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Résumé Le Provencal

du 24 décembre 1973

 

A L'ARBRE DE NOEL DE L'O.M...

Il y avait un bonus !

 

Les commentaires

On ne dira jamais assez l'avantage que présente un match en diurne pour un journaliste.

Ne pa savoir à téléphoner des commentaires alors que la partie n'est pas terminée est, pour nous, une bénédiction du ciel.

Exempt : ce tout récent O.M. - Bordeaux. À la mi-temps, tout ce que nous avons pu entendre ne laissait présager rien de bon pour les Olympiens.

La rencontre terminée, c'était le bonus.

Un bonus sans doute mérité sur l'ensemble de la rencontre, mais qui vient récompenser l'O.M. ou l'on y pensait le moins.

Depuis qu'ils étaient menés par 2 à 1 (60e minute), les Girondins avaient prient la direction du jeu.

Sur son petit banc, l'entraîneur des Bordelais devait rêver au match nul quand, sur une contre-attaque Skoblar - Emon, ce dernier eut habilement profité d'une grossière faute collective de la défense adverse.

C'est ça le football !

Une science totalement inexacte dont il faut éviter de tirer des théories.

L'O.M. AVAIT ÉTÉ LE MEILLEUR

EN PREMIÈRE MI-TEMPS

En fait, c'est surtout en première mi-temps que l'O.M., très agressif - un peu trop parfois - et animé par Leclercq, aurait dû prendre un avantage certain.

Or, c'est le contraire qui se produisit.

Un tir fusant de Giresse laissa Carnus sans voix : 1 à 0.

En face, le jeune géant Bergeroo, toujours bien placé et intervenant avec à-propos, ne permit pas à Skoblar et à ses amis de concrétiser leur très nette domination. On y ajoutera une certaine part de non-réussitee ou de malchance.

Tant et si bien qu'à la mi-temps, un supporter de l'O.M. devait nous dire : - Ce Bergeroo, ne faudrait-il pas l'acheter pour la saison prochaine ?

LE MORAL OLYMPIEN

Si une partie ne suffit jamais pour juger sainement un joueur, une mi-temps ne permet même pas d'avoir une impression valable.

Car ce brave Bergeroo certainement doué mais fort inexpérimenté, allait commettre des fautes de débutants sur les trois buts olympiens.

La première fois, il hésita à sortir, la deuxième il n'usa pas de son au poids et de sa taille pour dégager du poing le centre très aérien de Leclercq, le troisième il sortit absolument à contre temps.

Cela dit, il reste que le jeu n'est fait que de fautes et que le principal mérite de Skoblar, Buigues et Emon est d'avoir su exploiter celle du jeune gardien girondin.

C'est en tout cas la preuve que les Olympiens avaient abordé cette rencontre avec le plus vif désir de l'emporter.

Dans le cas contraire, surtout après le désenchantement causé par le déroulement de la première mi-temps, il n'y aurait pas eu un ou plusieurs joueurs à la pointe du jeu pour peser sur la défense girondine.

TOUS LES POINTS

SONT BONS À PRENDRE

Il n'aurait échappé à personne que le Bordeaux 73-74 n'est pas un grand cru.

Une bonne petite équipe animée des meilleures intentions, essayant de jouer collectivement, mais pas un foudre de guerre.

On le constata surtout au niveau de l'attaque. Si les Girondins marquent très peu de buts cette saison, il n'y a aucun mystère.

Le manque de classe, un point c'est tout, malgré l'habilité de Lipo, la vista de Giresse et l'intelligence manoeuvrière de Dos Santos.

Voilà pourquoi il faut se réjouir de cette victoire de l'O.M., mais ne pas en tirer des conclusions définitives. Un beau et mérité cadeau de Noël, alors qu'une nouvelle bûche eut était catastrophique.

Dans l'intérêt de l'O.M., il faut éviter de se montrer difficile, en ce moment.

Tous les points - surtout assortis du bonus - sont bons à prendre. On s'en apercevra certainement au cours du mois de janvier qui s'annonce très rude.

