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Résumé Le Provencal

du 13 janvier 1975

 

TRISTE RETOUR A LA REALITE SPORTIVE

Cueilli à froid par un but litigieux de Braun

L'O.M. incapable de réagir s'en tire bien...

METZ - Après "l'affaire" et ses remous, après les tribulations de deux brésiliens à Rio, on avait quelque peu oublié, qu'en fin de compte, le football se joue à onze contre onze, en petite culotte et avec un ballon qu'il faut arriver à placer au fond des filets adverses.

Ainsi, hier à Metz, nous en sommes revenus aux choses sérieuses. Pour l'O.M., on le sait, c'était un match important. Et pour au moins deux raisons, d'abord parce que c'était le début de Georges Bereta, ensuite parce que les Olympiens qui se veulent les éventuels candidats au titre, ne pouvaient se permettre le moindre faux pas. Pour jauger les possibilités marseillaises, cette rencontre était donc idéale, puisque les locaux en l'occurrence les Lorrains, sont réputés pour être difficile à manoeuvrer à domicile, d'autant que par les temps qui courent, ils ont beaucoup plus besoin de points que de conseils.

DÉCEPTION SUR TOUTE LA LIGNE

A la lecture du résultat, le lecteur aura très facilement compris, sans qu'il soit besoin de s'étendre, que le spectacle présenté sur la pelouse de St-Symphorien, fut loin, très loin même, d'être particulièrement "folichon".

Peut-être, avant d'aller plus loin, est-il bon de préciser que les conditions atmosphériques n'y sont pour rien, puisqu'il faisait sur la Lorraine un temps printanier et que la pelouse était en parfait état.

Constatons aussi que la victoire du F.C. Metz ne doit rien à personne. Et qu'elle n'est pas contestable un seul instant.

Certes, le but de Niko Braun, marqué dès la deuxième minute de jeu, est incontestablement entaché d'une faute sur Marius Trésor, ; mais M. Wurtz, qui fut hier peu en verve, refusa par la suite à Hausknecht un but splendide, sans doute à titre de compensation !

Applaudissons donc les joueurs de Huart, et ne nous privons pas de critiquer l'O.M.

Les Marseillais, sans être véritablement dominés ou acculés sur leurs buts, furent toutefois incapables de maîtriser leur sujet, d'amorcer une action collective digne de ce nom, ils se contentèrent d'à peu près. Quatre-vingt-dix minutes durant, nous n'eûmes droit qu'à du pousse ballon. Et ce, dans tous les compartiments. La défense donna souvent des signes d'affolement et fut contrainte en maintes occasions, de parer au plus pressé. Seule la maladresse de Curioni (et aussi bien sur, la grande partie de Trésor) évita qu'à l'arrivée la note ne soit un peu plus "salée".

Incapable de parler de garder un ballon, voire de le faire circuler agréablement, le milieu du terrain se contenta, si on peut dire, de subir la loi de son vis-à-vis.

Sans système de jeu, ce qui n'est pas nouveau, apparemment sans influx, l'O.M. aurait seulement pu éviter les dégâts, si ses individualités étaient arrivées à faire la différence.

C'est d'ailleurs dans cette optique Jules Zvunka avait décidé de confier à Paulo Cezar le No 12. Bien sur, officiellement cela n'a pas été présenté ainsi, mais c'est, en tout cas, notre intime conviction. Comme en football il ne saurait y avoir de miracle, et qu'on ne peut, vendredi, danser la samba à Copacabana, et jouer le samedi au football à Metz, on attendit vraiment que Paulo Cezar, l'homme capable de transformer l'issue d'un match d'un coup de patte, fasse parler la poudre. Bien entendu, on attend encore !

Et Bereta, direz-vous ? Le Stéphanois n'a pas fait un très grand match, c'est vrai ! Mais mettez-vous à sa place. Il a dû trouver un sacré changement, entre le jeu de ses anciens équipiers "Les Verts" et celui de ses nouveaux "Les Blancs". À peu près dans les mêmes proportions que la différence de température existante entre Rio et la Lorraine.

