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du 02 décembre 2011

Caen 1-2 OM : L'OM confirme

Après avoir refilé le mistigri au PSG, l'OM a confirmé son renouveau en venant s'imposer à Caen (1-2). Le succès d'un collectif combatif et performant offensivement.

L'OM a idéalement préparé son " wunderbar " rendez-vous avec Dortmund. Mais, à la limite, ce n'était pas l'objectif premier de la soirée. Il fallait avant tout confirmer, en enchaînant une 5e victoire en 6 rencontres en championnat. Et ce fut fait.

Oui, l'Olympique de Marseille va mieux. Le souffle de son collectif est désormais bien perceptible. Et même les " buts à la c... ", comme celui encaissé si vite après l'ouverture du score, ne le font plus vaciller. Ils ne sont plus qu'à ranger dans les imperfections à corriger.

On ne change pas une équipe qui gagne... sauf quand les forfaits vous y obligent. Remy et Morel sur le flanc, Didier Deschamps avait donc customisé son onze victorieux en leur substituant J. Ayew et Traoré. Le premier a planté. Le second a rendu une copie impeccable.

Mais l'on ne scrutait pas spécialement les choix de l'entraîneur. Plutôt l'état d'esprit de ses hommes. Allaient-ils en afficher un aussi séduisant que lors du Clasico ? C'est la question que l'on s'est posée toute la semaine. La bande olympienne n'a pas rechuté, ne déméritant pas dans l'engagement, et faisant montre de hargne par moment, comme sur le 2e but olympien emmené d'un contre rageur de Souley Diawara.

Parti de son propre camp en intervenant sur un corner caennais, le Sénégalais s'arracha jusqu'à l'autre bout du terrain pour venir servir sur un plateau Jordan Ayew, après un relais avec son frère André (1-2, 52e)
C'est l'image et l'action que l'on voudra retenir de cette nouvelle victoire qui replace peu à peu l'équipe dans les hautes sphères; en même temps que la satisfaction d'avoir offert un lendemain à la claque parisienne.

Tout autre résultat qu'un succès aurait été un grand gâchis. Les Phocéens ont donc cravaché pour l'obtenir. Car Caen, avec les remuants Bulot et Hamouma, n'avait pas exactement le profil d'une victime sans défense.
Le onze marseillais s'est imposé à la force du poignet en deuxième période, après avoir globalement maîtrisé la première. Globalement seulement, car il y aura donc eu cette absence coupable de toute l'arrière-garde pour rompre brutalement la joie du 0-1, avec ce penalty (toutefois sévère) concédé par Mandanda (1-1, 23e).

Meureusement, avant cela et après cela, l'OM aura eu les meilleures situations, notamment côté droit grâce aux belles séquences offertes par Amalfitano. S'il aurait pu conclure (d'une talonnade) un raid en fin de partie, l'ancien Lorientais mystifia surtout à la 21e minute Raineau avant de trouver la barre. Ni une, ni deux, un André Ayew attentif finira le travail, de près. Et mettra du même coup son équipe sur les rails du succès. Malgré le penalty transformé par Frau, elle n'en déviera pas.

 

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 02 décembre 2011

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L'OM continue sur sa lancée

Ce fut difficile mais l'OM y est parvenu. Au terme d'un match physique, face à des Caennais bien organisés, les hommes de Didier Deschamps ont obtenu une victoire importante d'un point de vue comptable mais aussi pour la confiance des joueurs qui tenaient à confirmer après la splendide victoire contre le PSG (3-0) dimanche dernier.

On était ce soir loin du spectacle offert au public du Vélodrome lors de la précédente journée de championnat car, ce soir, les Caennais n'avaient pas les mêmes ambitions. La tactique de contre-attaque mise au point par Franck Dumas a fait trembler les Olympiens mais n'a pas suffit. Et c'est ces derniers qui ont ouvert la marque.

Sur une frappe détournée d'Amalfitano sur la transversale, André Ayew est bien placé pour récupérer la balle et marquer dans le but vide (21e). Les Olympiens ne peuvent cependant pas profiter bien longtemps de leur avantage car, deux minutes après, Mandanda fauche Nabab dans la surface. Frau se charge de tirer le penalty, avec succès (23e).

Le reste du match est surtout un affrontement dans la moitié de terrain normande mais l'OM a du mal à se procurer de franches occasions et les Caennais restent eux à l'affût de la moindre opportunité de contre. Ironiquement, c'est sur un contre que les Olympiens reprennent l'avantage. Après un ballon bien dégagé par Diawara, le Sénégalais transmet à André Ayew qui lance... Souleymane Diawara qui avait suivi l'action. Le défenseur sert parfaitement Jordan Ayew qui trompe le gardien caennais (51e).

La fin du match est plus compliquée. Si les Normands ne se montrent pas très dangereux, les organismes souffrent. Mbia, blessé après une faute d'Heurtaux, cède sa place à Cheyrou (57e). En fin de match, c'est Gignac qui doit jeter l'éponge après une vive douleur ressentie aux adducteurs.

Au classement, l'OM - avec un match d'avance - est 7e devant Lorient et à 2 points de Toulouse. Les rêves d'Europe sont de nouveau légitimes à Marseille. Le 10 décembre, l'OM recevra Bordeaux.

 

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