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.Article de om.net

du 26 février 2012

Rageante fin de série

Après un penalty injustement refusé dès la 1ère minute et menés depuis le quart d'heure de jeu, les Olympiens ont poussé pendant plus d'une heure et touché deux fois le poteau sans parvenir à changer le cours de la partie. C'est le première défaite en L1 de l'OM depuis la mi-novembre.

Toutes les séries ont une fin dit-on. Celle des Olympiens s'est vraiment mal terminée ce dimanche à Brest. La belle série d'invincibilité construite depuis le 19 novembre (défaite à Montpellier 1-0) n'a désormais plus cours pour l'OM. Mais au-delà de ce symbole de la reconquête marseillaise des derniers mois, c'est surtout le déroulé de cette défaite et ses conséquences qui feront probablement de ce Brest-OM un bien mauvais souvenir. Si la série est perdue, le retard sur le leader Montpellier est désormais de 14 points (avec un match en retard) et Lille peut même renforcer sa 3e place à Rennes à 21h.

Chez cette bête noire bretonne où l'OM n'a jamais gagné, le scénario a été idéal pour les locaux qui possèdaient avant le match la troisième défense et la pire attaque de l'élite. Un déroulé qui permettait aux Finistériens d'ouvrir le score dès le quart d'heure de jeu sur coup de pied arrêté par Baysse de la tête (1-0, 16e) pour ensuite cultiver les valeurs défensives et la solidarité du coin durant près de 75 minutes. Le genre de match au bon vieux goût de L1 qui ramène quelques années en arrière avec son lot de frustration au coup de sifflet final.

Surtout quand on repense au penalty flagrant refusé à Brandao après 23 secondes de jeu quand Martial ratait son contrôle dans la surface et taclait par derrière le Brésilien ce que M. Buquet faisait mine de ne pas voir... Ca démarrait mal et ça changeait quand même pas mal de choses à 0-1 et face à des Bretons qui auraient dû être à dix dès les premiers instants de la partie.

Alors certes, l'OM avait 90 minutes pour marquer mais quand même le défenseur brestois reconnaît qu'il y avait faute à la mi-temps au micro de Foot+, il y a vraiment de quoi "marronner". Il fallait voir l'agacement de Didier Deschamps dans les couloirs de Francis Le Blé pour comprendre. D'autant que la suite de la rencontre fut une longue litanie de fautes adverses et d'attaques olympiennes devant deux lignes de quatre bien resserrées comme il faut.

Dans un remake du match contre VA, Brandao touchait d'abord le poteau d'une tête décroisée quasi-parfaite (32e) pour une domination marseillaise qui montait crescendo au fil des minutes avec l'entrée de Gignac en fin de partie. Le montant, l'OM le touchait encore quand Elana détournait l'enchaînement contrôle orienté/volée de Fanni sur le poteau puis sortait encore la frappe de Cheyrou à bout portant dans la foulée (59e) pour un double arrêt assez rare. Car comme souvent dans ces cas-là, le gardien adverse était sur une autre planète. Et si Mandanda se montrait décisif devant Guidileye (55e), le béton breton restait imperméable. Jusqu'à la tête d'Ayew claquée par Elana et le sauvetage de Ben Basat sur sa ligne après une tête de Fanni (90e+2)... Un sale dimanche.

 

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

Article de laprovence.com

du 26 février 2012

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L'OM foudroyé par Brest

Que de regrets. En perdant cet après-midi face à Brest, l'OM rate le coche et voit ses espoirs de titre s'envoler définitivement.

Des regrets tout d'abord car l'OM aurait dû obtenir un penalty au bout de 30 secondes de jeu. A la mi-temps, le défenseur Johan Martial avouera même son tort. Faute avouée à moitié pardonnée?

De leur côté, les Brestois jouent sans complexe et se procurent de très bonnes occasions. A l'image du jeune Khaled, plein de culot, qui s'en va défier Steve Mandanda (12). Les Bretons sont en confiance. Après avoir éliminé plusieurs joueurs, Lesoimier voit sa frappe détournée en corner par Mandanda. (16). Un coup de pied de coin que Grougi transforme en caviar pour Baysse. Ce dernier ouvre la marque d'une tête rageuse (1-0, 16).

On se demande alors comment l'OM va réagir et relever la tête. La réponse est positive. Petit à petit, Benoît Cheyrou et les siens prennent un avantage conséquent sur la possession de balle. Dès lors, les joueurs de Didier Deschamps deviennent beaucoup plus crédibles. La tête sur le poteau de Brandao confirme la bonne reprise en mains de l'OM mais illustre aussi un cruel manque de réalisme de la part de l'attaquant brésilien (32).

En seconde période, le scénario n'est pas le même. Ce sont les Olympiens qui dominent à outrance. Les Bretons subissent et ne procèdent qu'en contres. La frappe du jeune Guidileye est sûrement l'offensive brestoise la plus concrète de la deuxième période (55). Car l'OM ne cesse d'aller de l'avant. Mais les coéquipiers de Jordan Ayew se heurtent à l'exceptionnel Steeve Elana.

Le portier brestois a enchaîné les arrêts. Comme à l'heure de jeu, où il réalise une double parade mémorable sur deux frappes successives de Rod Fanni et Benoît Cheyrou (60).

Les entrées d'André Ayew, d'Alou Diarra et d'André-Pierre Gignac donnent du jus à l'attaque phocéenne. Le premier nommé est le plus dangereux même si ses têtes sont rarement cadrées.

En fin de match, dans les derniers instants, Steeve Elana effectue un nouvel arrêt salvateur avant que Ben Basat ne vienne repousser une tête de Rod Fanni.

Première défaite en trois mois pour les hommes de Didier Deschamps. Sûrement au pire des moments avant la série de matchs qui arrive: l'OM va jouer tous les trois jours. Chapeau aux Brestois d'Alex Dupont pour qui le maintien semble en bonne voie. 

Auteur : Jean-Claude LEBLOIS

 

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