On attendait donc monts et merveilles de cet O.M. que l'on espérait flamboyant, et voici que ce triste retour à la réalité sportive n'autorise pas à envisager la suite des opérations avec optimisme. Bien sûr, il n'est pas dit que les Olympiens seront aussi peu inspirés qu'ils ne le furent hier, à chaque rencontre, mais ce qui a crevé les yeux, c'est que les progrès nécessaires pour seulement envisager une place parmi les trois premiers, devront être considérables, et, ce qui ne facilite rien, rapides.

Jules Zvunka va avoir du pain sur la planche dans les jours à venir, d'autant que la défaite concédée hier, l'a été, il ne faudrait surtout tout de même pas l'oublier face à une formation d'un niveau très moyen, et qui, cependant, ne fut pratiquement jamais mise en danger.

L'affaire Bereta est terminée. Paulo Cezar est rentré au bercail. Tout pourrait être donc pour le meilleur dans le meilleur des mondes olympiens, en ce début d'année 1975, mais, où nous nous trompons fort, pour le président Meric les ennuis, les vrais, ne font que commencer.

André de ROCCA

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Le 12e homme de la 11e heure

On ne comprend plus !

Le Tout-Marseille sportif se demande, avec juste raison, si l'on ne se moque pas de lui.

Ces derniers jours, les responsables olympiens, Jules Zvunka en tête, avaient décidé de prendre une sanction à l'encontre de Paulo Cezar coupable à leurs yeux, et aux nôtres, d'avoir complètement oublié ses devoirs de footballeur professionnel.

À savoir laisser sur la touche pour le match de Metz.

Il s'agissait d'ailleurs d'une solution de sagesse, le Brésilien passant sans transition de l'été sud américain à l'hiver lorrain, sa condition physique étant au demeurant sujette à caution.

Et puis une telle désinvolture, vis-à-vis de camarade qui eux ne prennent jamais de vacances supplémentaires, méritait bien cette mise à l'écart.

Alors pourquoi ce revirement de dernière minute en faveur de Paulo, devenu on se demande bien pourquoi, 12e homme alors que Nogues était prévu pour tenir ce rôle.

Un Noguès qui jusqu'ici n'a jamais démérité, se révélant un valeureux combattant, souple, inspiré, toujours prêt à donner le meilleur de lui-même.

Déjà, l'O.M. avait compris l'erreur de faire jouer Paulo Cezar rentré in extremis devant Lyon où il s'était montré parfaitement inexistant.

On peut se tromper, certes, mais persévérer dans l'erreur ne comporte pas d'excuse.

Pour l'O.M., ce 12e homme de la 11e heure, surgi dans la nuit messine, n'a été que l'ombre sur le terrain.

Il fallait s'y attendre...

Avec en prime, une nouvelle défaite. Triste conclusion !

Gérard PUECH

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BERETA : rien à se reprocher

Évidemment on s'y attendait. Pour l'avoir suivi toute cette quinzaine à l'entraînement, et pour l'avoir vu, il y a fort peu de temps mené l'équipe stéphanoise à la victoire sur la pelouse même du Stade-Vélodrome, on savait bien que Georges Bereta était toujours égal à lui-même.

Il n'empêche : les résultats de transfert retentissants n'étant pas toujours ceux escomptés (on le constate hélas tous les jours) il était bon que le capitaine de l'équipe de France donna de ses nouvelles à tous ceux qui l'attendaient au détour de l'île Saint-Symphorien...

Certes le souvenir de ce premier match livré sous le maillot blanc ne demeura pas impérissable. Comment aurait-il pu en être ainsi d'ailleurs lorsqu'on s'arrête un instant sur le contexte de ce match perdu et bien perdu par une équipe marseillaise en proie au doute le plus évident.