M. AMIOTTE ET LE JEU DUR

Nous n'avons apprécié ni l'arbitrage de M. Amiotte ni celui de ses adjoints coupeurs de hors jeu en quatre, des deux côtés.

M. Amiotte est l'un de ces arbitres que nous n'aimerions pas voir diriger une rencontre si, sur la pelouse, se trouvait l'un de nos parents ou amis.

Laisser passer autant de "semelle", de charges dangereuses, de sauts sur l'adversaire..., et de coups en tous gendres est incroyable.

Il ne faut pas attendre qu'il y ait des joueurs à l'hôpital pour stigmatiser pareille faiblesses, pareil aveuglement.

L'engagement et la brutalité ne doivent jamais être confondus.

Maurice FABREGUETTES

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Ils disent

RIERA : 7 points en 4 matchs le bilan est positif..."

Premier bonus olympien depuis la victoire contre Lens ! Il est toujours intéressant, bien sûr, de renouer ainsi avec les bonnes habitudes. Et personne, dans le vestiaire flambant neuf de l'O.M., ne songeait à se plaindre de ce résultat. Tout le monde avait oublié le premier but bordelais qui avait longtemps fait planer le doute parmi la maigre assistance du Stade-Vélodrome.

En un mot, chacun ne pensait plus qu'aux vacances. Aux fêtes de fin d'année que la victoire sur Bordeaux aura grandement contribuée à rendre sereines, et même joyeuses. En absence de M. Gallian, toujours alité, nous avons demandé le point de vue de la direction à M. Guy Caussemille.

"Je pense, nous dit-il, que l'O.M. a bien mérité son succès. Tous les joueurs se sont battus avec coeur, sans jamais renoncer. Leur détermination, en fin de compte, a été payante, et ce n'est pas que justice..."

- Pourtant vous avez du passé des moments pénibles en première mi-temps ?

- Oui, c'est certain ! Mais que voulez-vous, quand la malchance s'en mêle, il est difficile pour une équipe de s'exprimer. Les Girondins avaient eu un maximum de réussite pendant les 45 premières minutes. Alors qu'à l'O.M., il faut bien le reconnaître, rien ne voulait sourire. J'ai donc souffert comme tous les supporters, mais je n'ai jamais été inquiet. Je savais que, tôt ou tard, nos garçons, en jouant de la sorte, allaient renverser la vapeur.

- Ainsi, les dirigeants sont satisfaits ?

- Entièrement !

- Avez-vous des nouvelles du président Gallian ?

- Il se remet lentement. J'espère que ce résultat contribuera à hâter sa guérison.

- Et à propos de Bonnel ?

- Eh bien, en ce qui concerne Joseph, tout est réglé du côté de l'O.M. Notre comité directeur est décidé à le laisser partir. Il reste maintenant à attendre la réponse de Béziers. Pour le moment, rien n'à été conclu.

- On a parlé aussi du départ de Keruzore ?

- De ce côté, pas de problème, Raymond restera avec nous.

- Songez-vous, d'ici le 31 décembre, a engagé d'autres joueurs ?

- Non ! Il n'en est pas question. L'O.M. conservera son effectif jusqu'à la fin de la saison.

Tel fut le compte rendu du porte-parole officiel.

 RIERA : BILAN POSITIF.

Venons-en à l'opinion de l'entraîneur.

"L'O.M., nous a confié Fernand Riera, a forgé sa victoire en deuxième mi-temps. Mais pour ma part, j'ai préféré la première. C'est là que nos joueurs se sont créés les meilleures occasions. Comme quoi vous le voyez, le football est un jeu vraiment bizarre.

- Dans l'ensemble, vous êtes contents de votre équipe ?

- Ma foi oui ! Même en étant mené à la marque, elle a su faire front pour égaliser d'abord et ensuite forcer la victoire. L'esprit affiché dans ce match est encourageant pour l'avenir.

- Si l'on faisait un bilan depuis votre arrivée à Marseille ?

- Je dirais qu'il est positif. Nous avons obtenu 7 points en 4 rencontres. À mon avis ce n'est pas mal du tout, compte tenu de toutes les circonstances.

