là encore comment elle pourrait à ce point désorienter des garçons, des sportifs, que l'on peut considérer comme parfaitement équilibrés.

Le public dépité déçu, a crié : "Zvunka démission !" Serait-ce vraiment la meilleure solution à l'heure actuelle pour une équipe qui a surtout besoin de retrouver sa sérénité ?

Que Zvunka ait peut-être tardé à faire entrer Albaladejo, puisque de toute façon tout allait mal, qu'il ait eu une décision discutable en faisant sortir Yazalde, c'est possible. Mais de toute façon Zvunka n'était pas sur le terrain.

Ces méthodes sont ce qu'elles sont, et il ne serait pas convenable, juste au moment où la galère olympienne a fait eau de toutes parts, pour mettre tout sur le dos de l'entraîneur.

Les dirigeants, eux, ont, paraît-il, tenu des propos assez verts aux joueurs pendant la mi-temps et après le match.

Ce n'est peut-être pas la meilleure façon non plus de leur remonter le moral.

Mais comment procéder autrement de la part de ces responsables qui constatent désormais une diminution de cinq mille spectateurs par rencontre.

Ils ont le devoir de faire bouillir la marmite comme l'on dit, et on peut comprendre leur amertume sinon leur colère.

Trésor et quelques autres se sont plaints à ce sujet et c'est peut-être le plus grave dans l'affaire.

Que reprochez par ailleurs au public ?

Il paie et c'est bien son droit de se plaindre, mais aura-t-il souvent l'occasion de se plaindre encore en apportant son argent au guichet ?

Toute la question est là.

En fait, c'est la faute à tout le monde et à personne. L'essentiel maintenant est de trouver les remèdes. Et le plus tôt sera le mieux.

Quant à Nîmes, une fois de plus, il a joué un bon tour à son voisin marseillais. Comme ce diable de Kanyan qui décidément choisit toujours l'O.M. pour sortir de sa boîte. Un grand coup de chapeau quand même à ces valeureux Nîmois qui le méritent bien. Quand on pense que certains supporters attendaient le bonus ! Allons, pour eux, c'était Bonsoir tristesse.

Jean FERRARA

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TRESOR CONTRE ATTAQUE

"Il est inadmissible que l'on mette en doute

la conscience professionnelle des joueurs"

Nous avons relaté par ailleurs la déclaration fracassant du président Meric. Ces paroles n'ont pas été goûtées mais alors pas du tout par les internationaux de l'O.M., en particulier Marius trésor et François Bracci.

Le capitaine olympien, visiblement abattu, a déclaré : "Nous avons fait un mauvais, match c'est vrai. Nous avons perdu, c'est encore vrai. Mais il est tout à fait inadmissible que l'on met en doute la conscience professionnelle des joueurs. Croyez-vous que nous sommes contents de perdre. Le président a annoncé qu'il allait avoir de profonds bouleversements dans l'équipe qui ira jouer à Valenciennes. Je pense que ce n'est pas son travail de former l'équipe, mais s'il estime en savoir plus que nous sur le football, qu'il la forme. Ce qui est tout de même aberrant, c'est que d'un jour à l'autre, uniquement en fonction des résultats, on nous traite en héros puis en bons à rien. Ce n'est pas une façon logique d'agir".

C'était aussi le sentiment de François Bracci :

"Je suis tout à fait solidaire des déclarations de Trésor, nous confiait le grand Tchoi. À la mi-temps, le président est venu aux vestiaires nous engueuler comme du poisson pourri. A voir le résultat, cela n'a pas porté ses fruits. C'est difficile de savoir où l'on va, un jour on nous promet des super-primes, le lendemain on nous accable d'amendes, ce n'est a plus rien y comprendre, c'est à mon avis, tout à fait néfaste pour la sérénité de l'équipe".

Voilà deux prises de positions qui vont vraisemblablement faire pas mal de bruit dans les jours à venir.

A. de R.

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Firoud : "Un grand match

de notre défense"

Tous les visages étaient radieux dans les vestiaires nîmois. L'entraîneur Kader Firoud ne parvenait pas à dissimuler sa profonde joie.

"Je crois que maintenant l'équipe va bien tourner, car cela fait trois matches à la suite que nous réussissions. Notre défense contre Marseille a fait un grand match, et c'était elle la principale responsable de notre victoire.

C'est dommage que notre attaque ait été handicapée dès le début de la rencontre par la blessure du jeune Dussaud, qui aurait pu nous rendre de grands services !"

Le président Calabro était lui aussi ravi : "Je crois que nous avons fini de manger notre pain noir. À Marseille, depuis plusieurs années, nous avons toujours fait de bons résultats. Nous avons été fidèles à notre tradition. Il faut souligner que notre attaque étaient encore privée de Luizinho et de Dellamore. Comme bientôt nous allons recevoir le renfort de l'international polonais Dawmoski, je crois que nous aurons une attaque qui pourrait faire des dégâts !"

Kabyle nous a dit : "Il fallait que nous gagnions à tout prix, car nous avions un besoin urgent de points. En première mi-temps, nous avons eu davantage confiance en nos moyens et nous n'avons pas eu à le regretter !"

Quant à Landi, il précisait : "Je n'ai pas eu beaucoup de travail avec les attaquants marseillais. Tous nos gars ont été formidables :".

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Les réponses aux questions

que vous vous posez

QUE FAUT-IL PENSER DES PROPOS QUE TRÉSOR A TENU SUR LES DIRIGEANTS ?

Nous écrivons par ailleurs que cette affaire-là est peut-être la plus grave de la soirée. Les protestations de Marius prouvent que tout ne baigne pas dans l'huile dans ce club olympien. Nous avons dit aussi que les responsables de l'O.M. chargés de la marche du club et de ses lourdes échéances étaient en droit de demander un rendement en rapport à l'équipe. Et peut-être existe-t-il une autre façon de le faire. Crier après des joueurs sur le vu d'une première mi-temps n'est peut-être pas le meilleur moyen de préparer la seconde. Au sort d'un match, seul, à mon avis, l'entraîneur devait avoir affaire à l'équipe. Les "engueulades" des dirigeants, et même en termes les moins complaisants, c'est le lendemain qu'il faut les faire s'il y a lieu, c'est du moins notre avis. La colère en football étant aussi mauvaise conseillère.

LE PUBLIC A RÉCLAMÉ LA DÉMISSION DE ZVUNKA : CELA NE VA-T-IL PAS TROUBLE LA SÉRÉNITÉ DU CLUB ?

C'est évidemment une autre question que l'on peut se poser avec insistance au soir d'une rencontre qui fera date dans les annales olympiennes, mais hélas dans le côté négatif. Jules Zvunka, c'est sûr, n'est pas un entraîneur miracle. Nous avons beau faire rapidement un tour de France par la pensée, nous ne voyons guère un "sorcier" capable de faire de l'O.M. actuel vainqueur de la Coupe d'Europe en puissance. Zvunka est donc obligé de travailler avec le matériel qu'il a à sa disposition. A l'impossible, dit-on, nul est tenu. Il est évident que quelque chose doit être fait à l'O.M., mais nous avons la faiblesse de croire qu'en changeant d'entraîneur à ce moment précis le club marseillais ne gagnerait pas grand-chose dans l'histoire. Le mieux est de serrer les coudes et d'essayer de refaire surface. Au départ de la saison prochaine, et même à l'intersaison, nous aurons le temps de reparler de tous ses sujets brûlants.

J.F. et A. de R.

 

 

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