Le Stéphanois n'en a pas moins été pour nous à la hauteur de sa tâche. Il est non seulement l'un des rares à n'avoir jamais renoncé, mais aussi l'un de ceux avec Vannucci, Zvunka, Tresor et Charrier, qui se sont avérés les plus précieux.

Il a perdu un minimum de ballons et a en outre distillé plusieurs passes fumineuses à l'adresse de ses coéquipiers... Il s'est acharné avec une agressivité un peu inhabituelle pour lui à extirper des jambes de l'adversaire une balle qui y revenait toujours. Et il a adressé enfin une bonne dizaine de tirs en direction de la cage de Rey.

La réussite hier n'était pas de son côté. Cela est secondaire. Car il nous semble évident que si l'équipe marseillaise dans son entier avait affiché la même détermination que sa dernière recrue en date, bien des choses pouvaient changer.

A.P.

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Ils disent

Le président Méric :

"Une défaite justifiée"

Si leur comportement sur le terrain n'a guère été de nature à susciter les éloges, les Marseillais en revanche ont fait preuve d'une certaine réserve dans leur propos et "c'est là une modeste satisfaction d'amour propre" n'ont dans l'ensemble pas cherché à masquer leurs faiblesses sous des prétextes futiles tel l'arbitrage par exemple.

"Nous avons été mauvais" reconnaissait ainsi avec bonne foi le président Meric : "Je me demande ce qui est arrivé par car nous n'avons finalement jamais aussi mal joué de la saison. Nous avons dû battre un record dans le domaine des passes adversaire des fautes.

"Les satisfactions d'aujourd'hui sont vite dénombrées. Il y en a une pourtant, Victor Zvunka par exemple qui a livré un match exemplaire".

Marcel Poujenc était du même avis : "Il faut voir les choses en face. Nous n'avons pas été bons et de méritions pas de gagner, ni même sans doute de ramener un point. L'O.M. nous a offert aujourd'hui le spectacle d'une équipe sans âme et sans organisation".

JULES ZVUNKA :

"MÉCONNAISSABLE"

Jules Zvunka était bien sûr lui aussi passablement déçu : "Je pourrais vous dire que psychologiquement encaisser en début de match un but comme celui que nous avons pris est proprement catastrophique. Cela sans doute n'a pas arrangé nos affaires.

Mais je serai de mauvaise fois si je ne faisais valoir que cet argument. En fait, l'équipe est apparue méconnaissable par rapport à ce qu'elle avait montré dimanche dernier à Troyes par exemple.

Je ne comprends pas ce qui en 8 jours a pu ainsi métamorphoser l'ensemble dans le mauvais sens. Ce qui me paraît très inquiétant, c'est le nombre incroyable d'occasions de buts que nous avons offert à nos adversaires. Qu'ils n'aient pas su en profité ne change rien au problème.

Il est tout de même regrettable que Troisi ait dû sortir après 25 minutes de jeu. Car c'est actuellement l'élément le plus en forme de l'équipe et je comptais beaucoup sur lui".

Et Bereta ?

"Je dirais de lui qu'il a énormément travaillé et il ne faut surtout pas voir dans ces propos une quelconque allusion péjorative. Mais dans un contexte pareil, il lui était bien difficile de s'exprimer, de donner sa pleine mesure".

BERETA

"INVRAISEMBLABLE"

L'intéressé quant à lui déplorait non pas tant le fait d'avoir perdu mais celui de s'être incliné sur une action litigieuse.

"Je ne comprends pas, M. Wurtz est pourtant un excellent arbitre. Comment n'a-t-il pas pu voir la faute flagrante de Braun sur Trésor ? C'est invraisemblable !"

Mais le second but, lui, nous apparut valable...

"Il paraît que non. Ce n'était pas une faute de Hausknecht que M. Wurtz a sifflée (ce que ce dernier nous a effectivement confirmé) mais un hors-jeu de position du Curioni. Quoi qu'il en soit nous voilà désormais à 8 points de Saint-Étienne et il va falloir cravacher ferme pour arracher une place d'honneur".