-La rentrée du jeune Emon à la mi-temps était-elle préméditée ?

- Pas spécialement. Mais Bordeaux avait un but d'avance. Il fallait tenter quelque chose. Finalement, le changement a été bénéfique. J'en suis très heureux pour Albert. Il a prouvé cet après-midi qu'on avait raison de lui faire confiance. Je m'empresse d'ajouter que Kuszowski n'avait pas démérité. Il avait même conduit de bonnes actions sur son aile gauche. En donnant à l'un la place de l'autre, je le répète, j'ai voulu essayer une nouvelle autre tactique. Une équipe doit pouvoir utiliser tous ses atouts..."

 MAGNUSSON :

"BRAVO JOSIP"

Quant aux joueurs ils ont été félicités par notre nouveau préfet de région M. Louis Berger. Ils ont eu également la visite de leur vieille connaissance Joseph, en vacances à Marseille.

Et, nous devons bien l'admettre, pour une fois l'ambiance était plutôt euphorique.

Magnusson n'avait pas participé à la rencontre, mais avant de prendre le chemin de sa Suède natale, il a tenu à rendre hommage à ses camarades.

"C'est un succès méritoire, nous dit-il. J'en suis d'autant plus heureux que Skoblar, une fois encore, a fait la démonstration de sa grande classe".

Albert Emon, lui aussi, n'a pu s'empêcher de faire l'éloge de Josip.

"Il m'a donné un ballon en or, avouait-il, plongé jusqu'au cou dans la nouvelle piscine du vestiaire. Skoblar m'a permis de marquer un but qui comptera dans ma carrière. Je lui dois un grand merci. Désormais je n'aurais plus peur d'affronter le public marseillais, si l'on me donne une nouvelle chance..."

Trésor et Franceschetti en Corse, Lopez à Cierp, Skoblar en Yougoslavie, Carnus à Villard-de-Lans, Zvunka à Metz, tous les olympiens se prépareraient à regagner leur lieu de retraite pour les fêtes de fin d'année.

Fernando Riera, lui, restera à Marseille pour préparer la reprise, fixée au mercredi 2 janvier à 16 heures.

Souhaitons-leur à tous de savourer comme il se doit cette trêve des footballeurs...

Jean FERRARA

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PHELIPPON : "le but égalisateur a libéré nos adversaires"

Dans les vestiaires girondins, les joueurs étaient abattus. Ils n'avaient pas envie de parler.

L'immense gardien Bergeroo était mécontent : "Je ne m'étais pas trop mal d'être défendu dans des circonstances difficiles et puis j'ai encaissé des buts stupides !"

Giresse remarquant sens enthousiasme : "Un bon départ et une mauvaise arrivée".

L'entraîneur Phelippon essayait d'analyser la situation sans passion :

"Nous avons fourni une bonne première mi-temps avec l'appui du vent, mais le but égalisateur que nous avons encaissé à la première minute de la reprise nous a littéralement coupé les jambes, par contre, il a libéré nos adversaires.

"Alors nous avons joué de façon contractée, nous avons essayé d'obtenir un second but pour être à la hauteur de nos adversaires, c'est alors que nous nous sommes fait prendre sur un contre ! C'est trop stupide !"

A.D.

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Le match en bref

UNE BONNE DEUXIÈME MI-TEMPS

Un ciel noir, menaçant, présidait le match de championnat O.M. - Bordeaux, disputé devant une faible chambrée n'atteignant pas 5.000 personnes.

Dans les rangs girondins on notait les absences de Rigoni, Rico et Tokoto ; dans ce de l'O.M., celles de Bosquier de Magnusson.

Dès le coup de sifflet, les Aquitains paraissaient plus à leur aise - sur un terrain gras et glissant - que leurs adversaires, et à la 4me minute de jeu Gallice fonçait dans le trou et transmettait le ballon à Giresse qui, d'un tir fulgurant, trompait Carnus.

O.M. : 0 - BORDEAUX : 1.

Skoblar voulait répliquer, mais son tir s'écrasait sur le montant droit et sa seconde et sa troisième tentatives se terminaient dans les pieds de Bergeroo.

