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Résumé Le Provencal

du 14 août 1975

  

O.M. : Un exploit à Lens

 

3 à 2 : deux grandes satisfactions

Yazalde et 45 minutes fulgurantes

LENS - Le R.C. Lens est une équipe qui convient à l'O.M. C'était l'avis général hier soir, avant le coup d'envoi du 2e match de championnat, ça l'est encore.

Il y a deux ans, quelques jours, voire quelques heures après la prise en main les destinées du club phocéen par Fernand Meric, les Olympiens étaient venus au stade Bollaert glaner les trois points d'un bonus inespéré, les trois premiers d'une série qui leur permit d'éviter la descente.

Déjà au match aller à Marseille, les Nordistes battus 5 à 2, avaient laissé leurs adversaires accroître leur capital de trois unités.

L'an dernier, ce fut, à quelque chose près, de l'eau du même tonneau. Bonus au stade vélodrome (4-0) et nul méritoire à Lens (2-2) pour le premier match à l'extérieur de Jairzinho.

Quatre matches depuis le retour de Lens parmi l'élite, trois victoires, trois bonus, un nul, c'est amplement suffisant pour que les hommes de Jules Zvunka, un tantinet superstitieux comme tout footballeur qui se respecte abordent ce cinquième Lens - O.M. avec incertain optimisme et une confiance certaine.

Chacun a été également conscient que cette rencontre représentait un test important et ce pour au moins trois raisons essentielles. La première parce que c'était à l'extérieur que l'on discerne le mieux les qualités physiques, morales et tactiques d'une équipe. La deuxième parce que le match se jouait dans un stade archicomble (l'O.M. fait toujours recette) donc dans une ambiance franchement défavorable. La troisième enfin parce que Lens représentait tous les symptômes d'une équipe en forme, ce ne sont pas les Messins battus 4 à 1, ici même vendredi dernier qui viendront nous dire le contraire.

Le test a donc été passé et le moins que l'on puisse écrire à chaud c'est que le bilan s'avère positif.

YAZALDE ET L'O.M. UN DÉPART

TONITRUANT

A dire vrai le match eut tôt fait de prendre une tournure pour le moins surprenante. À peine y avait-il 20 minutes que M. Wurtz avait donné le coup d'envoi que le tableau d'affichage indiquait : O.M. 3 - Lens 0.

De quoi couper les jambes des joueurs locaux et la voix de leurs supporters. De mémoire de mineurs on n'avait jamais vu ici pareil début de match.

Certes la défense "sang et or" ne fut pas exempte de tout reproche, mais rendons hommage aux Olympiens d'avoir su dans un premier temps résister aux coups de boutoir des Lensois après les 5 premières minutes et d'avoir dans un second temps su exploiter au maximum les occasions qu'ils s'étaient magnifiquement créées.

Rendons un hommage tout particulier à l'Argentin Hector Yazalde qui, s'il continue sur son chemin promet de belles soirées aux spectateurs du Stade Vélodrome. Élégance, technique, efficacité, sens du jeu, le bonhomme a tout pour lui.

Pour en revenir au match, en faisant circuler le ballon avec le souci de le perdre le moins très souvent, l'O.M. fit pratiquement le jeu et au repos méritait son avance même si elle avait quelque chose de miraculeux.

Il fallut d'ailleurs toute la mensuétude de M. Wurtz pour que Lens réduit le score grâce à un penalty qui nous parut général.

L'O.M. TOUTES GRIFFES

DEHORS

Il y eut, bien sûr, vous vous en doutez, la deuxième mi-temps. Le but superbe réussi par Bousdira eut le double effet de remettre les joueurs lensois en selle et par la même occasion leurs supporters en voix. En compris dès lors que pour l'O.M., la dernière demi-heure n'aurait absolument rien à voir avec une partie de plaisir.

Si l'attaque avait brillé de mille feux en début de match, ce fut au tour de la défense de montrer son courage et ses ressources physiques et morales. Certes, tout ne fut pas parfait ; il y eut par ici par-là quelques bavures, voire quelques moments d'affolement ; mais, en règle générale, Trésor et ses camarades firent mieux que se défendre. Ainsi, après la victoire contre Avignon qui fut accueilli par certains avec un peu de mépris, celle obtenue hier soir à Lens prend une toute autre dimension.

Il va de soi que la principale satisfaction vient de Yazalde et la ligne d'attaque en général puisque aussi bien, si Emon fut égal à lui-même en réussissant le plus dur et en marquant le plus facile, Boubacar, lui, est apparu en progrès. Derrière l'attaque, accordons une mention honorable à la défense, Marius Trésor bien entendu en tête, mais aussi à René Charrier qui, souvent à l'ouvrage, se sortit avec bonheur de situations périlleuses. Sur les deux buts, il faut le dire, il ne pouvait pas grand-chose. Reste le problème du milieu du terrain. Il est certain que Georges Bereta n'a pas encore atteint son maximum. À telle enseigne, que souvent on vit le grand Daniel Leclercq se promener tout seul d'un côté à l'autre du terrain. Il va de soi que cette situation ne saurait durer et, lorsque dans un avenir que nous souhaitons proche "Jojo coeur de Lion" aura retrouvé tous ses moyens, l'O.M. continuera à en surprendre plus d'un, comme il a surpris hier 25.000 Lensois sidérés.

