OM1899.com

.Article de om.net

du 03 mars 2012

L' OM bute sur la muraille violette

 

Incapables de mettre le grain de folie nécessaire pour faire pencher la balance de leur côté, les Marseillais ont cédé, comme en Bretagne, sur un corner face à Toulouse. Sur les quatre dernières journées, l'OM n'a pris que deux points sur douze !

Les années se suivent et se ressemblent malheureusement pour l'OM contre Toulouse au stade Vélodrome. La dernière victoire olympienne dans son jardin face au TFC remonte en effet au 1er octobre 2006 ! Les hommes d'Alain Casanova ont tout fait pour que cette série se prolonge. Dans une formation traditionnelle en 4-1-4-1 qui ressemblait plus à un 4-5-1 ultra-défensif, les Toulousains ont su tirer leur épingle du jeu en jouant le contre. Comme d'habitude pour une équipe qui se déplace à Marseille, me direz-vous. Sauf que samedi soir, l'OM était dans un jour sans.

Cela ne s'est pourtant pas vu dans les premières minutes où les hommes de Didier Deschamps ont répondu présent dans le combat proposé au milieu de terrain. Les débats étaient alors plutôt équilibrés. Azpilicueta avait entamé les hostilités par une frappe lointaine bloquée en deux temps par Ahamada. Capoue et Rivière avaient répondu dans la foulée. Le Vélodrome avait d'ailleurs retenu son souffle sur l'occasion du premier cité qui dévissait sa frappe seul face à Mandanda.

L'OM a alors légèrement pris le jeu à son compte ou tout au moins s'est procuré quelques occasions qui auraient pu lui donner l'avantage. Mais que ce soit Amalfitano ou les frères Ayew, ils ont tous buté sur la muraille violette.

On jouait alors la 28e minute lorsque Toulouse se créait une occasion sur corner avec une combinaison qui aurait pu tromper Mandanda. Personne ne pensait alors que cela allait être la dernière occasion jusqu'à la 65e minute ! Entre les deux, Toulouse a développé son jeu avec ses qualités alors que l'OM n'arrivait pas à combiner. Les transmissions de balle, les déplacements, les appels, tout semblait téléphoné, au ralenti ou peu inspiré... Les spectateurs du Vélodome n'ont rien eu à se mettre sous la dent.

Et ce qui pendait au nez des Olympiens est finalement arrivé. Bien lancé par Aurier, Didot frappait au but, obligeant Mandanda à concéder le corner. Sur celui-ci, le portier olympien décidait de sortir loin de sa ligne mais glissait au moment de sauter et Abdennour plaçait une tête sous la barre.

Les Olympiens, aidés par les entrées de Gignac et Kaboré, jetaient leurs forces dans la bataille mais avec l'avantage au tableau d'affichage, les Toulousains bétonnaient dur derrière. Et malgré les ultimes tentatives de Cheyrou, Fanni ou Amalfitano, aucune fissure n'apparaissait dans la défense garonnaise.

Sans Remy et Valbuena, l'OM a été incapable d'enflammer la partie ou même d'afficher la maîtrise qui fût la sienne durant le mois de janvier. Il rate ainsi une bonne opportunité, vu les résultats de cette journée. Lille et Montpellier n'ont pris qu'un point, Saint-Étienne et Lyon ont perdu. Les Olympiens auraient pu se rapprocher de leur objectif. Au lieu de ça, ils se retrouvent désormais à huit points du Losc, troisième.

 

Auteur : Frédéric Rostain

 

 

Article de laprovence.com

du 03 mars 2012

.

L'OM s'enfonce face Toulouse

Une prestation catastrophique. Les Olympiens n'ont pas existé un instant ce soir. Ils n'ont pas réussi à se créer la moindre occasion dangereuse. Résultat, Toulouse vient une nouvelle fois s'imposer au Vélodrome. Les hommes d'Alain Casanova comptent maintenant 4 points d'avance.

Certes, l'OM rattrapera son match en retard ce mardi à Evian. Mais en jouant comme ce soir, les coéquipiers de Steve Mandanda risquent de déchanter une nouvelle fois.

La première mi-temps aura été fort ennuyeuse. Les occasions sont quasi inexistantes: la tête d'Abdennour est la seule offensive à retenir (28). Car c'est bien le Téfécé qui maîtrise les débats. Etienne Capoue et ses coéquipiers jouent sans complexe et cela leur réussit.

Côté olympien, Jordan Ayew et Brandao sont transparents à l'image de tout le collectif marseillais. Passes ratées, contrôles catastrophiques... La liste est longue comme un jour sans pain.

On espère alors un réveil en deuxième mi-temps. L'espoir fait vivre. Mais l'OM a été tout aussi soporifique. Les Toulousains ont passé leur temps dans la partie de terrain olympienne. Steve Mandanda sauve les siens face à Etienne Didot grâce à une parade à bout portant (65).

Malheureusement, le capitaine marseillais est délaissé par ses défenseurs, coupables d'une erreur de marquage sur Abdennour. Le défenseur tunisien en a profité pour placer une tête surpuissante et ouvrir la marque (0-1, 65).

Le sursaut d'orgueil olympien sera minuscule. Toulouse est venu, a gagné, et s'en est allé...

L'OM a clairement manqué de vitesse, de percussion et de créativité. Les absences de Loïc Rémy et de Mathieu Valbuena y sont pour beaucoup. Le manque de forme de Nkoulou aussi.

Lille accroché à domicile, Montpellier à l'extérieur. Saint-Etienne qui perd à Geoffroy Guichard et Lyon qui s'incline à Marcel Picot. Aucun des concurrents directs de l'OM ne s'est imposé. Seule éclaircie dans le brouillard actuel.

La troisième place qualificative pour la Ligue des Champions s'éloigne encore un peu plus.

 

Auteur : Florian Delle Vergini

 

.

 

>

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.