Sur un corner, Dos Santos sauvait sur sa ligne devant Franceschetti (19me minute). A la 32me minute, Giresse ratait d'un cheveu un second but pour les Girondins !

Skoblar, à deux reprises, obligeait Bergeroo à se surpasser, mais le score jusqu'à la mi-temps demeurait inchangé.

La partie n'était reprise que depuis quelques dizaines de secondes lorsque Emon, remplaçant Kuszowski à l'aile gauche, débordait et adressait une jolie balle à Skoblar qui, d'une reprise magistrale, obtenait l'égalisation.

O.M. 2 - BORDEAUX 1.

Les poulains de Phelippon réagissaient. Giresse était fauché à l'intérieur des 18 mètres marseillais, mais l'arbitre, M. Amiotte, très large, ne sifflait qu'un coup franc.

Puis (59e minute), Leclercq, en position d'ailier gauche, expédiait une longue balle vers le centre, Bergeroo la manquait, et Buigues, de la tête logeait la sphère dans les bois.

O.M. 2 - BORDEAUX 1.

L'Olympique paraissait alors libéré. Bergeroo était légèrement touché par Skoblar (74me minute).

À la 85me minute, Skoblar glissait le cuir à Emon qui, en position d'avant-centre, trompait Bergeroo sorti à sa rencontre. La balle pénétrait dans la cage vide.

O.M. 3 - BORDEAUX 1.

La victoire et en plus le bonus, l'O.M. n'en demandait pas tant !

Alain DELCROIX

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Le fait du match

CE BONUS QUE L'ON N'ATTENDAIT PLUS

La première mi-temps avait été celle des lutins, ce qui est d'actualité ; mais aussi celle des irrégularités, ce qui, sur un terrain aussi gras, faisait redouter le pire.

Dans une équipe largement dominée, ils n'avaient, certes, pas fait la loi, les lutins en question, Giresse et Dos Santos... Mais ils avaient tout de même causé bien des tracas à leurs vis-à-vis ; et marqué par l'entremise du premier nommé le but de l'espoir.

Tant et si bien que les affaires d'un O.M. possédant pourtant largement son sujet, paraissaient mal engagées.

Vint alors Emon qui, avec l'insolente réussite de la jeunesse, donna à Skoblar, sans l'avoir prémédité, une balle en apparence anodine que Josip mit prestement au fond des filets d'un Bergeroo plus imprudent en la circonstance.

Son premier but inscrit, au Stade Vélodrome depuis le... 17 octobre, après celui réussi dans l'indifférence générale dimanche dernier à Nantes.

Le reste allait être l'affaire du "patron". Depuis le début de la rencontre déjà, ces transversales au millimètre avaient éclairé un débat bien souvent trop brouillon.

Le plus beau, le plus pur de ces services allait directement remettre l'O.M. sur le rail du succès : un véritable coup de cuillère depuis la ligne de touche qui trouvait la tête de Buigues.

La victoire, cette fois, se dessinait... C'est pourtant Bordeaux qui avait sorti de sa coquille.

À tel point que, n'osant plus espérer, au fil des minutes, un bonus qui fuyait pourtant l'O.M. depuis plus de deux mois (Lens, le 17 octobre) on en venait à redouter une égalisation qui eut été une assez parfaite illustration de la l'injustice en matière de sport.

Heureusement, on le sait, Skoblar, renvoyant l'ascenseur, offrait à Emon la balle de match. Heureusement pour ce dernier fait preuve d'un sacré sang-froid remarquable en mystifiant tout à la fois Largouet, Barret et Bergeroo.

Ainsi s'était réalisé ce bonus que l'on n'attendait plus.

Lequel permettait l'O.M. de Riera de présenter toujours - malgré Nantes - un bilan très favorable : 4 matches, 3 victoires... et 7 points.

De quoi attirer, espérons-le, pour la venue de Nîmes plus de 4.789 spectateurs !