André de ROCCA

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BERETA : "Voilà un résultat encourageant"

On imagine, sans y avoir été, quelle ambiance pouvait bien régner, hier soir, dans les vestiaires marseillais. Tout le monde se congratulait à qui mieux mieux, et le président Meric prouvait, pour la première fois de la journée arborait un sourire sans réserve :

"Oui, nous dit-il, j'ai sans doute souffert tout au long de la deuxième mi-temps, mais je crois que tout ce qu'on a pu écrire au sujet des faiblesses de l'O.M. est maintenant effacé. Hector Yazalde s'est chargé de démontrer qu'il n'avait rien perdu des qualités qui firent de lui le meilleur européen. Quant à Emon et Boubacar, eux aussi soumis à quelques critiques, ils ont fait la preuve qu'il pouvait être, non seulement des titulaires, mais aussi de grands animateurs de l'O.M. Je dois féliciter toute l'équipe, qui a fourni de bout en bout un match très sérieux. Vous savez, même si Lens a failli nous rejoindre, nous menions 3 à 0 à la mi-temps, et croyez-moi sur un tel terrain, dans une telle ambiance, il fallait le faire.

"Ce résultat, pour ma part, me procure beaucoup de satisfaction ; il me confirme que nous avons cette année une équipe capable de jouer les premiers rôles. Tout autant, que la saison dernière. Et peut-être même davantage".

JULES ZVUNKA :

"J'ÉTAIS CONFIANT"

Inutile d'ajouter, d'autre part, que Jules Zvunka n'était pas le dernier à savourer cette victoire :

"Bien sûr, nous déclara-t-il, je ne m'attendais jamais à ce que nous menions 3 à 0 sur le terrain de Lens. Mais de toute façon, même avant cette rencontre, que tout le monde nous prédisait difficile, j'étais confiant sur la condition des hommes. Pour vous dire la vérité, j'étais même davantage décontracté que s'il s'était agi de jouer à Marseille.

- Quelle est votre jugement personnel sur Yazalde ?

"Eh bien, je crois que ce qu'Hector a réalisé ici est tout simplement extraordinaire. Marquer deux buts à l'extérieur, dans les conditions que vous connaissez, ne peut être l'oeuvre que d'un grand attaquant. Yazalde n'est pas seulement, d'ailleurs, un chasseur de buts, mais il m'a impressionné par son jeu collectif. C'est véritablement un très grand joueur, qui ne devrait pas s'arrêter de nous rendre de pareils services.

- Et vos ailiers Emon et Boubacar ?

"À leur sujet non plus, je n'ai jamais douté. Je savais que Boubacar était un garçon extrêmement doué pour le football. Pour lui, c'est seulement une question d'adaptation. Si j'ai pensé un moment de le sortir de l'équipe au profit de Zlataric, c'est tout simplement parce qu'il m'avait paru touché au moral. Et quand un footballeur n'est pas en condition de ce côté, vaut mieux lui faire reprendre confiance dans le calme et la sérénité. Quoi qu'il en soit, Boubacar, ce soir, vient de regagner sa place. Mais je le répète, je n'ai jamais douté de ses capacités. Quant à Emon, si l'on excepte deux ou trois occasions où il a encore confondu vitesse et précipitation, il s'est comporté comme un très grand attaquant. Le but qu'il a marqué est notamment un petit chef-d'oeuvre. J'espère désormais que nos deux ailiers n'en resteront pas là".

YAZALDE : "SURTOUT

CONTENT POUR L'ÉQUIPE"

Voyons maintenant l'opinion des joueurs et, en premier lieu, celle de Yazalde qui fut le héros de la soirée.

"Désormais, nous dit-il par l'intermédiaire de Raul Noguès, ma condition est au point. Bien sur, je suis satisfait d'avoir marqué ces deux buts. C'est important lorsqu'on joue avant-centre de trouver ainsi le chemin des filets. Mais je suis surtout content pour l'équipe qui remporte ainsi une magnifique victoire. Je tiens à signaler aussi que Emon et Boubacar, qui jouaient à mes côtés, m'ont grandement facilité la tâche. À mon avis, nous ne devrions pas en rester là".

Boubacar, de son côté, était beaucoup plus joyeux que lors de la dernière rencontre.

