OM1899.com

.Article de om.net

du 27 novembre 2011

Ici c'est Marseille

L'OM, survolté, a mangé le PSG, au terme d'un Clasico électrique mais maîtrisé de bout en bout.

C'est l'histoire d'un match qui a gagné une place de choix dans la légende des Marseille-Paris. L'histoire d'une équipe archi-favorite, en tête du championnat, qui pensait à voix haute " prendre l'OM au bon moment ", et qui s'est faite retourner comme une crêpe par onze Olympiens déchaînés.

C'est la vérité d'une soirée qui a réchauffé les coeurs (endoloris ces derniers mois) des supporters bleu et blanc. Sera-t-elle celle de la suite de la saison ? Il est bon de l'espérer. Car le reste du championnat ne doit pas rimer avec " train-train ". Cela doit être une reconquête. Et ce ne sera possible sans afficher la même envie.

L'OM n'a peut-être pas de pétrole mais il avait une idée. Celle que le PSG nouveau serait peut-être trop tendre. Et que devant les difficultés il ne saurait pas forcément se " lever l'âme ", comme on dit chez nous. Tout l'inverse des joueurs de Deschamps qui ont parfois paru être prêts à mourir sur le terrain. Leur engagement survolté aura totalement fait perdre les pédales aux Parisiens. Avec un exemple éloquent. Celui de Pastore, qui bien que surprotégé par le corps arbitral, comme Obama à un G20, aura été d'une médiocrité spectaculaire. El flaco (" le maigre ") n'a pas fait le poids du Clasico.

Il sera aussi bon de signaler que l'agressivité phocéenne n'aura jamais débordée en agression. Il s'est surtout agi d'être le premier sur le ballon et de se mettre minable pour le conserver. Avec des mentions spéciales pour les deux latéraux, Azpilicueta et Morel, absolument intenables.

Bien sûr, offensivement, le style de l'OM n'a pas toujours été académique avec une tripotée de longs ballons aériens. L'équipe a aussi souvent ressemblé à 11 bulldozers lancés à vive allure.

Et pourtant ce serait réducteur que d'analyser la prestation marseillaise uniquement sous l'angle d'une victoire de " gros bras ". Les trois buts sont ainsi venus d'attaques placées, et n'ont rien du à la chance.

Sur le premier, Loïc Remy s'envola dans les airs pour reprendre victorieusement de la tête un dépôt d'Azpi (1-0, 9e).

Et si l'OM perdit ensuite son attaquant numéro 1, sur blessure (cheville), l'entrée précipitée de Jordan Ayew ne fut pas franchement une bonne nouvelle pour l'axe francilien qui souffrit mille maux devant la technique en mouvement du jeune ghanéen.

Il manqua ainsi d'offrir le deuxième but à Lucho. Ce sera pour Amalfitano, à 25 minutes de la fin. A l'origine de l'action, l'ancien lorientais termina le boulot avec une précision clinique, du droit (2-0, 65e).
Le Vélodrome était déjà un volcan. C'est dire son incandescence quand Andre Ayew boucla la démonstration de force, d'une tête smashée (3-0, 85e) sur un centre d'Amalfitano. Le stade pouvait chambrer à tire larigot, et même adapter le fameux " et ils sont où... ". On lui ajoutera une autre référence : Ici c'est Marseille. Et ici, c'est pas pareil.

 

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 27 novembre 2011

.

L'OM écrase le PSG

On ne pouvait rêver mieux. Ce soir l'Olympique de Marseille s'est imposé face au Paris Saint-Germain de la plus belle des manières (3-0). Loïc Rémy de la tête (9e), Morgan Amalfitano (85e) puis André Ayew (83e) sont les buteurs de la rencontre.

Pourtant les Parisiens semblaient être mieux entrés dans le match. Brièvement en fait... Copieusement sifflés à chaque fois qu'ils touchaient le ballon, les coéquipiers de Mamadou Sakho montrent d'entrée de jeu un impact physique plus important et privent les Marseillais de ballons. Et puis c'est tout.

Azpilicueta progresse sur son côté droit à environ 35 mètres du but adverse adresse un centre. Rémy devance Jallet et marque d'une jolie tête croisée. Il s'agit du 7e but de l'attaquant cette saison en championnat. L'OM marque contre le cours du jeu.

Les Olympiens font preuve d'engagement et de hargne à l'image de Diarra ou A.Ayew qui n'hésitent pas à déménager leur vis-à-vis. Un défi physique présent aussi côté parisien. Au duel avec Sakho, Rémy s'écroule et est obligé de céder sa place assez tôt dans le match. Jordan Ayew le remplace (32e). A la mi-temps l'OM mène au score (1-0) et retourne aux vestiaires sous les applaudissements du public.

Au retour des vestiaires ce sont les coéquipiers de Steve Mandanda qui se montrent plus entreprenants. Azpilicueta apporte le surnombre côté droit, remise vers Lucho mais la frappe de l'Argentin est contrée (47e).

Les Olympiens continuent de s'approcher de la surface de Sirigu, et ça finit par payer. Ça combine vite côté droit, J.Ayew glisse le ballon vers Morgan Amalfitano qui bat facilement le gardien italien du PSG (65e).

Puis c'est au tour d'André Ayew d'enterrer les Franciliens. Amalfitano centre de la droite pour le Ghanéen qui saute bien et envoie le ballon au fond des filets de Sirigu (83e). Le Vélodrome exulte.

Les Olympiens enchaînent les passes sous les "Olé" du public et l'arbitre siffle la fin de la rencontre. Ce match était une question d'honneur, les Olympiens ont fait preuve d'orgueil.

Auteur : Florian Delle Vergini

 

.

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.