Enfin Paulo Cezar après nous avoir indiqué qu'il avait bien été retenu par le fisc brésilien, auquel il a dû verser 30.000 dollars nous précisait avec un petit sourire ambigu :

"C'est la première fois de ma carrière que je me retrouve 12e homme. Et je peux vous dire que ce n'est pas du tout la même chose d'entrer sur un terrain en cours de match de jeu".

Alain PECHERAL

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Les Messins : "Cette victoire nous était indispensable"

Le président Messin, M. Carlo Molinari, était sportivement venu réconforter ses adversaires malheureux à l'issue de la rencontre.

"Que voulez-vous disait-il en souriant, cette victoire nous était tellement indispensable que les Marseillais excuseront bien notre évidente satisfaction...

Dans notre situation, nous ne pouvons pratiquement plus nous permettre de perdre devant un public.

Mes joueurs aujourd'hui se sont battus avec un coeur admirable et cela est très encourageant pour l'avenir et le redressement que nous attendons tous.

Je crois qu'il ne faut pas épiloguer sur le but (litigieux, je le reconnais) qui nous a donné la victoire car aussitôt après l'arbitre nous en a refusé un sans que nous sachions exactement pourquoi.

Quoi qu'il en soit, en toute honnêteté, il me semble que notre succès est parfaitement logique, ne serait-ce que par un plus grand nombre d'occasions que nous avons su nous crééer. Cela confirme un peu le match allait à Marseille, où nous ne nous étions incliner que par le minimum après avoir plu au public et affiché certaines dispositions séduisantes.

Quant à Georges Huart, l'entraîneur messin, il savourait son triomphe en silence. Son retour à la tête de l'équipecoïncidant avec une victoire après la longue série d'insuccès que l'on sait, il se montrait, par modestie, assez réservé. Mais sa mine radieuse était par elle-même suffisamment expressive.

A.P.

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JULES et CEZAR

Vendredi soir, Jules avait levé la main droite et le plus solennellement du monde, s'était écrié : "Je jure que Paulo Cezar ne jouera pas à Metz".

Et, dans un bel élan unanime, la presse marseillaise avait tiré samedi : "Bravo Jules !"

Les jours se suivent mais, hélas, ne se ressemblent forcément pas !

Hier, on apprit que le Brésilien serait le douzième homme. Malgré le serment de l'entraîneur marseillais, ce ne fut, pour nous, qu'une demi-surprise.

Une demi-surprise, et une grande déception.

Les arguments ne manqueront pas pour expliquer le volte-face de l'entraîneur phocéen. On nous dira qu'il ne pouvait faire autrement. Nogues étant blessée. On nous expliquera que l'humiliation était plus grande, en confiant à la super-star de Rio un rôle de remplaçant.

En essaiera de nous convaincre, en soutenant mordicus, qu'avec ce diable de bonhomme, il faut s'attendre à tout, et en conséquence à un exploit.

Ces arguments, pour nous, ne sont que de la mauvaise littérature, et que nous démonterions un à un, sans forcer notre talent.

Passons aux choses réelles. L'O.M. a perdu. Dommage. La morale et la logique sportive ont triomphé. Tant mieux.

Il est bon, qu'il ait été prouvé par "A" plus "B", sur la pelouse de Saint-Symphorien, qu'un médiocre Paulo ne pouvait, à tout prix sauver la mise. Nous aurions été déçus, voire révoltés (et ce n'est pas allé contre les intérêts de l'O.M.) qu'un coup de patte du Brésilien arrive une fois de plus, à donner le change.

Désormais, le président Meric sait ce qu'il lui reste à faire. Jusqu'à ce jour, pour faciliter au maximum l'adaptation de son joueur, il s'est conduit, avec ce dernier, comme un père avec son fils. Le résultat n'est pas convaincant.

Il devra désormais lui faire comprendre. Et surtout le président devra lui expliquer que sa désinvolture doit être considérée comme une insulte vis-à-vis des autres joueurs olympiens, qui, peut-être moins doués que lui, ont fait leur devoir avec conscience et sérieux.