"La forme commence à venir, je m'habitue peu à peu à ce poste d'ailier. Mais ce soir, j'avais surtout l'avantage, après avoir écouté les paroles de mon entraîneur, de jouer l'esprit tranquille".

Albert Emon, lui, savourait comme tous ses camarades le succès chèrement acquis.

"Je pense avoir fait plaisir à la fois à mes dirigeants et aussi au public marseillais, nous dit-il le visage rayonnant. Mais ne vous y trompez pas, notre succès est celui de toute une équipe. L'O.M. a réalisé en première mi-temps une performance digne des plus grands clubs. Il nous reste maintenant à conquérir notre public du stade-vélodrome. Sincèrement, je pense que l'O.M. en a les moyens".

"Nous étions venus pour faire un résultat, nous a dit pour sa part Robert Bouygues. Et la tournure de la partie démontre que l'O.M. est une équipe sérieuse, avec laquelle il faudra compter cette saison. Bien sûr, nous avons encore du travail à faire. Jamais, cependant, nous n'avons été sur une aussi bonne voie".

Écoutons maintenant René Charrier nous commenter ce match, fertile en émotions fortes.

"Tout d'abord, nous a dit le gardien, j'ai été littéralement emballé par le jeu de nos attaquants pendant les premières minutes. Ensuite, les défenseurs ont pu préserver cette victoire. Mais lorsque Lens est revenu à la marque, je n'ai jamais perdu confiance, car j'avais l'impression que l'O.M. lui aussi pouvaient encore marquer des buts".

Georges Bereta, de son côté, ne cachait pas que la performance réalisée par l'O.M. était de toute première importance.

"Vous savez, gagner en marquant trois buts à Lens ne sera pas cette saison à la portée de tout le monde. Je suis d'autant plus confiant pour l'avenir, que l'O.M. n'a pas encore obtenu la plénitude de ses moyens ; dans quelque temps, vous le verrez, on parlera en termes élogieux de l'équipe marseillaise. En tout cas, ce score de trois à deux est pour moi une belle promesse d'avenir".

Nous laisserons le mot de la fin à Marcel Prévost, le masseur de l'équipe :

"C'est la victoire d'un état d'esprit". En fait c'est un des plus beaux compliments qu'on pouvait faire à l'O.M.

Jean FERRARA

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Le bonjour d'Hector

Pourquoi ne pas le dire, les premières rencontres jouées par l'O.M., qu'elles soient amicales ou non, ne nous avaient pas tellement convaincu sur l'efficacité olympienne.

Eh bien, il faut croire que cette impression, plutôt pessimiste, n'était pas du tout fondée.

Tant mieux ! Et n'ayons pas peur de reconnaître aujourd'hui notre erreur car l'O.M., qui avait affaire cette fois à un adversaire, non seulement ambitieux, mais de plus littéralement porté par un extraordinaire public, s'est chargé en deux temps trois mouvements de remettre les choses au point.

La formation de Jules Zwunka est apparue hier soir dans la cuvette chauffée à blanc du stade Bollaert comme un ensemble rarement aussi efficace. Un parcours sans faute en défense, un milieu de terrain à l'activité inlassable et une attaque qui sut frapper, et de quelle manière à chaque moment crucial.

Bref, une équipe qui faisait plaisir à voir, rassurante, pleine de santé, et dont pas un seul spectateur ne pouvait prétendre qu'elle n'était pas armée cette saison pour jouer les premiers rôles.

Devant une telle démonstration de force, un confrère à nos côtés s'est écrié dans la tribune de presse : "C'est une véritable tornade blanche". Une expression qui situe en clair le comportement de l'O.M. hier soir et que les spectateurs marseillais, nous l'espérons, pourront bientôt reprendre à leur compte.

Comme, après le sentiment mitigé laissé par la victoire sur Avignon, avait-on pu enregistrer soudain une telle métamorphose. C'est tout simple, en s'appuyant sur ses habituels hommes forts : les Trésor, les Emon, les Victor Zvunka, les Bereta, les olympiens purent aussi se persuader, s'ils ne l'étaient déjà, qu'ils avaient retrouvé dans leurs rangs un buteur de grande race. Vous l'avez compris, nous avons nommé Hector Yazalde.

Les deux premières balles qu'il reçut en bonne position, il les mit irrémédiablement hors de portée de Lannoy. En football, c'est ce que l'on appelle du grand art, marqué de la griffe du véritable chasseur de buts. Il faut aussi s'empresser d'ajouter que Yazalde, cette fois, avait trouvé le soutien qui demandait : Boubacar, lui aussi sorti de sa coquille, s'est enfin comporté comme un ailier digne de ce nom. Quant à Emon, auteur d'un but remarquable, il a fait également la preuve qu'il pouvait être, s'il le voulait, un grand animateur de l'attaque marseillaise.

C'est à ces deux compléments, au travail sans relâche d'une équipe déterminée, que Yazalde a pu nous donner hier un bonjour à sa façon.