Alain PECHERAL

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Les réponses aux questions

que vous vous posez

Sur Emon et Leclercq

Riera a joué gagnant

 Pour rencotrer Bordeaux, Fernando Riera avait mis sur pied une équipe qui ne manquait pas de surprendre, car elle comprenait des hommes qui ne s'étaient pas mis tellement en valeur ces derniers temps, alors que de bons techniciens étaient écartés. Les événements ont-ils donné raison à l'entraîneur ?

Nous n'irons pas jusque-là, et nous croyons que l'O.M. aurait pu battre les Girondins avec Bosquier, même souffrant des adducteurs en défense, et Keruzore à la place de Franceschetti ou Buigues dans l'entrejeu. Mais il n'est qu'un avis personnel et les faits sont là : l'équipe marseillaise a souffert longtemps. Elle a mis une mi-temps pour prendre la mesure de sa rivale. Mais on juge un match sur son ensemble. La seconde période, sans être éblouissante, a été bonne, et la victoire de l'O.M. logique et indiscutable, le "bonus" venant récompenser sa constance dans l'effort et sa bonne volonté d'ensemble.

"Dans la situation où se trouve l'O.M., il convient de ne pas faire la fine bouche. Riera a eut raison, puisque son équipe a atteint son objectif en enlevant une précieuse victoire à trois points.

 Fernando Riera semble faire le plus grand cas du talent de Daniel Leclercq, réintégré immédiatement après sa suspension. Le Nordiste a-t-il justifié sa confiance de son entraîneur ?

"Cela nous semble évident, car il fut l'un des meilleurs hommes du match et l'animateur de son équipe.

"Celui que nous appelons amicalement "le patron" a les défauts de ses qualités. Un athlète de grand gabarit, qui manifeste une pareille activité, a besoin de temps de récupération. Il n'est certes pas très efficace en défense.

"Mais, à côté de cela, un sens du placement et du démarquage remarquable, une grande précision dans ses passes, la faculté de changer, instantanément, l'orientation du jeu, et à l'occasion, nous trouvons même qui'l n'en tire pas assez profite, une frappe de balle qui peut faire des dégâts.

"Leclercq joue court ou long, mais presque toujours juste, c'est assez rare pour qu'on n'hésite pas à miser sur lui !

 Nous avions écrit, aussi j'ai du choix d'Albert Emon, comme 12e homme : il sera peut-être l'arme secrète de Riera. Cette arme a-t-elle fonctionné ?

"Tous ceux qui ont assisté à la rencontre répondront "oui" sans hésiter !

"Fernando Riera avait reconduit Buigues avec le numéro huit et l'on pouvait supposer que Emon entrerait en jeu si son dispositif ne lui donnait pas satisfaction.

"Mais l'entraîneur n'hésita pas à remplacer Kuszowski, qui ne connaît guère la réussite en ce moment, avec succès, puisque le Berrois, qui ressemble de plus en plus à Skoblar, dans ses attitudes et ses frappes de balle, joua un rôle important, en seconde mi-temps, travaillant au profit de Skoblar, avant de récolter le fruit des efforts de ce dernier. On connaît le défaut principal d'Albert Emon, qui tombe parfois dans la facilité, mais, en revanche, que de qualités ! On va chercher parfois bien loin ce que l'on a sous la main.

Louis DUPIC

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Sachez que

ALERTE A LA BOMBE

Quelques instants avant la rencontre O.%. - Bordeaux, les services de polices avaient reçu un coup de téléphone, évidemment anonyme, les informant que si le comité directeur ne remettait pas publiquement sa démission, le stade vélodrome exploserait à 15 heures...

Excusez du peu !

Résultat : le service d'ordre, qui ne peut se permettre de négliger pareil avertissement, se fit un devoir d e fouiller minutieusement les enceintes du stade, afin de découvrir le ou les engins meurtriers.

Excusez du peu !

Comme il ne s'est produit aucun incident, nous devons croire à l'intervention d'un "petit malin" qui aurait pu choisir un autre sujet de plaisanterie. Nous attendons désormais le détournement de l'avion de l'O.M. ou la prise d'otages, pour rester dans les moeurs de notre siècle !

L.D.

 

 

 

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