Que Paulo Cezar se plie donc à la discipline, puisqu'aussi bien il n'y a personne d'irremplaçable. Qu'il travaille avec sérieux. Sa classe fera, alors, le reste.

Et ce jour-là, Jules pourra présenter à la foule son Cezar.

Sans, pour autant, avoir à baisser la tête.

A. de R.

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Les réponses aux questions que l'on se pose

DANS QUELLES CONDITIONS ATMOSPHÉRIQUES, CE MATCH S'EST-IL DÉROULÉ ?

La question méritait d'être posée car elles furent réellement exceptionnelles : un soleil éclatant, une température printanière régnait hier sur Metz. Au grand étonnement de nos amis lorrains eux-mêmes qui ne sont guère habitués à pareille aubaine. Comme à Lens l'O.M. avait donc amené un soleil dans ses bagages. Hélas... là s'arrête la similitude.

COMMENT CURIONI A-T-IL PU ÊTRE QUALIFIÉ À TEMPS ?

Ce sont les dirigeants marseillais qui nous l'ont appris avec un rien d'agacement dans le ton. L'argentin a vu en effet son dossier homologué de toute urgence par la Commission tripartite lundi dernier quelques heures après l'épilogue de l'affaire Bereta. Or nul n'avait été informé de cette mesure de faveur exceptionnelle. De là à dire qu'il peut y avoir deux poids et deux mesures, il y a un pas que nos interlocuteurs n'ont pas franchi mais tout de même.

QU'EST-IL ARRIVÉ À M. WURTZ ?

C'est une question que nous nous sommes posés tout au long de la rencontre. Car on ne saurait dire si que M. Wurtz, que nous tenons comme tout le monde comme le meilleur arbitre français, a fait hier honneur à sa réputation. Il a accordé à Braun un but manifestement irrégulier puisque le Luxembourgeois avait au préalable commis une faute sur Trésor. Mais il en a refusé un autre à Hausknecht qui paraissait valable bien qu'il ait déclaré avoir sifflé un hors jeu de position contre Curioni. Les images de la télévision seront sans doute très instructives à cet égard.

Par ailleurs, M. Wurtz n'a pas fait preuve de son autorité habituelle, laissant passer par exemple beaucoup de coups défendus, ce qui, l'énervement aidant, a provoqué quelques accrochages entre joueurs sans conséquence heureusement.

Bref M. Wurtz était apparemment hier dans un jour "sans". Une chose qui arrive aux joueurs les plus talentueux comme aux meilleurs arbitres. Au reste, le hasard voulut que les erreurs s'équilibrant, aucune incidence grave sur le déroulement de la rencontre ne soit à déplorer.

POURQUOI TROISI EST-IL SORTI APRÈS 25 MINUTES DE JEU ?

Parce qu'il souffre, nous a répondu François Castellonese aux vestiaires, d'une entorse au genou. Il s'est blessé tout seul : en faisant un démarrage, son genou s'est bloqué. Il passera une radio dès notre retour à Marseille. Je crains toutefois que les ligaments aient été atteints, ce qui pourrait entraîner une assez longue indisposition".

QUAND PAULO CEZAR EST-IL ARRIVÉ À PARIS ?

Le Brésilien attendu en début d'après-midi samedi dans la capitale est arrivé une fois encore avec un peu de retard. Il était exactement 18 heures lorsque l'ami Poujenc l'a réceptionné à l'aéroport de Roissy en France. Finalement il était quelque chose comme 23 heures quand Paulo est arrivé à Metz où il a rejoint ses équipiers à l'hôtel. Est-il utile de préciser que dans ces conditions on se demande pourquoi dans le camp marseillais on a cru bon de lui confier le numéro 12. Nous savons bien que cette rubrique s'appelle les réponses aux questions que vous vous posez, mais nous aimerions bien pour notre part connaître la réponse de celle-là.

A.P. et A. de R.

 

 

 

 

 

 

 

 

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