Nous savons maintenant qu'il n'en restera pas là...

J.F.

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Les réponses aux questions

que vous vous posez

1. La présence de Kovacs a-t-elle influé sur le comportement des Marseillais ?

A vrai dire nous ne pensons pas. En règle générale, lorsque le patron de l'équipe de France est là, François Bracci fait un malheur. Ce ne fut pas le cas hier, les autre Olympiens firent ce qu'ils avaient à faire, mais on ne peut dire que l'un d'entre eux fut transcendé ou paralysée par la présence du sélectionneur.

Pour ce qui est des éventuels joueurs qui seront retenus pour affronter le Real, Kovacs a dû regretter hier que Yazalde ne soit pas Français. Il est qu'il en a l'habitude.

2. Le problème des ailiers est-il résolu ?

On sait que c'est Zlataric qui devait jouer les droits à Lens. Pour une histoire de licence, je jeune Yougoslave n'a pas fait ses débuts. Jules Zwunka a donc maintenu Boubacar. L'ex-joueur du Sporting sans faire preuve d'une aisance souveraine a cependant tiré son épingle du jeu. Surtout pendant la première mi-temps. On peut donc en conclure que dans les matches à venir, il continuera à progresser. Et l'O.M. pourra donc avoir bientôt une attaque équilibrée. C'est en tout cas le souhait de tout le monde.

3. Le rôle du public lensois est-il déterminant ?

Hier il ne fut pas, et pour une bonne raison : c'est qu'au bout de vingt minutes, le score était de 3 à 0 et qu'en conséquence, ils furent quelques-uns à en perdre la voix. Ceci dit, il serait intéressant que les supporters marseillais viennent faire un tour dans le Nord. À aucun moment même lorsque leur équipe était au bord de l'abîme on n'entendit le moindre siffler. On aurait mit le feu au stade vel' pour moins que ça. En seconde mi-temps, lorsque les 25.000 spectateurs commencèrent à entrevoir une possible égalisation, ce fut alors du délire et jusqu'au coup de sifflet final les "Allez Lens" ne cessèrent de fusées.

4. M. Wurtz a-t-il été à la hauteur de sa réputation ?

En principe M. Wurtz qui passe pour le meilleur arbitre français, se targue de ne pas être influencé par les supporters de l'équipe qui reçoit. Nous voulons bien le croire, il faut donc en conclure qu'il était hier dans un mauvais jour. Si nous ne discutons pas l'avertissement distribué à Bracci nous serons par contre beaucoup plus nuancée pour écrire que le penalty qui permit à Lens de refaire surface avant la pause était justifié. En effet, Bracci et Jankovic étaient à la lutte épaule contre épaule et la faute de l'arrière marseillais ne semblait pas devoir coûter la sanction suprême. En deuxième mi-temps, Albert Emon qui, à maintes reprises, se joue de Notheaux, fut à un moment donné ceinturé par l'arrière nordiste sans que M. Wurtz ne bronche. Une mauvaise note donc pour M. Wurtz. Espérons qu'il fera mieux la prochaine fois.

A de R

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KOVACS : "Un match à deux épisodes"

J'ai assisté à une rencontre à double visage", a dit Stéfan Kovacs à la fin de la partie "Pendant vingt minutes, l'équipe marseillaise, survoltée, a fait une démonstration de force, et je crois que ses trois buts étaient la conséquence logique de sa supériorité. Ensuite, les Lensois ont pris la direction des opérations, et avec un brin de réussite ils auraient pu, à tout le moins, obtenir le match nul. C'est dire que l'O.M. a beaucoup mieux commencé qu'il n'a terminé".

- Que pensez-vous de vos internationaux

"Dans l'ensemble, et sans citer de noms, je crois qu'ils n'ont pas encore tous leur pleine condition physique. Mais je ne perds pas de vue que la saison ne fait que commencer."

DANIEL LECLERCQ

L'O.M. EN PROGRES

Visiblement, Daniel Leclercq été déçu de la courte victoire de son équipe.

"Nous avons été un peu trop naïfs en première mi-temps nous a déclaré l'ancien olympien, alors que notre équipe dominait, nous nous sommes exposés aux contres de nos adversaires. Dommage, je pense que sans cela nous aurions pu enlever la victoire."

- Comment avez-vous jugé l'O.M. ?

"Sans aucune hésitation possible, je dis que cette équipe là est en progrès par rapport à la saison dernière. Son jeu collectif est beaucoup plus fouillé. Et ajoutez aussi que les Marseillais ont trouvé en la personne de Yazalde un digne successeur à Skoblar. Emon et Boubacar ont été également à la hauteur. Maintenant, pour dire si l'O.M. sera champion de France, il faut attendre la suite. En tout cas la première impression est excellente."

J.F.

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